et j'ai mis pour la suite : Au début de cet essai, Montaigne digresse autant car il veut d’abord montrer le vrai sens du mot « barbare » qu’il estime ne pas être propre aux Tupinambas, en effet en prenant un exemple antique ( les paroles du roi Pyrrhus, ligne 1), il donne la véritable définition de ce mot d’après les Grecs : lignes 3-2 « Je ne sais, dit-il, quels barbares sont ceux-ci (car les Grecs appelaient ainsi toutes les nations étrangères […] ». Ensuite, Montaigne cherche à trouver l’origine de cette nouvelle découverte, de ce nouveau peuple, en citant du Platon (qui cite Solon), il raconte la célèbre histoire de l’île nommée Atlantide qui a été engloutie par le déluge et émet l’hypothèse de manière implicite que cette île serait peut être ce nouveau monde dans lequel habitent ces Indiens. Lignes 49-50-51 : « Mais il n’y a pas grandes apparence que cette île soit ce monde nouveau que nous venons de découvrir car elle touchait quasi l’Espagne […] ». Puis il continu ces recherche en citant un « autre témoignage de l’Antiquité », cette fois-ci Aristote, qui parle dans ces textes de la découverte de la part des Carthaginois, d’une île fertile, parfaite pour y vivre. Mais après avoir raconté ce récit, il rejette encore cette hypothèse avec ligne 92-93 : « Cette narration d’Aristote n’a non plus d’accord avec nos terres neuves ». Puis pour finir, après avoir raconté ces deux récits, Montaigne raconte la façon de faire des « hommes simples et grossiers » et des « fines gens » en matière de témoignages et de découvertes, en effet selon lui, seules les personnes ayant vus de leur propres yeux les divers endroits sont aptes à raconter leurs témoignages, on le voit lignes 108-109-110 : « Il nous faudrait des topographes qui nous fissent narration particulière des endroits où ils ont été. ». Montaigne au début de son essai tente d’introduire le cas des Tupinambas en prenant divers récits comme exemple, pour rendre son propos plus crédible, notamment pour définir le vrai sens du mot « barbare » pour enlever en premier temps les préjugés ancrés dans les idées des lecteurs.