Klaire Posté(e) le 19 mars 2005 Signaler Posté(e) le 19 mars 2005 Bonjour j''ai une question a faire sur le sujet "la poesie est elle vouée à l'expression des sentiments?" j'ai trouvé pas mal d'idée sur le site mais je n'arrive pas a faire la question : Vous dégagerez les principaux points communs qui permettent de rapprocher ces quatre textes : Texte A - Du Bellay (1522-1560), « Heureux qui comme Ulysse… ». Les Regrets, poème 31, (1558). Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestui-là1 qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d’usage et raison Vivre entre ses parents le reste de son âge. Quand reverrai-je, hélas ! de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m’est une province et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux Que des palais romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine, Plus mon Loire2 gaulois que le Tibre Latin, Plus mon petit Liré3 que le mont Palatin Et plus que l’air marin la douceur angevine. 1.« cestui-là »: pour celui-là. Le vers fait allusion au mythe de la Toison d’or. 2. Le nom du fleuve était masculin au XVI° siècle. 3. Village natal de Du Bellay. Texte B - Saint John Perse (1887-1975), « Les Cloches », Images à Crusoé (1904). Vieil homme aux mains nues, remis entre les hommes, Crusoé ! tu pleurais, j’imagine, quand des tours de l’Abbaye, comme un flux, s’épanchait le sanglot des cloches sur la Ville… Ô Dépouillé ! Tu pleurais de songer aux brisants1 sous la lune ; aux sifflements de rives plus lointaines ; aux musiques étranges qui naissent et s’assourdissent sous l’aile close de la nuit, pareilles aux cercles enchaînés que sont les ondes d’une conque, à l’amplification de clameurs sous la mer… 1. Brisants : rochers sur lesquels la mer se brise et déferle. Texte C - Apollinaire (1880-1918), extrait de « L’émigrant de Landor Road », (1905), Alcools, (1913). […] Puis dans un port d’automne aux feuilles indécises Quand les mains de la foule y feuillolaient1 aussi Sur le pont du vaisseau il posa sa valise Et s’assit Les vents de l’Océan en soufflant leurs menaces Laissaient dans ses cheveux de longs baisers mouillés Des émigrants tendaient vers le port leurs mains lasses Et d’autres en pleurant s’étaient agenouillés Il regarda longtemps les rives qui moururent Seuls des bateaux d’enfant tremblaient à l’horizon Un tout petit bouquet flottant à l’aventure Couvrit l’Océan d’une immense floraison 1. S’agitaient comme des feuilles. Texte D - Léopold Sedar Senghor (1906-2001), « Jardin de France », Poèmes inédits, (1960). [Africain d’origine, Senghor est venu à Paris poursuivre ses études.] Calme jardin, Grave jardin, Jardin aux yeux baissés au soir Pour la nuit, Peines et rumeurs, Toutes les angoisses bruissantes de la Ville Arrivent jusqu’à moi, glissant sur les toits lisses, Arrivent à la fenêtre Penchée, tamisées par feuilles menues et tendres et pensives Mains blanches, Gestes délicats, Gestes apaisants. Mais l’appel du tam-tam bondissant par monts et continents, Qui l’apaisera, mon cœur, A l’appel du tam-tam bondissant, véhément, lancinant ? Pour l'instan comme point commun je ne voit que les paysage et lexpression des sentiments mais je n'arrive pas a developpé!!! Aidez moi svp!!!
E-Bahut bizouxkpu Posté(e) le 19 mars 2005 E-Bahut Signaler Posté(e) le 19 mars 2005 moi je dirais aussi que comme point commun il y a le fait que dans chaques textes il parle d'un individu seul,solitaire voir abandonné. chez pas si j'ai raison et si ça t'as aidé mais bon.. a+
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.