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casnib27

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  1. Bonjour à tous, j'aimerai m'entrainer à faire une dissertation sur un texte de FREUD : Le Malaise dans la culture. J'ai glissé ici le texte sur lequel je travail, mais je n'arrive pas à trouver mes 2 grandes parties et donc mes sous parties. Pourrais-je avoir de l'aide s'il vous plait ? On serait tenté de faire cette objection : n’est-ce donc pas un gain de plaisir positif, un surcroît sans équivoque de sentiment de bonheur que de pouvoir entendre aussi souvent qu’il me plaît la voix de l’enfant qui vit loin de moi, à des centaines de kilomètres de distance, que de pouvoir apprendre dans les temps les plus brefs, après le débarquement de l’ami, qu’il s’est bien tiré de son long et pénible voyage ? Cela ne signifie-t-il rien que la médecine ait réussi à abaisser de manière aussi extraordinaire la mortalité des petits enfants, le danger d’infection pour les femmes qui enfantent, et même à prolonger d’un nombre considérable d’années la durée de vie moyenne de l’homme de la culture ? Et à ces bienfaits, que nous devons à cette ère si décriée des progrès scientifiques et techniques, nous pouvons encore en ajouter toute une longue série ; mais voici que la voix de la critique pessimiste se fait entendre et rappelle que la plupart de ces satisfactions suivent le modèle de ce « contentement à bon marché » qui est préconisé dans une certaine anecdote. On se procure cette jouissance en sortant une jambe nue de la couverture par une froide nuit d’hiver pour ensuite la rentrer. S’il n’y avait pas de chemin de fer pour surmonter les distances, l’enfant n’aurait jamais quitté sa ville natale, on n’aurait pas besoin de téléphone pour entendre sa voix. (…) A quoi nous sert la réduction de la mortalité infantile, si précisément elle nous impose la plus extrême retenue dans la procréation, de sorte que dans l’ensemble nous n’élevons, malgré tout, pas plus d’enfants que dans les temps antérieurs au règne de l’hygiène (…) ? Et enfin, à quoi bon une longue vie, si elle est pénible, pauvre en joies et si chargée de souffrances que nous ne pouvons accueillir la mort qu’en rédempteur ? Merci d'avance !
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