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Commentaire


trogloti

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Bonjour

Je dois faire un commentaire comparé deux versions de RHINOCEROS de Ionesco mais je n’ai pas trop d’idée pouvez vous m’aider a la réalisation de ce dernier Merci d’avance

1/Extrait de la nouvelle

« Il rejeta ses couvertures, arracha son pyjama, se leva sur son lit, entièrement nu (lui, lui si pudique d’habitude !), vert de colère des pieds à la tête. La bosse de son front s’était allongée ; son regard était fixe, il ne semblait plus me voir. Ou plutôt si, il me voyait très bien, car il fonça vers moi, tête baisée. J’eus à peine le temps de faire un saut de coté, autrement il m’aurait cloué au mur.

- vous êtes rhinocéros ! criais je ?

- Je te piétinerai ! Je te piétinerai ! pus-je encore comprendre en me précipitant vers la porte.

Je descendis les étages quatre à quatre, tandis que les murs s’ébranlaient sous ses coups de corne et que je l’entendais pousser d’effroyables barrissements rageurs.

-Appelez la police ! Appelez la police ! Vous avez un rhinocéros dans l’immeuble ! Criais je aux locataires de la maison qui, tout étonnés, entrouvraient, sur le palier, les portes de leurs appartements, à mon passage. J’eus beaucoup de peine à éviter au rez-de-chaussée le rhinocéros qui, sortant de la loge de la concierge, voulait me charger, avant de me trouver enfin dans la rue, en sueur, les jambes molles, à bout de force.

Heureusement, un banc était là, au bord du trottoir, sur lequel je m’assis. A peine eus-je le temps de reprendre tant bien que mal mon souffle : je vis un troupeau de rhinocéros qui dévalaient l’avenue en pente, s’approchant à toute allure de l’endroit ou je me trouvais. Si encore ils s’étaient contentés du milieu de la rue ! Mais non, ils étaient si nombreux qu’ils n’avaient pas assez de place pour s’y maintenir et débordaient sur le trottoir. Je sautai de mon banc, m’aplatis contre un mur : soufflant, barrissant, sentant le fauve en chaleur et le cuir, ils me frôlèrent, m’enveloppèrent dans un nuage de poussière. Quand ils eurent disparu, je ne pus me rasseoir sur le banc : les fauves l’avaient démoli, et il gisait, en morceaux, sur le pavé

2/Rhinocéros Acte II

Dans une petite ville de province Béranger voit soudain passer un rhinocéros.Il découvre ensuite qu’un de ses collègues de travail, M.BŒUF est devenu un rhinocéros.Il va chez son ami Jean, qu’il trouve de mauvaise humeur, alité parlant d’une voix rauque, se plaignant d’avoir mal a la tête ; jean a une bosse sur le front, s’agite continuellement, finit par dire que « ce n’est pas si mal que ça « de devenir rhinocéros qu’il faut vivre selon les lois de la nature

(Il fait tomber le pantalon de son pyjama)

BERENGER Que faites vous ? Je ne vous reconnais plus ! Vous, si pudique d’habitude !

JEAN Les marécages ! Les marécages !

BERENGER Regardez moi ! Vous ne semblez plus me voir ! Vous ne semblez plus m’entendre !

JEAN Je vous entend très bien ! Je vous vois très bien ! (Il fonce vers Bérenger tête baissée.celui ci s’écarte)

BERENGER Attention !

JEAN (soufflant bruyamment) Pardon (Puis il se précipite à toute vitesse dans la salle de bains)

BERENGER (fait de mine de fuir vers la porte à gauche, puis fait demi tour et va dans la salle de bains à la suite de Jean en disant

Je ne peux tout de même pas le laisser comme cela, c est un ami (De la salle de bains) Je vais appeler le médecin ! C’est indispensable, croyez moi

JEAN (Dans la salle de bains) Non

BERENGER Si.Calmez vous, Jean ! Vous étés ridicule. Oh !votre corne s’allonge à vue d’œil !... Vous êtes rhinocéros !

JEAN (dans la salle de bains) Je te piétinerai, Je te piétinerai !

(Grand bruit dans la salle de bains, barrissements, bruits d’objet et d’une glace qui tombe et se brise ; puis on voit apparaître Bérenger tout effrayé qui ferme avec peine la porte de la salle de bains, malgré la poussée contraire que l’on devine)

BERENGER (poussant la porte) Il est rhinocéros, Il est rhinocéros ! (Bérenger a réussi a fermer la porte.Son veston est troué par une corne. Au moment ou Béranger a réussi a fermer la porte, la corne du rhinocéros a traversée celle-ci.tandis que la porte s’ébranle continuellement sous la poussée de l’animal, et que le vacarme dans la salle de bains continue, et que l’on entends des barisiennes mêlés a des mots a peine distincts, comme je rage, salaud…etc Bérenger se précipite vers la porte de droite) Jamais je n’aurais cru ça de lui ! (Il ouvre la porte donnant sur l »escalier et va frapper à la porte sur le palier, a coups de poing répétés)Vous avez un rhinocéros dans l’immeuble ! Appelez la police !

LE PETIT VIEUX (sortant sa tête) Qu est-ce que vous avez ?

BERENGER Appelez la police ! Vous avez un rhinocéros dans la maison !...

VOIX DE LA FEMME DU PETITI VIEUX Qu’est-ce qu’il y a Jean ? Pourquoi fait-tu du bruit ?

LE PETIT VIEUX A SA FEMME Je ne sais pas ce qu’il raconte.Il a vu un rhinocéros

BERENGER Oui, dans la maison. Appelez la police

LE PETIT VIEUX Qu’est-ce que vous avez à déranger les gens comme cela ? En voilà des manières ! (Il lui ferme la porte au nez)

BERENGER (se precipant dans l’escalier) Concierge, concierge, vous avez un rhinocéros dans la maison appelez la police ! Concierge ! (On voit s’ouvrir le haut de la porte de la loge de la concierge ; apparaît une tête de rhinocéros)Encore un ! (Bérenger remonte a toute allure les marches de l’escalier.Il veut entrer dans la chambre de Jean, hésite, puis se dirige de nouveau vers la porte du Petit vieux.A ce moment la porte du Petit Vieux s’ouvre et apparaissent deux petites têtes de rhinocéros .)Mon Dieu ! Ciel ! (Bérenger entre dans la chambre de Jean tandis que la porte de la salle de bains, continue d’être secouée.Bérenger se dirige vers la fenêtre, qui est indiquée par un simple encadrement, sur le devant de la scène, face au public.Il est à bout de force, manque de défaillir,bredouille) Ah mon Dieu ! Ah mon dieu ! (Il fait un grand effort se met à enjamber la fenêtre, passe presque de l’autre coté, c est a dire vers la salle, et remonte vivement, car au même instant on voit apparaître de la fosse d’orchestre la parcourant a toute vitesse, une grande quantité de cornes de rhinocéros à la file.Bérenger remonte le plus vite qu’il peut et regarde un instant par la fenêtre) Il y en a tout un troupeau maintenant dans la rue ! Une armée de rhinocéros, ils dévalent l’avenue en pente ! (Il regarde de tous les cotés)

Par où sortir, par où sortir !!...Si encore ils se contentaient du milieu de la rue ! Ils débordent sur le trottoir. Par où sortir ! Par où partir ?

(Affolé il se dirige vers toutes les portes et vers la fenêtre, tour à tour tandis que la porte de la salle de bains continue de s’ébranler et que l’on entends Jean barrir et proférer des insultes incomprehensibles.Le jeu continue quelques instants : chaque fois que dans ses tentatives désordonnées de fuite, Bérenger se trouve devant la porte des Vieux ou sur les marche de l’escalier, il est accueilli par des têtes de rhinocéros qui barrissent et le front reculer.Il va une dernière fois vers la fenêtre, regarde)Tout un troupeau de rhinocéros ! ET on disait que c’est un animal solitaire ! C’est faux, il faut réviser cette conception.Ils ont démoli tous les bancs de l’avenue (Il se tord les mains) Comment faire ? (Il se dirige de nouveau vers les différentes sorties mais la vue des rhinocéros l’en empêche.lorsqu’il se trouve de nouveau devant la porte de la salle de bains ; celle-ci menace de ceder.Bérenger se jette contre le mur du fond qui cède ; on voit la rue dans le fond, il s’enfuit en criant.)Rhinocéros ! Rhinocéros ! (Bruits, la porte de la salle de bains va céder)

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