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melaniiiie

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  1. Bonjour j’ai écris cette dissertation et j‘aimerais savoir si elle est cohérente. J’ai eu 10/20 « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin » dit Voltaire dans son ouvrage Candide. Cette citation implique que le travail est pour l’Homme une chose bonne qui l’occupe, l’éloigne d’une certaine immoralité et comble ses besoins. Par définition, un travail est associé à une certaine pénibilité, cela est du à son étymologie latine. Pourtant, cela n’est pas suffisant car le travail ne peut pas être réduit à une étymologie incertaine. De plus, le mot travail est difficilement définissable si l’on prend en compte que tout n’est pas travail et que ce dernier n’est pas réductible à une activité salariée ou rémunérée, il y a donc une idée d’effort derrière le travail. Un travail est une médiation entre H et nature qui est nécessaire biologiquement. Mais alors dans ce cas, que produit le travail ? Philosophiquement, il serait la médiation entre l’H et la nature et serait une nécessité biologique permettant sa conservation. Néanmoins, il faut déterminer quel est le résultat du travail, donc ce qu’il produit, si c’est une production matérielle ou plutôt immatérielle, si il permet à l’homme de s’émanciper ou bien l’en empêche. Mais si le travail permet à l’Homme l’émancipation et l’épanouissement, pourquoi beaucoup de travailleurs perçoivent le travail comme une aliénation ? Si le travail est une nécessité biologique pour l’homme, nous rend il humain ou au contraire nous déshumanise-t’il ? Y a t’il une obligation morale dans le travail qui pousse lHomme à sacrifier le loisir pour se produire lui même ? Pour y répondre, nous étudierons dans un premier temps que le travail est nécessaire à l’Homme, puis nous verrons qu’il est une obligation morale qui humanise l’Homme et enfin nous nous focaliserons sur le travail comme complice de l’aliénation de l’Homme par la société capitaliste. Le travail est aujourd’hui omniprésent dans nos sociétés et est synonyme d’intégration et d’indépendance. Pourtant, cela n’a pas toujours été le cas. En excluant l’activité salariée inventée récemment, le travail a toujours existé dans l’humanité. Pendant la période de l’Antiquité, le travail n’était pas du tout perçu comme aujourd’hui car il était associé aux esclaves. En effet, le travail n’était pas valorisé pour les habitants de la Cité et était réservé aux esclaves qui étaient donc aliénés. Apart les esclaves, tous les autres citoyens avaient le droit au loisir. Dans cette société, le temps libre était valorisé et parti intégrante de leur vies. Travailler n’était donc pas un besoin mais une dévalorisation. Selon la genèse biblique, le travail est lui aussi dévalorisé. En effet, Adam et Ève ayant commis le péché originel furent condamné à l’expulsion de l’Eden où ils n’avaient nullement besoin de travailler pour subvenir à leur besoins. Sur Terres ils sont alors condamnés à travailler pour combler leurs besoins primaires. Le travail est alors vu comme une malediction et un châtiment. Pourtant, le travail est pour l’Homme une condition majeure de sa conservation. En effet, le travail est un outil de médiation entre l’Homme et la nature, ce dernier impose une transformation à la nature pour combler ses besoins. Cela implique que sans travail, on ne peut pas vivre correctement et donc la conservation n’est pas possible. Alors le travail est la condition d’existence de l’Homme et ce qui fait en sorte de perpétuer l’espèce humaine. Pourtant, nous pouvons déceler une certaine absurdité dans le travail. En outre, si il est nécessaire pour combler les besoins de l’Homme, ces besoins se remettent sans cesse durant toute la vie. Alors le travail serait répétitif et vide de sens si il avait seulement pour but la conservation. La nécessité du travail n’est alors pas que biologique mais aussi morale et psychique. Alors, est il envisageable que le travail qui n’est pas alors seulement une nécessité biologique permette à l’homme de devenir Homme ? Tout en sachant que les animaux n’ont pas besoin de travailler car sont dotés d’un instinct qui permet la perfection de leurs actions, l’Homme même en tant qu’animal est dépourvu d’instinct et doit donc travailler pour se détacher de l’animalité. Même si le travail est pénible pour l’Homme, il est nécessaire pour l’entretien du corp. Cet effort que chacun fait permet de supprimer l’oisiveté. Mais comment approuver cela tout en sachant que la pénibilité du travail de certain est vue comme une aliénation et détruit le corps morceaux par morceaux ? Certes, le travail n’a pas seulement pour but la conservation de l’Homme mais aussi lui permet de se sentir intégré à la société et donc à ses semblables. Nous pouvons constater que dans nos sociétés le travail est primordial tandis que le chômage est dévalorisé. En effet, les chômeurs sont souvent considérés comme des personnes fainéantes par une partie de la population. Il y a un certain taboo du chômage selon lequel une personne se retrouvant sans emploi serait inutile à la société et perçue comme un poids. C’est la raison pour laquelle certains ont hontes d’être sans emploi et sentent sur eux une pression et des regards qui s’abattent sur leur condition. Alors, ils cherchent à tout pris à travailler pour ne plus se sentir juger et se rendre utile. Aussi nous pouvons dire que le travail humanise l’Homme de part l’inclusion sociale qu’il permet mais aussi d’autres bénéfices. En effet il développe des facultés faisant entièrement partie de la culture. Par le travail et les techniques que l’H développe il va ainsi transmettre ses facultés aux nouvelles générations. Alors le travail ne produit pas seulement des objets matériels mais en produisant des techniques et de la culture, l’Homme se produit lui même. Comme l’a exprimé Voltaire dans Candide, l’ennui est considéré comme néfaste pour l’Homme et donc son devoir moral est de le combler et de l’annuler en travaillant. Mais en quoi le travail évite l’ennui ? En travaillant c’est à dire en produisant un effort pour réaliser une tâche voulue, l’Homme est attelé à une tâche et ne peut donc pas s’ennuyer car il est occuper à la réaliser. Aussi, en travaillant, la fainéantise disparaît car les ambitions qui pousses une personne à produire ce qu’il souhaite sont plus fortes que la paresse. En travaillant, l’Homme trouve le moyen de se rendre utile et sors alors de la spirale du jugement des autres. Il y trouve également une certaine satisfaction qui le pousse à travailler encore plus. Néanmoins, ne pouvons nous pas soupçonner cette soi disant satisfaction d’être une forme d’instrumentalisation du capitalisme pour produire encore plus en exploitant des travailleurs aliénés ? L’un des but majeurs du capitalisme est la production de masse et le profit supérieur au coup de production. Mais pour pouvoir réaliser ce but, les grandes sociétés dépendent de travailleurs qui doivent se dévouer à leur travail pour maintenir la production stable. Tout en sachant les conditions dans lesquelles travaillent les employés, on en peut absolument pas dire que leur travail leur permet une émancipation intellectuelle mais les en empêches. En effet, en aliénant les travailleurs et en les manipulant pour qu’ils réalisent des tâches ingrates. Cette exploitation rend les Homme condamnés à leur propre sort. Cette idée est alors contraire au fait que l’Homme de produirait lui même car en lui retirant sa liberté, le capitalisme enchaîne et produit lui même des automates conditionnés à obéir. Dans la société capitaliste, l’Homme devient alors le produit d’une aliénation. Selon Marx "Le règne de la liberté commence seulement à partir du moment où cesse le travail dicté par la nécessité." Mais si on prend le cas des travailleurs exploités dans des usines et souffrant de mauvaises conditions de travail, cela impliquerais que ces travailleurs ne sont pas libre tant qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’aller travailler. En effet, le salaire qui leur est donné, aussi misérable soit il, les aide à subvenir à leurs besoins et sans cela, l’issu ne peut être que fatale. Cela participe à l’esclavage moderne mené par les grandes entreprises, c’est autrement dit la malediction du travail qui transparaît. Pour trouver un moyen de maintenir les travailleurs à leurs places, les entreprises trouvent un moyen pour compenser leur dur labeur. En effet, les pauses participent de l’aliénation du travailleur, il va se retrouver avec ses collègues pour consommer un café et cela va lui faire oublier pendant un court instant ce qu’il endure. Ces petits plaisirs de la journée n’effacent en rien la pénibilité et les difficultés auxquelles ils doivent faire face, mais c’est une autre forme de manipulation qui permet de ne pas rendre fou les travailleurs et surtout de les maintenir à leur poste sans encombre. Alors, le seul moyen pour sortir les produits de leur aliénation est inévitablement la révolte ou la grève. Pour conclure, nous avons vu que le travail permet à l’Homme l’émancipation et donc l’indépendance. Il éloigne l’ennui et fait parti de la culture puisqu’il permet à l’Homme de mettre en forme sa pensée et de la transmettre à la matière. Pour autant, lorsque la personne qui travaille depend d’un travail aliénant, cela ne lui permet pas l’émancipation mais l’en empêche. Nous constatons donc des limites dans l’idée que le travail produit l’Homme. Dans une certaine mesure cela permet à l’Homme l’humanisation mais si aucunes limites ne sont établies, l’homme dans son travail peut devenir un produit lui même et est donc éminemment déshumanisé. Les produits du travail sont alors multiples, matériels ou immatériels mais il n’y a pas d’objets spécifiques, l’Homme peut se produire lui même par il est un être de culture contrairement à l’animal.
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