cbibou4 Posté(e) le 18 avril 2005 Signaler Posté(e) le 18 avril 2005 Pouvez-vous me donner des pistes pour ce sujet de dissert' ? Svp Merci beaucoup
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 21 avril 2005 E-Bahut Signaler Posté(e) le 21 avril 2005 une reponse a un autre sujet qui semble avoir un lien avec le tien Que certaines vérités ne puissent pas être transmises à d’autres par des discours peut sans doute être l’indice d’un manque de bonne foi de nos interlocuteurs ou d’une insuffisance de nos arguments, mais ces raisons, qui jouent souvent, ne doivent pas occulter la possibilité que cela tienne au caractère indémontrable de ce qu’on cherche à faire admettre. Car, si ce que nous soutenons est impossible à démontrer, il ne sera par conséquent pas possible de trouver des raisons ou des preuves qui permettent de montrer ou de démontrer que c’est vrai, et, en l’absence de preuves et de raisons, on ne pourra pas convaincre puisque c’est précisément ce dont on a besoin pour y parvenir. Or, le paradoxe est qu’il est parfaitement possible de démontrer qu’il existe des vérités indémontrables. C’est précisément ce que fait Aristote, le fondateur de la logique, dans les Seconds Analytiques et dans la Métaphysique , G . Un discours qui tend à démontrer la vérité d’une proposition doit, pour y parvenir, respecter les règles de la logique et se donner un certain nombre de points de départ appelés prémisses. Cela signifie que la solidité de la démonstration repose ultimement à la fois sur la valeur de ses points de départ et sur celle des règles logiques. Or, celles-ci ne sont pas elles-mêmes démontrables tout simplement parce que si on voulait les démontrer, il faudrait les utiliser puisque toute démonstration les emploie, ce qui supposerait qu’elles soient déjà démontrées! Mais il n’y a pas que ces règles qui soient indémontrables : les prémisses de certaines démonstrations peuvent aussi ne pas l’être : par exemple celles sur lesquelles se fondent une science parce que cette science ne peut pas à la fois dépendre d’eux et les fonder par elle-même. En mathématique, les axiomes d’Euclide ne peuvent pas rendre compte de leur propre vérité. S’il en est ainsi, c’est parce que le réel, et donc toutes les propositions qui lui sont conformes, celles donc qui sont vraies, ne se ramène pas aux quelques principes logiques dont on se sert pour démontrer une proposition et donc pour convaincre, et, qui plus est, quand bien même il s’y réduirait, ces règles seraient de toute façon incapables de s’auto-justifier. Le réel a une consistance qui le rend irréductible à la logique qui est elle-même faite de propositions indémontrables. Mais qu’est-ce que cela signifie sinon que l’ensemble des propositions vraies est plus vaste que celui des propositions démontrables ?
cbibou4 Posté(e) le 23 avril 2005 Auteur Signaler Posté(e) le 23 avril 2005 Merci mais pouvez vous me donner qq bases sur la vérité, parce que je n'est fait aucun cours dessus.. Nous sommes en retard dans le programme et nous devons faire cette dissert' mais je n'ai pas de cours.. Merci
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 23 avril 2005 E-Bahut Signaler Posté(e) le 23 avril 2005 http://www.cvm.qc.ca/encephi/menus/DIALO.HTM peut-etre le dialogue sure verite mathematique, et celui sur opinion et verite. ce site a aussi des cours http://sergecar.club.fr/notions/verite.htm
cbibou4 Posté(e) le 25 avril 2005 Auteur Signaler Posté(e) le 25 avril 2005 Est ce qu eje peux problématiser le pb par toute vérité est-elle démontrable ?
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