boudchou88 Posté(e) le 21 octobre 2004 Signaler Posté(e) le 21 octobre 2004 BOnjour tt le monde! Je suis tte nouvelle ! G une gros souci , en fait j'ai une dissertation en philosophie pour vendredi sur Le moi s'identifie t'-il à la conscience ? J'ai déjà mes deux premières parties cependant je voudrais en rajouter une 3éme : I) Le moi et la conscience sont des alliés II) La conscience a des limites et comme III) ça me disait de mettre : Le moi est le résultat d'un conflit intérieur Mais je ne sais pas quoi mettre ds cette partie sans me répéter ! Sil vous plait donné moi des idées ce serait vraiment gentil !! J'attends vos réponses !! Ecrivez-moi! Merci d'avance et gros bisous ! :P
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 21 octobre 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 21 octobre 2004 http://philia.online.fr/txt/niet_008.php Les philosophes ont coutume de parler de la volonté comme si c'était la chose la mieux connue du monde ; Schopenhauer a même laissé entendre que la volonté était la seule chose qui nous fût réellement connue, entièrement et totalement connue, sans surplus et sans reste ; mais il me semble toujours que Schopenhauer, dans ce cas comme dans d'autres, n'a fait que ce que font d'habitude les philosophes : il a adopté et poussé à l'extrême un préjugé populaire. La volonté m'apparaît avant tout comme une chose complexe, une chose qui n'a d'unité que son nom, et c'est dans cette unicité du nom que réside le préjugé populaire qui a trompé la vigilance toujours en défaut des philosophes. Pour une fois, soyons donc plus circonspects, soyons moins philosophes, disons que dans toute volonté il y a d'abord une pluralité de sentiments, le sentiment de l'état dont on veut sortir, celui de l'état où l'on tend, le sens de ces directions elles-mêmes, "à partir d'ici", "pour aller là-bas", enfin une sensation musculaire accessoire qui même sans que nous remuions bras ni jambes, entre en jeu comme machinalement sitôt que nous nous mettons à vouloir. De même que le sentir, et un sentir multiple, est évidemment l'un des ingrédients de la volonté, elle contient aussi un penser ; dans tout acte volontaire, il y a une pensée qui commande ; et qu'on ne croit pas pouvoir isoler cette pensée du vouloir pour obtenir un précipité qui serait encore de la volonté . En troisième lieu, la volonté n'est pas uniquement un complexe de sentir et de penser, mais encore et avant tout un état affectif, l'émotion de commander dont nous avons parlé plus haut. Ce qu'on appelle le "libre arbitre" est essentiellement le sentiment de supériorité qu'on éprouve à l'égard d'un subalterne. "Je suis libre, c'est à lui d'obéir", voilà ce qu'il y a au fond de toute volonté, avec cette attention tendue, ce regard direct fixé sur une seule chose, ce jugement absolu : "A présent, ceci est nécessaire, et rien d'autre", la certitude qu'on sera obéi, et tout ce qui constitue encore l'état d'âme de celui qui commande. Vouloir, c'est commander en soi à quelque chose qui obéit ou dont on se croit obéi. Mais que l'on considère à présent l'essence la plus singulière de la volonté, cette chose si complexe pour laquelle le vulgaire n'a qu'un seul nom : s'il arrive que dans un cas donné nous soyons à la fois celui qui commande et celui qui obéit, nous avons en obéissant l'impression de nous sentir contraints, poussés, pressés de résister, de nous mouvoir, impressions qui suivent immédiatement la volition ; mais dans la mesure où nous avons d'autre part l'habitude de faire abstraction de ce dualisme, de nous tromper à son sujet grâce au concept synthétique du "moi" toute une chaîne de conclusions erronées et par suite de fausses évaluations de la volonté elle-même viennent encore s'accrocher au vouloir. Si bien que celui qui veut, croit de bonne foi qu'il suffit de vouloir pour agir.
boudchou88 Posté(e) le 22 octobre 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 22 octobre 2004 Tu croyes que ça à un sens de parler de la volonté dans ma dissertation qui je le rapelle a pour sujet : le moi s'indentifie t'-il à la conscience ? SI je mets ce que tu m'as écris sansid3 je ne vois aucunement aparaître le mot 'moi' ou encore 'conscience' donc j'ai peur d'être hors-sujet ..... ça me laissse perplexe , je pense que je ne le mettrai pas dans ma dissert, c'est très interressant mais par pour ce sujet je pense.... Merci bcp quand même sansid3 !!!!! Mais je crois que je vais rester à mes 2 parties pour être sûre de ne pas faire hors-sujet ! EN tt cas merci sansid3 pour ce tuyau !!!!!!!!! Gros bisous !!!! A bientôt !! BOudchou88 :P
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 22 octobre 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 22 octobre 2004 tu disais:le moi resultat d'un conflit interieure. Je pensais que tu parlais de l'action, et le moi a l'impression de diriger ses actions grace a la volonte, hors cette volonte est en fait le resultat d'un conflit interieure, je pensais donc que l'on parlait de la meme chose.
boudchou88 Posté(e) le 22 octobre 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 22 octobre 2004 et bien non, ce que tu m'as dit ne correspond pas à la réponse attendue dans ma dissertation donc je ferais un hors-sujet mais en tt cas ça me sera très utile pour la suite !! Merci bcp !! Bisous !!!!! Boudchou88
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