kabyledu59 Posté(e) le 4 octobre 2004 Signaler Posté(e) le 4 octobre 2004 bonjour donc voilà je bloque surt l interpretation d'une phrase ce n'est pas un dm ni un ds ou koi mais une reflexion pr el cours suivante donc on a etudié un texte de schopenhauer sur le désir et la satisfaction on en a deduit que le desir est assimilé au besoin c un supplice de tantale etc puis le pauvre ns a dit cette phrase: " Le désir d'etre heureux c'est une forme dévoyée du pouvoir" et il ns a demandé de chercher une interprétation à cette phrase or j'ai refléchi etc et je ne trouve pas moi je ss bloquée g obtenu de tres bonn note en philo depui septembre et j'avoue que cette phrase me bloque dc pourriez vs m'aider pr une interpretation merci
kabyledu59 Posté(e) le 4 octobre 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 4 octobre 2004 DSL J4AI fais uen faute de frappe c'est :" le désir d'etre heureux c'est une forme dévoyée du vouloir" et non du pouvoir-
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 4 octobre 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 4 octobre 2004 google!!!! our saisir l'essence du monde, il faut donc rentrer en nous-mêmes et nous découvrons alors que notre être se manifeste, s'affirme comme Volonté. Schopenhauer en vient à conclure qu'on peut généraliser cette découverte, d'abord par analogie au monde animal, ensuite au monde inorganique. Le monde entier va être pensé comme Volonté, ce qui est la meilleure approximation que le sujet connaissant puisse atteindre de la chose en soi. Tout dans l'univers (minéraux, végétaux, animaux), les êtres vivants comme toutes les forces chimiques et physiques sont animés de volonté. À l'opposition classique âme / corps, Schopenhauer substitue la dualité Volonté / Intellect. Ainsi, mon intellect par lequel je me représente le monde n'est nullement premier. Des premières ébauches d'intelligence apparaissent chez l'animal et elle se développe vraiment chez l'homme par le langage mais tout en restant au service du vouloir-vivre qui, lui, est premier. Il faut bien voir que la Volonté chez Schopenhauer n'a rien à voir avec le libre arbitre. Elle est la puissance aveugle de la vie, sans fondement et surtout sans intention ou finalité qui fait de l'homme un jouet inconscient de ce qui l'anime. Elle s'affirme à travers une multitude de phénomènes, dans une lutte aveugle pour la vie sans ordre préétabli puisqu'il n'existe aucun plan divin (Dieu n'existe pas). La Volonté n'en est pas moins une : c'est la même volonté qui se manifeste partout et, du reste, la multiplicité, la diversité, l'individualité ne concernent que les phénomènes. Le principe d'individuation est une illusion. Le libre arbitre n'existe pas. Nous sommes en fait les esclaves du vouloir-vivre. Pour le dire autrement, l'homme est esclave du désir et oscille entre la souffrance (quand le désir est encore insatisfait) et l'ennui (après la satisfaction). Notre existence est toujours insatisfaite puisque la volonté ne veut rien d'autre que sa propre affirmation. Elle ne veut en somme que vouloir. La philosophie de Schopenhauer est un pessimisme. La souffrance est notre condition. L'amour lui-même n'est qu'une manifestation du vouloir-vivre. Certes le monde n'est pas dénué de sens (s'il est sans cause et sans fin puisque Dieu n'existe pas, néanmoins la volonté le rend intelligible), mais il est de tous les mondes possibles le plus mauvais. au vouloir-vivre, le remède radical reste l'ascétisme qui est bien une non-volonté, le refus des biens de ce monde, la fusion dans le néant. Seul l'ascète accède à la liberté car seul il a vaincu l'égoïsme. Il rompt avec la Volonté grâce à une connaissance parfaite de l'essence du monde. L'homme clairvoyant annihile la Volonté dans le renoncement. Il renonce aux désirs. Il choisit la mortification pour vaincre le vouloir-vivre.
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