oceane_ Posté(e) le 12 avril 2005 Signaler Posté(e) le 12 avril 2005 Bonjour! Voila je dois faire ce sujet et je n'y arrive pas j'ai beau me faire expliké je coince, si quelqu'un peut me rendre service et m'expliquer en même temps. Le texte: Le jardinier et son seigneur Un amateur du jardinage, Demi-bourgeois, demi-manant, Possédoit en certain village Un jardin assez propre, et le clos attenant. Il avoit de plant vif fermé cette étendue. Là croissoit à plaisir l'oseille et la laitue, De quoi faire à Margot pour sa fête un bouquet, Peu de jasmin d'Espagne, et force serpolet. Cette félicité par un lièvre troublée Fit qu'au Seigneur du bourg notre homme se plaignit: "Ce maudit animal vient prendre sa goulée Soir et matin, dit-il, et des piéges se rit; Les pierres, les bâtons y perdent leur crédit : Il est sorcier, je crois. - Sorcier? je l'en défie, Repartit le Seigneur : fût-il diable, Miraut, En dépit de ses tours, l'attrapera bientôt. Je vous en déferai, bon homme, sur ma vie. - Et quand ? - Et dès demain, sans tarder plus longtemps. » La partie ainsi faite, il vient avec ses gens. « Çà, déjeunons, dit-il : vos poulets sont-ils tendres? La fille du logis, qu'on vous voie, approchez : Quand la marierons-nous ? quand aurons-nous des gendres? Bon homme, c'est ce coup qu'il faut, vous m'entendez, Qu'il faut fouiller à l'escarcelle. » Disant ces mots, il fait connoissance avec elle, Auprès de lui la fait asseoir, Prend une main, un bras, lève un coin du mouchoir, Toutes sottises dont la belle Se défend avec grand respect : Tant qu'au père à la fin cela devient suspect. Cependant on fricasse, on se rue en cuisine. « De quand sont vos jambons ? ils ont fort bonne mine. - Monsieur, ils sont à vous. - Vraiment, dit le Seigneur, Je les reçois, et de bon coeur. » Il déjeune très-bien; aussi fait sa famille, Chiens, chevaux, et valets, tous gens bien endentés : Il commande chez l'hôte, y prend des libertés, Boit son vin, caresse sa fille. L'embarras des chasseurs succède au déjeuné. Chacun s'anime et se prépare : Les trompes et les cors font un tel tintamarre Que le bon homme est étonné. Le pis fut que l'on mit en piteux équipage Le pauvre potager : adieu planches, carreaux; Adieu chicorée et porreaux; Adieu de quoi mettre au potage. Le lièvre étoit gîté dessous un maître chou. On le quête; on le lance : il s'enfuit par un trou, Non pas trou, mais trouée, horrible et large plaie Que l'on fit à la pauvre haie Par ordre du Seigneur; car il eût été mal Qu'on n'eût pu du jardin sortir tout à cheval. Le bon homme disoit : " Ce sont là jeux de prince. " Mais on le laissoit dire; et les chiens et les gens Firent plus de dégât en une heure de temps Que n'en auroient fait en cent ans Tous les lièvres de la province. Petits princes, videz vos débats entre vous : De recourir aux rois vous seriez de grands fous. Il ne les faut jamais engager dans vos guerres, Ni les faire entrer sur vos terres. La Fontaine Les questions: 1: Par l'analyse du lexique, montrez la différence entre l'état initial et l'état final du jardin. Que pouvez-vous en conclure concernant l'intervention du seigneur? 2: Recherchez comment se marque dans les termes qui les désignent, dans leur comportement et dans leur langage, la condition sociale respective des deux personnages. Quelle est l'attitude du seigneur face au paysan? Le narrateur prend t'il parti? Justifiez votre réponse par une étude des différentes connotations. 3:Mettez en parallèle la moralité et le contenu de la fable. S'agit'il du même contexte? Dans quel dommaine La Fontaine transpose t'il la leçon? Rédiger une scène de théâtre entre deux amis ayant un avis divergeant de la chasse: L'un critique la chasse et les chasseurs l'autre et passionné de chasse et la défend.jt: Les questions je coince vraiment dessus par contre la rédac j'ai kelkes idées, Mci vraiment de l'aide que vous pourrez m'apporter.
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