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Bergson


badiboy

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:( c un texte sur Bergson qui commence par:

"Qu'arrive t'il quand une de nos actions cesse d'être spontanée pour devenir automatique......"

ma question est: "est-dans l'hésitation que nous sommes le plus conscient? <_<

sa serai tré tré gentil de me rep rapidement.

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  • E-Bahut
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, [bergson, 1888/1990] propose la définition suivante: «La conscience est la faculté par laquelle nous prenons connaissance de ce que nous [appelons] les faits psychologiques. Ces faits ont pour caractère [...] de n’être pas localisables dans l’espace, mais d’occuper de la durée. N’étant pas situés dans l’espace, ils ne peuvent produire d’impression sur les organes des sens et cependant ils sont connus de nous puisque nous en parlons, puisqu’il existe une science qui les étudie, puisque, enfin, chacun de nous sait fort bien qu’il est capable à un moment donné de dire ce qui se passe en lui, ce qu’il éprouve, ce qu’il pense, ce qu’il veut dire et ce qu’il sent. C’est cette lumière intérieure, ce sens intérieur qui n’a pas d’organe qu’on appelle conscience. C’est une faculté d’observation, mais d’observation interne.»

Nous présentons ici le modèle de conscience de Baars qu’il a intitulé «l’espace global de travail» ou en anglais «the global workspace» [baars, 1988]. Ce modèle est celui que nous avons principalement retenu pour notre travail, raison pour laquelle nous nous y attardons.  3.1 LES HYPOTHÈSES En préambule à la présentation de son modèle, Baars présente les hypothèses sur lesquelles il repose sa théorie. Celles-ci nous éclairent utilement sur la conception qu’il se fait de la conscience. Nous les résumons ci-dessous: 1. Hypothèse de l’activation: une hypothèse répandue (voir p.ex. Bergson, section 2.2.1) est que la conscience implique une forme d’activation des faits psychologiques pour qu’ils accèdent à la mémoire, soit par leur intensité soit par certaines associations. Il existerait en fait un seuil  d’activation au delà duquel les éléments deviennent conscients.  2. Hypothèse de la nouveauté: prolongeant l’hypothèse précédente, celle-ci postule que la conscience tend à se focaliser sur des faits nouveaux, dissonants (inappropriés, surprenants) ou inhabituels. Les deux premières hypothèses abondent donc dans le sens de Bergson que nous venons de discuter (voir section 2.2.1).  3. L’hypothèse de la pointe de l’iceberg suppose que les éléments conscients émergent d’un grand nombre d’autres éléments. Elle implique également, conformément à l’approche de Freud, que la conscience est très limitée et que si le sommet de l’iceberg est conscient, le reste est inconscient. 4. Hypothèse du théâtre: l’image du théâtre se rapporte à sa scène où défilent des personnages impliqués dans une certaine intrigue. Lorsqu’ils sont sur scène, ces personnages sont visibles et on peut suivre leur pérégrination. Lorsque ces personnages sortent de scène, ils ne sont plus visibles, mais ils existent toujours et l’intrigue suit son cours. Par analogie, la conscience est un espace réduit dans lequel des éléments défilent afin d’expliquer ou de donner un sens à notre comportement, voire au contraire à y semer la confusion... Une variante de cette analogie se réfère plus précisément à une poursuite qui est, dans le jargon des arts de la scène, un projecteur articulé produisant un faisceau lumineux plus intense, destiné à mettre en évidence un élément ou un individu mobile. Selon cette variante la conscience est active, c’est-à-dire que c’est elle qui choisit quel élément elle va observer. Bien que ces deux variantes semblent similaires, la seconde suppose un processus de contrôle sur la conscience. Sur la base de ces hypothèses, nous pouvons déjà esquisser la conscience telle qu’elle est représentée dans le modèle de Baars: la conscience est un espace auquel accèdent des éléments - ou faits psychologiques selon la terminologie de Bergson - suite à une activation résultant de faits nouveaux, dissonants ou inhabituels. Ces éléments sont liés à une multitude d’autres éléments demeurant inconscients.

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  • E-Bahut
est-dans l'hésitation que nous sommes le plus conscient?
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  • E-Bahut

d'ou tires tu l'idee que la conscience est synonyme de choix.

synonyme suggere une identite.

Ici Bergson ne parle pas d'identite. Il essaye de reflechir a ce qui fait fluctuer l'intensite de la conscience.

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car dans ce texte:

"Qu’arrive-t-il quand une de nos actions cesse d’être spontanée pour devenir automatique ? La conscience s’en retire. Dans l’apprentissage d’un exercice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des mouvements que nous exécutons, parce qu’il vient de nous, parce qu’il résulte d’une décision et implique un choix ; puis, à mesure que ces mouvements s’enchaînent davantage entre eux et se déterminent plus mécaniquement les uns les autres, nous dispensant ainsi de nous décider de choisir, la conscience que nous en avons diminue et disparaît. Quels sont, d’autre part, les moments où notre conscience atteint le plus de vivacité ? Ne sont-ce pas les moments de crise intérieure, où nous hésitons entre deux ou plusieurs partis à prendre, où nous sentons que notre avenir sera ce que nous l’aurons fait ? Les variations d’intensité de notre conscience semblent donc bien correspondre à la somme plus ou moins considérable de choix ou, si vous voulez, de création, que nous distribuons sur notre conduite. Tout porte à croire qu’il en est ainsi de la conscience en général. Si conscience signifie mémoire et anticipation, c’est que conscience est synonyme de choix. "

donc je te repose la question stp.

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  • E-Bahut
- Bergson ajoute que “Si conscience signifie mémoire et anticipation, c’est que la conscience est synonyme de choix”. La conscience est cette fonction qui nous permet de choisir dans la masse importante des faits, des souvenirs, des images, des émotions qui nous assaillent, en obéissant à des lois de conservation et d’adaptation. La faculté de choisir qui caractérise la conscience, même à son degré le plus fruste, désigne la faculté de "répondre à une excitation déterminée par des mouvements plus ou moins imprévus". Le rôle de la conscience est donc de décider.
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non je pense pas car mon prof de philo me l'a posé pour la rentré.

ainsi que :

expliké: Dans l’apprentissage d’un exercice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des mouvements que nous exécutons, parce qu’il vient de nous

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  • E-Bahut

ok, que crois tu toi? que vas tu dire la dessus?

1) L’expérience consciente est une provocation qui nous met en demeure de répondre de manière intelligente à ce qui est, au lieu de chercher à nous dérober. La mise en demeure est la vigilance. La conscience en vertu de son intentionnalité, se doit de se diriger vers l’actuel. Tout acte est l’expression d’une intention d’agir, ce qui signifie qu’en réalité, la conscience n’est pas vraiment déterminée par des causes, mais plutôt mue par des motivations qui visent l’action actuelle. La causalité est une logique qui porte surtout sur la nature et ses processus. Dans l’ordre de la conscience, ce qui est moteur, c’est la motivation. L’esprit n’est pas une boule de billard réagissant au choc provoqués par une autre boule. La causalité mécanique s’applique bien à l’ordre de ce qui est matériel. D’ailleurs, comment une chose pourrait elle cogner contre une pensée ? Cela ne veut rien dire. Puisque la liberté se situe essentiellement dans la sphère de l’esprit, elle doit être pensée en terme de conscience. C’est ainsi qu’elle se présente à nous dans l’expérience. La liberté se comprend à travers la texture des motivations que la conscience est susceptible de viser, comme elle se comprend dans le rapport du sujet à ses propres motivations.
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pour expliké: "Dans l’apprentissage d’un exercice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des mouvements que nous exécutons, parce qu’il vient de nous "

J'ai di que tout d'abord apprentissage est synonyme de nouveauté, débutation d'un nouveau exercice qui par conséquent entraîne un moment de réflexion pour chaque mouvement que nous exécutons car celui-ci n' a jamais été exécuté auparavant, il nous est inconnu car il n'a jamais été réfléchit auparavant.

"

Pour expliké: "conscience est synonyme de choix"

J'ai di que la conscience est un flux d'idées,il fonctionne par le biais de nos 5 sens, celle-ci permet d'anticiper une action futur,le choix est un flux de possibilités dans le moment présent en vue d'une action futur, on peut donc dire que conscience est synonyme de choix.

pense tu que je sui ds la bonne voix??

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  • E-Bahut

je ne suis pas d'accord que conscience soit synonyme de choix comme je te l'ai dis. Oui en general on a une vague intentionalite, je regarde cet ordinadeur avec l'intention de repondre a un message. Mais nous ne controllons pas notre environement. Il y a des couleurs a la peripherie de ma vision qui font partie du forum e-bahut, etc tout cela entre dans ma conscience immediate meme si je n'y prete pas attention.

Lorsqu'il parle de conscience, je pense que le mot attention serait plus approprie. Notre attention est peut-etre plus liee a notre intentionalite. Mais meme la, il suffit que quelqu'un bouge pres de moi et mon attention se porte sur cette personne. C'est involontaire et automatique.

Donc peut-etre en parlant de conscience, il parle d'attention volontaire.

Pourquoi est ce que je te dis tout cela. Parce que tu ne dois pas expliquer une verite, mais une idee d'un auteur. Donc moi, Je garderais Bergson dans tout cela. Pour Bergson, la conscience est synonyme de choix. Il arrive a cette conclusion par la logique suivante...

D’ailleurs, comment une chose pourrait elle cogner contre une pensée ?
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  • E-Bahut

pour la premiere partie tu as l'air de prendre comme tout naturel qu'une chose faite tres souvent peut-etre automatise. C'est vrai pour la table de multiplication, encore que... je n'ai jamais pu l'apprendre completement! Mais quand on te demande de resoudre un probleme d'algebre, meme si tu l'as fait 100 fois, peux tu le faire automatiquement, sans y penser?

Pour qu'il y ait automatisme, il faut qu'il y ait un systeme dans le cerveau qui peut enregistrer ce qui se fait tres souvent. Ceci existe pour les mouvements.

Bergson utilise donc un exemple tres particulier, la conscience des mouvements ou il y a differents degres d'attentions.

Mais il generalise cela au choix, qui a priori sont tout a fait different.

alors voila. Je ne sais pas si tu dois expliquer, (donner plus d'exemples?) ou commenter: remarquer ce que l'auteur fait. Pourquoi choisit il cet exemple la. Comment generalise til...

Je ne peux donc pas te donner d'opinion sur ton explication, ne sachant pas ce qu'on attend de toi.

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  • E-Bahut

la structure d'une dissertation de filo

j'ai fais remonter deux messages recemment, l'un des deux a des liens vers la dissertation,

et un eleve pascal a poste la methode recommende par son professeur. va voir.

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  • E-Bahut

En general, une dissertation de philo ca se fait souvent sur le modele, these anti these , synthese... la plupart du tps, on peut mm simplifier pas une partie de oui parce.. lautre non.. et la troisieme evidemment doit etre differente du parfois oui parfois non.. par contre cherche dans e bahut.. je crois que quelqu'un a poste un message avec une adresse aidant pour la methode de dissertation en philo...

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  • E-Bahut

Ben did donc, qu'est ce que tu fais de tes vacances? tu bois trop de jus de pomme!

le message est en page 2 avec un grand coeur rouge dans la colonne de gauche. tu ne peux pas le manquer!

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  • E-Bahut
2. Hypothèse de la nouveauté: prolongeant l’hypothèse précédente, celle-ci postule que la conscience tend à se focaliser sur des faits nouveaux, dissonants (inappropriés, surprenants) ou inhabituels. Les deux premières hypothèses abondent donc dans le sens de Bergson que nous venons de discuter (voir section 2.2.1). 
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  • E-Bahut

ca c'est mon opinion. Si tu n'es pas d'accord, ou tu as des idees de quelque chose que tu as lu, poste le.

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