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L'entreprise Un Système Complexe


babylove93

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  • 2 semaines plus tard...

c'est pas le top, ça a été fait il y a quelque temps déjà mais les idées sont la, voila bonne lecture.

« L’entreprise, un système complexe »

Introduction

L’entreprise moderne est une entité qui s’adapte aux changements, qui met en place des organisations et des structures plus réactives, plus flexibles et donc plus efficaces. Pour les entreprises, les choix et les actions sont déterminants pour leurs futurs. Toutefois, celui-ci est imprévisible : « Lorsque plus de deux influences se superposent, le résultat est mathématiquement imprévisible. » Henri POINCARE, illustre cette situation ainsi que la notion de chaos. L’entreprise est un système complexe, elle doit faire face à une multitude de contraintes venant d’un nombre important d’agents économiques différents. L’entreprise peut-elle prétendre à une croissance sérieuse et durable sans ce soucier de son environnement ? (ensemble des facteurs extérieurs à l’entreprise qui exercent une influence sur elle : ils sont à la fois sources de contraintes et d’opportunités pour l’entreprise. Chaque entreprise ayant un environnement qui lui est propre et que celui-ci évolue en permanence). Afin d’apporter une conclusion, nous étudierons dans un premier temps, l’entreprise dans une approche systémique micro-environnementale. Puis, dans un second temps, l’entreprise, un groupement humain. Dans le but de savoir si cette prise en compte est essentielle ou superflue.

I. L’entreprise dans une approche systémique micro-environnementale

A. Le système

Tout d’abord, l’entreprise, véritable entité économique, doit évoluer au sein de son environnement. Il faut représenter l’entreprise dans une vision dynamique et systémique. La société est, aujourd’hui, le centre d’un ensemble de contraintes et d’opportunités. L’entreprise, centre de ce système ouvert ou complexe est en inter-relation avec une multitude de contraintes, cela en devient une logique du vivant. Rapprochement d’une entité juridique à une entité humaine évoluant constamment. Cette approche système ou systémique est devenue un « paradigme » en matière économique. Celle-ci ayant remplacée l’approche analytique forte à DESCARTES et forte de son succès pendant le Fordisme et le Taylorisme. En effet, pendant ces périodes de plénitude économique, il suffisait de produire pour vendre. Relation de cause à effet, causalité linéaire. Dorénavant, le manager ne peut contrôler tous les facteurs en interactions avec l’entreprise, penser le contraire serait de l’utopie, « on perturbe le système, on ne le dirige pas. » Telles sont les termes de Joël DE ROSNAY dans son livre « Le Macroscope », de même que Louis SCHWEITZER, PDG de Renault, qui souhaite « intégrer les produits du désordre pour être irremplaçable ». Pour ce faire, chaque manager d’entreprise doit disposer d’une bonne stratégie pour sa société.

B. L’entreprise et ces choix stratégiques

De plus, l’entreprise qui doit prendre en compte une multitude de facteurs afin d’évoluer constamment. Doit également, prendre les bonnes décisions pour elle ainsi que pour son environnement. Le manager ainsi que l’ensemble des employés d’une société doivent prendre en compte que l’entreprise évolue dans un environnement hostile. Où celle-ci vit, se développe mais peut également disparaître. De même, l’environnement est instable, l’entreprise doit pouvoir anticiper les réactions de son environnement, doit saisir les opportunités qui lui sont tendues. Et ne pas se concentrer sur une politique économique de suiveur mais sur une stratégie offensive lorsqu’elle en a les moyens (financiers, humains, matériels). L’entreprise doit donc trouver sa place sur son marché, exister en tant qu’entité dans son environnement. Avoir une image forte et crédible. Face à ses concurrents, elle ambitionne à opérer de façon stratégique afin de « contraindre l’ennemi à abandonner la lutte » Sun TZU « L’Art de la Guerre » traité de stratégie guerrière. L’entreprise peut donc se concentrer sur son métier pour renforcer ses parts de marché. Elle a le choix de faire ou de faire-faire, sous-traitance, afin d’améliorer son produit. Ou l’entreprise peut s’éloigner de son métier d’origine avec une stratégie d’alliance ou encore du « Cobranding » comme l’a fait Philips avec Nivea marque du groupe Beiersdorf, en commercialisant un rasoir comprenant un diffuseur de crème hydratante. La stratégie est donc primordiale pour l’entreprise afin d’assurer une plénitude économique. Toutefois, le chef d’entreprise devra compter sur ces salariés qui sont les acteurs d’un réseau qui développe des capacités à réagir.

II. L’entreprise, un groupement humain

A. Un système productif

L’entreprise effectue donc des choix stratégiques pour évoluer au sein de son environnement. Toutefois ces choix passent par une prise en compte de leur système productif qui sont les salariés. En effet, l’entreprise dispose et doit maintenir un certain savoir-faire. Celui-ci peut être travailler et peut évoluer grâce à la formation. Mais, il faut aussi tenir compte des attentes et désirs des salariés. Tel l’expose la théorie des relations humaines de E. MAYO dans laquelle il expose qu’il faut trouver un objet commun à l’ensemble des salariés. Cela peut passer par une participation aux fruits de l’expansion de la société ou encore par une implication plus prononcée dans la vie de la société. Chaque salarié cherche également à trouver sa place dans cette structure, comme le démontre la pyramide de MASLOW. Cela peut passer par responsabilisation des salariés. L’entreprise doit également veiller à trouver un équilibre financier pour ne pas compromettre sa survie et son existence. Veillez à la motivation des salariés n’est pas suffisante, l’entreprise doit faire face à ses dépenses. Afin de mettre en œuvre ces théories économiques, les dirigeants de société s’appliquent pour l’organisation de celle-ci.

B. L’entreprise et ces choix stratégiques

Les salariés produisent pour l’entreprise et participent donc à la production mais ils sont dans l’entreprise pour faire partie d’un groupement humain et donc évoluer au sein de cette organisation. Le but de l’entreprise, pour être plus productive et plus rentable grâce aux économies d’échelles, est de faire travailler ses salariés ensemble afin de les intégrer dans ce système productif. L’organisation de l’entreprise peut se résumer en trois points :

Une image : l’entreprise souhaite obtenir ou conserver une image forte et crédible. Cette image doit caractériser une réussite, on pourrait citer l’entreprise Coca-Cola comme une société utilisant au mieux cette image. De plus, l’image doit refléter les choix stratégiques importants de l’entreprise, les défis qu’elle se lance et aussi la compétence de ses salariés. Comme le personnel de Toyota que l’on considère comme très polyvalent, compétent et discipliné.

Un projet : l’entreprise doit avoir un objectif commun, ainsi elle peut impliquer le personnel. Les salariés se lancent un défi collectif et cela donne un sens un sens à leur travail et chaque salarié se trouve un but.

Une culture : la culture de l’entreprise est l’ensemble des valeurs que les salariés respectent pour dégager un climat plus convivial. L’entreprise fixe des règles, à ses coutumes et sa propre mentalité. A l’image de Toyota, les salariés sont fiers de faire partie de cet ensemble qui instaure une certaine discipline et ont le sentiment de participer à la grandeur de l’entreprise.

Conclusion

L’entreprise a donc été étudiée sous deux grands aspects. D’abord dans une approche systémique micro-environnementale avec les caractéristiques du système puis les différentes stratégies que l’entreprise peut adopter. Ensuite, l’étude a porté sur le groupement humain que constitue l’entreprise avec son système productif et son organisation. Ces aspects de la procédure permettent de constater que l’entreprise est un système complexe. Que les contraintes sont de toutes formes et que l’entreprise doit pouvoir saisir des opportunités et ainsi prendre en compte l’évolution de son environnement. A l’image d’IBM dans les années 80 qui a sombré face au « petit » Microsoft de l’époque, lorsque Bill GATES a mis sur le marché les PC. IBM disposait à l’époque de tous les moyens afin de rester leader sur ce marché mais n’a pas tenu compte de l’évolution de son environnement, qui était une demande nouvelle en informatique. Bill GATES en a donc profité pour s’installer comme concurrent puis aujourd’hui comme leader incontesté et incontestable. Face à cet exemple, il est aisé de démontrer qu’une bonne situation financière n’est pas suffisante, il est dans l’intérêt de l’entreprise de prendre en compte tous les éléments constituant les attentes du marché.

Sources :

 Livre P 191

 Livre de DECF d’O.G.E. – Duno –

 Pochette Fontaine Picard – Economie BTS Tertiaire 1ère Année –

 Articles tirés de MANAGEMENT

 Extrait de « MACROSCOPE » de Joël DE ROSNAY

 Extrait de « L’Art De La Guerre » de Sun TZU

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