fannytahiti Posté(e) le 8 octobre 2004 Signaler Posté(e) le 8 octobre 2004 je suis en terminal L et j'étudie le livre perceval ou le roman du graal de chrétien de troyes. je dois répondre a la question suivante: dans quel mesure peut on parler de réalisme dans l'oeuvre? bonne question!!! pouvez vous m'aider? merci
E-Bahut clems Posté(e) le 8 octobre 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 8 octobre 2004 on a déjà parlé de Perceval récemment, tu as regardé sur le forum? j'ai eu ce sujet en DEUG II mais j'ai eu 6! 1) La "matière de Bretagne" : la légende arthurienne dans le Conte du Graal 2) La chevalerie et la tradition épique dans le Conte du Graal 3) La présence de la littérature courtoise dans le Conte du Graal est-ce que ça correspond à ta lecture? vu que pratiquement tout est merveilleux, qu'est-ce qui te paraît appartenir au monde réel?
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 8 octobre 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 8 octobre 2004 je pense que l'histoire est suppose se passer bien avant la periode ou elle est ecrite, mais les habillement, armes, descriptions de batailles, la court etc est plutot une description de la societe de l'auteur.
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 8 octobre 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 8 octobre 2004 dans quelle mesure "Dans quelle mesure" on peut déjà dire qu'il y a matière à discussion donc 1 /plan: thèse - antithèse = le plus simple ( ou l'inverse) 2/ thèse -antithèse (ou l'inverse) - synthèse plus trapu car plus nuancé
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 9 octobre 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 9 octobre 2004 fannitahiti, ou est tu????? nous discutons sans toi. Viens vite nous rejoindre Clems: je pense qu'à l'époque c 11-12e, la tradition épique était ancrée dans un système de pensée traditionnel et ne constituait pas le merveilleux à proprement parler. en plus, perceval est l'un des seuls, voire le seul chevalier de chrétien de troyes à être caractérisé normalement, humainement. il est chevalier de par son rang, mais n'est pas brave, ne réussit pas à répondre aux attentes d'une société féodale chevaleresque. sa mère meurt, arthur lui court après pendant tt le roman, il ne pose pas la question à propos de la lance. à part de nombreux passages stylisés, les aventures de perceval sont très réalistes. non? tu trouves pas?
fannytahiti Posté(e) le 10 octobre 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 10 octobre 2004 je vous remercie bcp !!!vous m'avez donnée pleins d'idées maintenant il ne me reste plus qu'a les mettre en ordre!!!mais heu le truc c'est que la prof a ajouté une autre question c'est "quels roles chrétien de troyes attibue t'il à gauvin dans l'oeuvre?" alor bon si vous avez quelques idée n'hésitez pas sinon tanpis vous m'avez déja bcp aidé!
E-Bahut clems Posté(e) le 10 octobre 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 10 octobre 2004 je dirai intermédiaire. Scène 3 : L'entêtement de Perceval Deux scènes parmi d'autres. Un protocole de travail suggéré par l'ASH. Un bain de paroles "signifiantes", saisissant comme "en oblique" le musement du comateux.. Dans le "Conte du Graal", de Chrétien de Troyes (V.4140 sq), Percevax muse sur trois gouttes de sang sur la neige qui lui évoquent sa mie. Son musement durera tant que dureront les traces. Arrive Kex, chevalier du roi Arthur, qui lui demande de venir avec lui. Percevax, furieux d'être ainsi dérangé, combat le gêneur qui fuit sous les coups. Percevax continue à muser. Puis Gauvin "se tret vers lui tote une voie anblant, sanz fere nul felon sanblant, et dit : «Sire, je vos eüsse salué, se autel seüsse vostre cuer com je faz le mien. Mes tant vos puis ge dire bien que ge suis messages le roi ; il vos mande et dit par moi que vos alez parler a lui.»". Et Percevax se laisse entraîner. Le ton de Gauvin et l'absence de ruse l'ont convaincu. c obscur et écrit en ancien français, désolée. en gros, qd Perceval se souvient de Blanchefleur, sa douce, en contemplant les gouttes de sang, Keu n'arrive pas à le tirer de sa rêverie alors q Gauvain réussit. il représente le médiateur du roi et réussit par la parole à entraîner Perceval (en opposition à l'usage de la force par Keu). donc, réflexion sur le pouvoir de la parole, etc.
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 10 octobre 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 10 octobre 2004 mais toi, quelle est ta position dans ce debat? les aventures de perceval sont elles realistes? le site versaille a deux textes http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/Lettres/octl.htm Ce site suggere que gauvin est le parfait chevalier http://gondolin.hist.liv.ac.uk/~azaroth/university/cdt.html qu'en penses tu?
fannytahiti Posté(e) le 12 octobre 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 12 octobre 2004 mais pour la question du réalisme vous pensez que la prof veut dire que c'est une oeuvre réaliste et alors elle nous demande pourquoi ou bien elle nous demande de dire si elle est réaliste ou non? a ce momen là je peux faire un plan du type thèse, antithèse masi si ds la question elle insinue déjà que l'oeuvre est réaliste quel peut etre mon plan pr répondre?
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 12 octobre 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 12 octobre 2004 Je pense que dans quelle mesure invite a une discution tandis que de quelles facons invite a une description.
E-Bahut clems Posté(e) le 12 octobre 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 12 octobre 2004 juste pour le plan, l'accent est quand même mis sur le réalisme, donc il va falloir le démontrer de façon plus appuyée. ce n'est pas évident au premier abord de dire que perceval est un roman réaliste, tandis que l'on s'accordera plus volontiers sur l'aspect merveilleux. le but est quand même de dire réellement ce que tu en penses, avec tes arguments. de tte façon, si tu n'es pas persuadée de ce que tu écris, ton devoir ne tiendra pas la route. mieux vaut se tromper et argumenter, quitte à ce que la prof ne soit pas d'accord!
E-Bahut experiment Posté(e) le 13 octobre 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 13 octobre 2004 Bonjour J'étudie moi aussi cette oeuvre. Au sujet de ta seconde question :"quels roles chrétien de troyes attibue t'il à gauvin dans l'oeuvre?" D'après mon prof, Gauvain est le modèle, c'est le prof et Perceval l'élève, élève qui dépassera très vite le maître. Si tu veux d'autres précisions ou des arguments, n'hésites pas, j'espère qu'il n'est pas trop tard. Bon courage
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 13 octobre 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 13 octobre 2004 Un site interessant? Ce parcours à rebours met aussi en question, à travers le neveu du roi Arthur, les valeurs du monde qu'il incarne. Gauvain «tourne en rond», ne change pas, les aventures ne lui échoient plus et ne façonnent plus son destin. Héros figé, prévisible, Gauvain devient protagoniste d'un récit qui risque lui aussi de devenir prévisible, aux contours fixes. C'est pourquoi l'ingéniosité de Chrétien lui opposera l'amant de la reine Guenièvre dans Le Chevalier de la Charrette (n'oublions pas que dans ce roman Gauvain arrive toujours après Lancelot) et surtout le nouveau venu qu'est Perceval dans Le Conte du Graal. Ce parcours à l'envers de Gauvain ne reçoit toute sa signification que lorsqu'on le compare à celui de Perceval: le héros nice «s'arrache» au monde maternel, Gauvain y retourne. Perceval connaît une triple initiation (à la chevalerie, à l'amour et au Graal), Gauvain perd progressivement sa qualité d'inité, ne fût-ce qu'au code de perfection chevaleresque et courtoise. D'ailleurs, dans la seconde partie du roman, c'est justement son statut de chevalier et le code d'honneur et d'amour qui le sous-tendent qui sont mis en question. D'autre part, n'oublions non plus la situation paradoxale de Gauvain qui va adouber deux cents nouveaux chevaliers "vaslets et chenus" au Château des Dames.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.