Puffin Posté(e) le 30 mars 2005 Signaler Posté(e) le 30 mars 2005 Bon c'est hyper urgent, il faut que vous me répondiez tout de suite j'en ai besoin pour demain!!! Alors voilà, je dois faire un commentaire composé sur l'incipit de Germinal dont voici l'extrait: " Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d'une obscurité et d'une épaisseur d'encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, et il n'avait la sensation de l'immense horizon plat que par les souffles du vent de mars, des rafales larges comme sur une mer, glacées d'avoir balayé des lieues de marais et de terres nues. Aucune ombre d'arbre ne tachait le ciel, le pavé se déroulait avec la rectitude d'une jetée, au milieu de l'embrun aveuglant des ténèbres. L'homme était parti de Marchiennes vers deux heures. Il marchait d'un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours. Un petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, le gênait beaucoup; et il le serrait contre ses flancs, tantôt d'un coude, tantôt de l'autre, pour glisser au fond de ses poches les deux mains à la fois, des mains gourdes que les lanières du vent d'est faisaient saigner. Une seule idée occupait sa tête vide d'ouvrier sans travail et sans gîte, l'espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. Depuis une heure, il avançait ainsi, lorsque sur la gauche à deux kilomètres de Montsou, il aperçut des feux rouges, trois brasiers brûlant au plein air, et comme suspendus. D'abord, il hésita, pris de crainte; puis, il ne put résister au besoin douloureux de se chauffer un instant les mains. Un chemin creux s'enfonçait. Tout disparut. L'homme avait à droite une palissade, quelque mur de grosses planches fermant une voie ferrée; tandis qu'un talus d'herbe s'élevait à gauche, surmonté de pignons confus, d'une vision de village aux toitures basses et uniformes. Il fit environ deux cents pas. Brusquement, à un coude du chemin, les feux reparurent près de lui, sans qu'il comprît davantage comment ils brûlaient si haut dans le ciel mort, pareils à des lunes fumeuses. Mais, au ras du sol, un autre spectacle venait de l'arrêter. C'était une masse lourde, un tas écrasé de constructions, d'où se dressait la silhouette d'une cheminée d'usine; de rares lueurs sortaient des fenêtres encrassées, cinq ou six lanternes tristes étaient pendues dehors, à des charpentes dont les bois noircis alignaient vaguement des profils de tréteaux gigantesques; et, de cette apparition fantastique, noyée de nuit et de fumée, une seule voix montait, la respiration grosse et longue d'un échappement de vapeur, qu'on ne voyait point." J'avais paensé à ce plan: I. INTRODUCTION II. 1) Un personnage anonyme 2) Un espace hostile 3)Une vision fantastique III.CONCLUSION Qu'en pensez-vous? Répondez moi très très vite!! ça urge!! jujube le kiwi du net
E-Bahut experiment Posté(e) le 30 mars 2005 E-Bahut Signaler Posté(e) le 30 mars 2005 Bonjour, Désolée j'ai pas le temps de t'aider ce soir. J'ai trouvé un site qui devrait te mettre sur la voie. PS: je ne pense pas que tu puisses faire une grande partie avec l'intro. "L'incipit de Germinal" de Zola (1885) Ce texte est extrait du "Germinal" écrit par Zola. "Germinal" est extrait de la série des Rougon-Macquart. C'est un roman d'apprentissage. Dans ce roman Zola dénonce les conditions de vie des mineurs et les inégalités sociales. "Dans la plaine rase....l'homme reconnut une fosse" I Evolution spatio-temporelle a) situation initiale du roman précision avec de nombreux indices spatio-temporels temps => « mois de mars » pendant la nuit lieu => Montsou (bourgade du bassin houiller du nord de la France) B) description en mouvement donc en évolution champ lexical du mouvement : « suivait », « marchait », « avançait » et « s’enfonçait » c) L’évolution spatio-temporelle Il marche depuis 1 heure et il est 3 heures. Il est parti de Marchienne pour aller à Montsou Il a parcouru 8 Km Il est passé des champs sur la grande route au petit chemin creux. d) Découverte progressive de la fosse. « trois braisiers » « village aux toitures basses et uniformes »(coron) , « cheminée d’usine » « l’homme reconnut une fosse » II Un univers hostile a) nuit champ lexical de l’obscurité : « nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre » « noir », « ténèbres », « noircis ». b)route sans repère, solitude et cadre déshumanisé. « aucune ombre d’arbre ne tachait le ciel » « sensation de l’immense horizon plat »(mer) aucune présence humaine sauf le personnage donc solitude c)le froid et le vent le personnage souffre du froid « grelottant » il n’est protéger que sous « le coton aminci » De plus le vent est glacé, il le fait même saigné Le cadre est hostile par ses conditions météorologiques d) descente en enfer / le fantastique « un chemin creux s’enfonçait. Tout disparut » le champ lexical du feu évoque l’enfer : « feux rouges, trois brasiers brûlant » « feux ». Evocation de la mort : « ciel mort » (fantastique) Indices du fantastique : « fumeuses » « silhouette » « apparition fantastique » « fumée » Personnification de la fosse : « une seule voix montait, la respiration grosse et longue » III Le personnage d'Etienne a) classe sociale C’est un ouvrier au chômage : « sans travail et sans gîte », « ouvrier » B) pauvre Ses vêtement : « coton aminci » Tout ce qu’il possède est contenu par un mouchoir c)craintif « il hésita pris de crainte » Il n’a pas l’étoffe d’un héros (c’est dans les caractéristiques du naturalisme) Point de vue interne => si l’environnement est hostile c’est qu’il est perçu comme hostile par le personnage. Conclusion Zola crée un effet d’attente car le personnage est mystérieux. Zola ne s’en tient pas au style neutre et informatif qui correspond au courant naturaliste. Le site industriel n’est pas présenter avec objectivité car il en exprime toute la monstruosité. Voilà, bon courage.
E-Bahut senoritamaria Posté(e) le 30 mars 2005 E-Bahut Signaler Posté(e) le 30 mars 2005 Jamais de "grand I" intro, "III conclusion" tu vas te faire jeter!!! c'est intro I II III conclusion!!
Puffin Posté(e) le 30 mars 2005 Auteur Signaler Posté(e) le 30 mars 2005 hé je sais!! :P c'était juste pour montrer comment était découpé le commentaire!! bien entendu a b et c constituent mes trois grandes parties!! merci tou de même à senoritamaria et experiment!!!!!! jujube le kiwi du net
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