Enir@k63 Posté(e) le 4 mai 2006 Signaler Share Posté(e) le 4 mai 2006 Voilà, j'ai quelques difficultés à répondre à certaines questions de ma fiche de lecture cursive sur Andromaque de Jean Racine, merci de m'aider à y répondre le plus rapidement possible... Voici l'énoncé : 1. Établissez un schéma actantiel ayant Andromaque comme sujet. Expliquez ensuite précisément en quoi elle est pleinement une héroïne tragique. Procédez ensuite de la même façon pour le personnage d'Hermione. 2. Présentez les caractéristiques d'un dénouement tragique. Présentez ensuite le dénouement d'Andromaque en montrant qu'il répond à ces caractéristiques. 3. Quelle image Racine donne t-il de la force des passions ? Justifiez votre réponse. 4. La visée morale de la tragédie classique est de toucher et instruire le spectateur en lui inspirant des sentiments de pitié et de terreur. Par quelles caractéristiques (situation et psychologie des héros, confrontation des personnages, jeu des acteurs...) la tragédie de Racine que vous venez de lire répond-elle à cette exigence ? Merci d'avance aux personnes qui voudront bien me venir en aide... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut Totochita Posté(e) le 4 mai 2006 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 4 mai 2006 Tout d'abord, quelles sont tes idées a toi ? Je veux bien t'aider mais je veux d'abord m'assurer que tu as fait un minimum de recherches et que tu t'y es deja penche toi meme auparavant. Et tu dois le rendre pour quand ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Enir@k63 Posté(e) le 4 mai 2006 Auteur Signaler Share Posté(e) le 4 mai 2006 Pour la deuxième question, j'ai trouvé beaucoup de choses sur la tragédie au XVIIème siècle mais tout ce que je vois sur le dénouement d'une tragédie, c'est qu'elle est souvent sanglante car la fatalité de l'Histoire ou des passions conduit le héros à sa perte, ce qui se raporte donc à Andromaque puisque qu'au dénouement de la pièce, Pyrrhus est assassiné, Hermione se suicide et Oreste devient fou. Mais c'est la seule chose que je vois :S et je doute fort que cela suffise à convaincre mon prof... Je viens de trouver autre chose dans mon livre : Le dénouement doit être rapide, complet, "nécessaire" (c'est-à-dire découler logiquement de ce qui précède). Pour les autres questions, j'ai vraiment du mal :S ! La 3, je ne comprend pas vraiment la question, je n'ai rien trouvé sur ce sujet (ma technique de recherche sur internet n'est pas vraiment au point aussi). Mon sujet était à rendre pour avant les vacances, donc là je dois le rendre pour mardi, mais j'ai un autre sujet de Français sur lequel je travaille également :S... Donc c'est pas vraiment évident, jm'en sors pas vraiment non plus... Désolé mais j'ai un petit de mal là... Pourtant, d'habitude je m'en sors pas mal en Français... En tout cas, merci beaucoup de ta réponse Totochita. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Enir@k63 Posté(e) le 4 mai 2006 Auteur Signaler Share Posté(e) le 4 mai 2006 :'( Personne pour me venir en aide ??? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut Totochita Posté(e) le 4 mai 2006 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 4 mai 2006 Qu'est ce qu'un schema actantiel ? Pour ta question trois, j'ai du mal a te repondre car je n'ai pas lu le livre. Mais Hermione est assassine par qui ? POurquoi Andromaque se suicide t-elle ? Et a cause de quoi Oreste devient il fou ? N'est ce pas la le jeu des passions ? Si tu me donnes jusqu'a ce w-e, je vais essayer de faire quelques recherches sur ton sujet sur Internet. Mais la ce soir je ne peux pas, j'ai moi aussi un devoir d'eco-droit a finir, et je peux te dire que ce n'est pas du gateau non plus :P Tu devrais tout de meme chercher " caracteristique denouement tragique " puis " denouement tragique Andromaque ". Peut etre qu'en tapant "schema actantiel Andromaque" tu pourrais trouver quelque chose... Ensuite, " force des passions andromaque racine" et "visee morale tragedie andromaque". Ce ne sont que des suppositions, et je ne sais pas du tout si tu auras de bons resultats, et je n'ai pas le temps de faire ces recherches la moi meme maintenant. Je te conseillerais aussi de chercher "tragique ou tragedie" sur E-Bahut, car il me semble que le sujet de la caracteristique de la tragedie y a deja ete traite. Bon courage a toi. Et si tu as besoin d'aide pour ton autre sujet de francais, n'hesite pas non plus a le poster, mais fait le des maintenant que l'on ai le temps de pouvoir te repondre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Enir@k63 Posté(e) le 5 mai 2006 Auteur Signaler Share Posté(e) le 5 mai 2006 Je sais ce qu'est un schéma actanciel mais ne sait absolument pas comment le définir, c'est pourquoi j'ai trouvé sur Internet une base de schéma actantiel. Pour la [G]question 3[/G], je ne comprend pas vraiment ce que tu as voulu me dire là (:S, je suis blonde, ne m'en veux pas !...) mais je tenais tout de même à rectifier que Hermione n'est pas assassinée, elle se suicide et Andromaque est la seule survivante de cette tragédie. C'est Pyrrhus qui est assasiné par Oreste (après la promesse qu'il a faite à Hermione). Pour ce qui est de ton devoir d'éco-droit, travaille-le bien et je te souhaite d'avoir une très bonne note ;-) ... Merci beaucoup de ton aide je vais tout de suite commencer à chercher sur le net (bien que j'ai déjà cherché quelques phrases qui n'ont pas données grand chose). Et j'ai suivi ton conseil, j'ai posté mon sujet de Français. Merci encore, ce site est vraiment super ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Enir@k63 Posté(e) le 5 mai 2006 Auteur Signaler Share Posté(e) le 5 mai 2006 Pour la question 5, je pense avoir trouvé la réponse (sur le net, merci beaucoup Totochita)... La voici, pourrais-tu me dire ce que tu en pense toi ??? 5. La fonction cathartique de la tragédie (la catharsis correspond au fait de provoquer l’horreur et la pitié chez le spectateur afin de le purifier de ses mauvais penchants) est parfaitement remplie par cet épilogue qui contient le récit d’un meurtre, la description du corps sanglant, le récit précis d’un suicide, la vision d’un personnage qui maudit les dieux et qui perd la raison... La scène de théâtre est ici le lieu de l’extrême où se rejoignent la passion et la folie, la gloire et la mort. Et Racine termine par cette pitié qui ne peut que nous saisir à la vue d’Oreste fou. Ce personnage n’était ni le méchant (Pyrrhus) ni le héros (Andromaque). Il a été emporté par une histoire plus grande que la sienne, jouet de la fatalité, comme nous pouvons tous l’être un jour. Mais il ne sort pas grandi de cette histoire qui se déroule au-dessus de sa tête. Il y perd au contraire sa dignité et son humanité. Il se trouve rabaissé au rang de " déchet " et évacué de la scène par ses camarades consternés.Si nous pouvions jusqu’alors nous comparer à lui, et même le trouver sympathique en amoureux sans cesse repoussé, l’identification du spectateur au personnage cesse brutalement. Quelle horreur ! Quelle tragédie ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Enir@k63 Posté(e) le 5 mai 2006 Auteur Signaler Share Posté(e) le 5 mai 2006 Je crois encore avoir trouvée un élément de réponse à une autre question, la question 2... Mais je pense que certaines formulations sont à revoir, qu'en pensez-vous ? 2. Le dénouement d’une tragédie est souvent sanglant puisque la fatalité de l’histoire ou du héro conduit le héros à sa perte. Le dénouement doit également être rapide, complet, "nécessaire" (c'est-à-dire découler logiquement de ce qui précède). Dans la pièce de théâtre Andromaque, nous retrouvons donc bien une idée de mort… Nous pouvons le remarquer grâce au champ lexical de la mort constant lors du dénouement de la pièce ; notamment grâce aux termes de « poignard », « trépas », « se frapper et tomber », « je meurs content », « en mourant » ou encore avec des périphrases telles que « l’épaisse nuit » ou « l’éternelle nuit ». Il y a également un autre champ lexical, celui de l’horreur, qui est en accord avec les règles du dénouement d’une tragédie. Celui-ci dépeint une vision apocalyptique dans le texte. Nous retrouvons ainsi dans le texte d’Andromaque une hyperbole, « les ruisseaux de sang », mais aussi le « poignard », une litote qui atténue l’insoutenable ou encore « cet objet » qui désigne le corps de Pyrrhus transpercé et couvert de sang et également « filles d’enfer », « démons », « serpents », « déchirer », « mon cœur à dévorer ». On peut ajouter à ces termes les connotations morbides des couleurs rouge et noire qui obsèdent Oreste dans son hallucination. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut Totochita Posté(e) le 6 mai 2006 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 6 mai 2006 Si nous pouvions jusqu’alors nous comparer à lui, et même le trouver sympathique en amoureux sans cesse repoussé, l’identification du spectateur au personnage cesse brutalement. Je n'ai pas trouve ce que tu as voulu dire par la. Sinon je pense que tta question 4 est correcte. Le dénouement d’une tragédie est souvent sanglant puisque la fatalité de l’histoire ou du héro conduit le héros à sa perte ou plutot, ce dernier a sa perte. Ainsi tu evites une repetition. Par contre, tu fais une description de ce que tu trouves dans le texte, mais tu ne dis pas par exemple, qu'est ce qu'apporte l'hyperbole ? Et je trouve que les caracteristiques du denouement tragique sont tres peu nombreuses. De plus, comme tu le dis, c'est que le hero est pousse a la mort par la fatalite des choses, or, tu n'en parles pas dans ta reponse, de comment est ce que dans Andromaque, le hero est pousse ineluctablement vers la mort. Voila quelques idees, j'espere que ca pourra t'aider Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Enir@k63 Posté(e) le 6 mai 2006 Auteur Signaler Share Posté(e) le 6 mai 2006 "Si nous pouvions jusqu’alors nous comparer à lui, et même le trouver sympathique en amoureux sans cesse repoussé, l’identification du spectateur au personnage cesse brutalement." On parle ici de Oreste. Mais je ne vois pas bien moi non plus ce que tu ne comprends pas dans cette partie de ma réponse... Pour la question 2, j'ai essayais de modifier, dis-moi ce que tu en pense ... 2. Le dénouement d’une tragédie est souvent sanglant puisque la fatalité de l’histoire ou du héro conduit celui-ci à sa perte. Le dénouement doit également être rapide, complet, "nécessaire" (c'est-à-dire découler logiquement de ce qui précède). Dans la pièce de théâtre Andromaque, nous retrouvons donc bien une idée de mort… Nous pouvons le remarquer grâce au champ lexical de la mort constant lors du dénouement de la pièce ; notamment grâce aux termes de « poignard », « trépas », « se frapper et tomber », « je meurs content », « en mourant » ou encore avec des périphrases telles que « l’épaisse nuit » ou « l’éternelle nuit ». Il y a également un autre champ lexical, celui de l’horreur, qui est en accord avec les règles du dénouement d’une tragédie. Celui-ci dépeint une vision apocalyptique dans le texte. Nous retrouvons ainsi dans le texte d’Andromaque une hyperbole, « les ruisseaux de sang », mais aussi le « poignard », une litote qui atténue l’insoutenable ou encore « cet objet » qui désigne le corps de Pyrrhus transpercé et couvert de sang et également « filles d’enfer », « démons », « serpents », « déchirer », « mon cœur à dévorer ». On peut ajouter à ces termes les connotations morbides des couleurs rouge et noire qui obsèdent Oreste dans son hallucination. Pour ce qui est de l'aide que tu m'as apportée (encore merci beaucoup beaucoup beaucoup), je ne comprend pas bien ce que vient faire l'idée du héros qui est poussé par la mort, on parle ici seulement du dénouement tragique (des similités qui existent entre celui-ci et le texte d'Andromaque...). Ensuite, j'ai enfin (à peu près réussie) à faire mes schémas actantiels, OUF ! Mais je ne sais pas vraiment si ce que j'ai mis est juste, ou s'il ne manque pas certaines choses... Je voudrais également avoir ton avis sur la chose... Si tu as le temps bien sur ! *** Pour Andromaque : - DESTINATEUR : L'amour maternel - SUJET : Andromaque - ADJUVANTS : Oreste, Pylade, Céphise - DESTINATAIRE : Le fils d'Andromaque - OBJET : Pour sauver Astyanax, son fils - OPPOSANTS : Hermione, Pyrrhus *** Pour Hermione : - DESTINATEUR : L'amour, la jalousie de l'amour que porte Pyrrhus pour Andromaque - SUJET : Hermione - ADJUVANTS : Cléone, Oreste - DESTINATAIRE : Pyrrhus - OBJET : Récupérer Pyrrhus (se marier avec lui) - OPPOSANTS : Andromaque, Pyrrhus Voilà mais je voulais te demander de l'aide (encore une fois) pour la deuxième partie de la question, "pourquoi ces personnages sont-ils tragiques ?" Et enfin, pour la question 4, je n'ai toujours absolument rien trouvée... Je suis désespérée... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut Totochita Posté(e) le 7 mai 2006 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 7 mai 2006 C'est bon, j'ai compris que tu voulais dire que par le fait qu'il devienne fou et est evacue de la scene par ses camarades, on cesse de s'identifier a lui. Mais est ce vrai ? Ne sent on nous pas de la pitie pour lui ? Ne nous demandons nous pas ce qui nous serait arrive a nous, si nous nous étions trouvés dans sa situation ? Et si tu n'as pas compris le fait que le hero est pousse a la mort par la fatalite des choses, tu devrais te demander si tu es certaine de comprendre la tragedie ? Car justement, dans une tragedie, ce sont les faits et les consequences qui entrainent la mort du hero, et cette fin tragique. Bon atta, je vais faire quelques recherches et je reviens... Par contre, pour le schema, je vais le regarder, mais je ne peux rien te promettre, n'ayant moi meme pas lu cette oeuvre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut Totochita Posté(e) le 7 mai 2006 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 7 mai 2006 Bon, alors voila quelques morceaux de texte sur la Tragédie qui, je pense, pourront être utile. Maintenant que nous avons vu les grandes lignes de la tragédie, voyons la fonction principale de cette dernière . Pour Aristote, philosophe grec, le but de celle-ci est la catharsis, c’est-à-dire, la purgation des passions. Le spectacle tragique plonge le spectateur dans la pitié et la terreur afin d’amener chez lui une purgation de ses mauvais penchants. Autrement dit, l’effet cathartique consiste à nous faire goûter aux conflits dans lequel se débattent les personnages pour nous en dégoûter. On dit que la tragédie est toute-puissante. Elle propulse la littérature à son apogée, car le héros atteint des sommets de lucidité qui ne pourront être égalés. Voilà sa force. ( trouve sur http://www.calma.qc.ca/lettre/tragedie.html ) Fonction de la tragédie : inspirer la terreur et la pitié son but la catharsis : purgation des passions admiration : héros un modèle chez Corneille émotion : chez Racine ( trouve sur http://www.virtuel.collegebdeb.qc.ca/franc...latragedie.html ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut Totochita Posté(e) le 7 mai 2006 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 7 mai 2006 Le théâtre de Racine peint la passion comme une force fatale qui détruit celui qui en est possédé. Réalisant l'idéal de la tragédie classique, il présente une action simple, claire, dont les péripéties naissent de la passion même des personnages. Les tragédies profanes (c'est-à-dire Esther et Athalie exclues) présentent un couple de jeunes gens innocents, à la fois unis et séparés par un amour impossible parce que la femme est dominée par le roi (Andromaque, Britannicus, Bajazet, Mithridate) ou parce qu'elle appartient à un clan rival (Aricie dans Phèdre). Cette rivalité se double souvent d'une rivalité politique, sur laquelle Racine n'insiste guère. ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Racine ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Enir@k63 Posté(e) le 7 mai 2006 Auteur Signaler Share Posté(e) le 7 mai 2006 1. Les personnages d'Andromaque et d'Hermione sont bien des personnages tragiques puisque dans la préface d'Andromaque, Racine rapelle, concernant les héros de tragédie ne doivent pas être des héros parfaits, donc des personnages tragiques, qui ne soient ni trop bons, ni trop méchants. Il veut qu'ils aient donc des imperfections... Aussi,l es héros tragiques sont issus de quelque famille importante et constituent des modèles pour les spectateurs. A travers l'intrigue de l'oeuvre, les héros sont appelés à prendre une décision et à agir dans une certaine direction. Leurs choix, que déterminent aussi bien leur caractère que leur idéologie, les mènent tantôt sur la bonne route, tantôt sur la mauvaise. Le héros tragique se trouve dans une position redoutable, issue de sa confrontation avec les forces divines qui limitent le monde, de péchés hérités de générations antérieures, de son impuissance à reconnaître la véritable identité des autres et la sienne, de sa perplexité lorsqu'il s'agit d'interpréter les conditions qui régissent le monde où il vit et se meut. A mesure que se déroule l'intrigue, le personnage tragique est conduit parmi les conflits, les alternances de joie et de peine, les surprises inattendues, vers la révélation de la véritable dimension des situations. La révélation de la vérité apporte la solution du drame, la délivrance ou la chute finale du héros tragique. Les aventures des héros tragiques suscitent l'implication compatissante des spectateurs. Les passions, les péripéties effroyables, l'anéantissement ou la libération des personnages du drame engendrent pour le public l'angoisse, la peur, l'adhésion, le soulagement. On retrouve donc bien tout cela dans les deux personnages d'Andromaque. Voilà, dis-moi si cela pourrait convenir pour la réponse à la question 1... Sinon, que penses-tu de mes schémas, tu ne m'en a rien dis... ??? 2. Le dénouement d’une tragédie est souvent sanglant puisque la fatalité de l’histoire ou du héro conduit celui-ci à sa perte. Ce dénouement est donc malheureux, il finit par la mort. Celui-ci doit également être rapide, complet, "nécessaire" (c'est-à-dire découler logiquement de ce qui précède). Dans la pièce de théâtre Andromaque, nous retrouvons donc bien une idée de mort… Nous pouvons le remarquer grâce au champ lexical de la mort constant lors du dénouement de la pièce ; notamment grâce aux termes de « poignard », « trépas », « se frapper et tomber », « je meurs content », « en mourant » ou encore avec des périphrases telles que « l’épaisse nuit » ou « l’éternelle nuit ». Il y a également un autre champ lexical, celui de l’horreur, qui est en accord avec les règles du dénouement d’une tragédie. Celui-ci dépeint une vision apocalyptique dans le texte. Nous retrouvons ainsi dans le texte d’Andromaque une hyperbole, « les ruisseaux de sang », mais aussi le « poignard », une litote qui atténue l’insoutenable ou encore « cet objet » qui désigne le corps de Pyrrhus transpercé et couvert de sang et également « filles d’enfer », « démons », « serpents », « déchirer », « mon cœur à dévorer ». On peut ajouter à ces termes les connotations morbides des couleurs rouge et noire qui obsèdent Oreste dans son hallucination. Le héro est donc poussé à la mort par la fatalité des choses. 3. Le théâtre de Racine peint la passion comme une force fatale qui détruit celui qui en est possédé. Réalisant l'idéal de la tragédie classique, il présente une action simple, claire, dont les péripéties naissent de la passion même des personnages. Les tragédies profanes (c'est-à-dire Esther et Athalie exclues) présentent un couple de jeunes gens innocents, à la fois unis et séparés par un amour impossible parce que la femme est dominée par le roi (Andromaque, Britannicus, Bajazet, Mithridate) ou parce qu'elle appartient à un clan rival (Aricie dans Phèdre). Cette rivalité se double souvent d'une rivalité politique, sur laquelle Racine n'insiste guère. 4. La fonction cathartique de la tragédie (la catharsis correspond au fait de provoquer l’horreur et la pitié chez le spectateur afin de le purifier de ses mauvais penchants) est parfaitement remplie par cet épilogue qui contient le récit d’un meurtre, la description du corps sanglant, le récit précis d’un suicide, la vision d’un personnage qui maudit les dieux et qui perd la raison... La scène de théâtre est ici le lieu de l’extrême où se rejoignent la passion et la folie, la gloire et la mort. Et Racine termine par cette pitié qui ne peut que nous saisir à la vue d’Oreste fou. Ce personnage n’était ni le méchant (Pyrrhus) ni le héros (Andromaque). Il a été emporté par une histoire plus grande que la sienne, jouet de la fatalité, comme nous pouvons tous l’être un jour. Mais il ne sort pas grandi de cette histoire qui se déroule au-dessus de sa tête. Il y perd au contraire sa dignité et son humanité. Il se trouve rabaissé au rang de " déchet " et évacué de la scène par ses camarades consternés.Si nous pouvions jusqu’alors nous comparer à lui, et même le trouver sympathique en amoureux sans cesse repoussé, l’identification du spectateur au personnage cesse brutalement. Voilà, je ne vois pas ce que je peux faire de mieux là... Pourrais-tu me dire dans l'ensemble ce que tu en pense maintenant. Je te remercie encore une fois d'avoir répondue à mon dernier message et j'espère que tu feras de même pour celui-là... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut Totochita Posté(e) le 8 mai 2006 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 8 mai 2006 Je pense que c'est correct, mais je suis loin d'etre une pro, et donc je ne peux rien t'assurer. Mais cela me semble correct. Ensuite, pour les schemas, je ne sais pas.. Car je n'ai pas lu le livre, donc je ne peux pas te dire si tu as juste ou pas.. Mais toi qui connais l'histoire et qui a le modele du schema actantiel ainsi que la definition de chacun des termes, tu dois pouvoir le faire sans mon aide. Voila, bonne chance a toi, et n'hesite pas a revenir nous dire si notre aide a porte ses fruits ou pas Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Enir@k63 Posté(e) le 8 mai 2006 Auteur Signaler Share Posté(e) le 8 mai 2006 Ne t'inquiète pas, je t'en ferais part dès que j'aurais les résultats ... Merci beaucoup en tout cas de ta patience (car il en faut avec une blonde comme moi ). Et juste une dernière chose, si tu as le temps d'aller jeter un coup d'oeil sur mon autre sujet, celui de l'école des femmes, j'ai mis les réponses, c'est juste pour savoir si celle-ci sont bien formées... Voilà... C'est seulement si tu as un petit peu de temps. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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