Nyrhissa Posté(e) le 12 avril 2004 Signaler Posté(e) le 12 avril 2004 Bonjour , Le profeseur de française nous ademander de faire un commentaire composé sur la premiere lettre du dernier jour d'un condamné , j'ai beaucoup d'idées mais je n'arrive pas a trouver le nom des parties ou sous parties ...pouvez vous m'aider ? Voici le texte : " Condamné à mort ! Voilà cinq semaines que j'habite avec cette pensée, toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids ! Autrefois, car il me semble qu'il y a plutôt des années que des semaines, j'étais un homme comme un autre homme. Chaque jour, chaque heure, chaque minute avait son idée. Mon esprit, jeune et riche, était plein de fantaisies. Il s'amusait à me les dérouler les unes après les autres, sans ordre et sans fin, brodant d'inépuisables arabesques cette rude et mince étoffe de la vie. C'étaient des jeunes filles, de splendides chapes d'évêque, des batailles gagnées, des théâtres pleins de bruit et de lumières, et puis encore des jeunes filles et de sombres promenades la nuit sous les larges bras des marronniers. C'était toujours fête dans mon imagination. Je pouvais penser à ce que le voulais, j'étais libre. Maintenant, je suis captif. Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée. Une horrible, une sanglante, une implacable idée ! Je n'ai plus qu'une pensée, qu'une conviction, qu'une certitude: condamné à mort ! Quoi que je fasse, elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un spectre de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chassant toute distraction, face à face avec moi misérable, et me secouant de ses deux mains de glace quand je veux détourner la tête ou fermer les yeux. Elle se glisse sous toutes les formes où mon esprit voudrait la fuir, se mêle comme un refrain horrible à toutes les paroles qu'on m'adresse, se colle avec moi aux griffes hideuses de mon cachot; m'obsède éveillé, épie mon sommeil convulsif, et reparaît dans mes rêves sous la forme d'un couteau. Je viens de m'éveiller en sursaut, poursuivi par elle et me disant: —Ah ! ce n'est qu'un rêve ! —Hé bien ! avant même que mes yeux lourds aient eu le temps de s'entrouvrir assez pour voir cette fatale pensée écrite dans l'horrible réalité qui m'entoure, sur la dalle mouillée et suante de ma cellule, dans les rayons pâles de ma lampe de nuit, dans la trame grossière de la toile de mes vêtements, sur la sombre figure du soldat de garde dont la giberne reluit à travers la grille du cachot, il me semble que déjà une voix a murmuré à mon oreille: Condamné à mort ! " Merci de m'accorde de votre temps !!!!
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 13 avril 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 13 avril 2004 c'est une argumentation contre la peine de mort Mais je pense que tu dois montrer comment l'auteur s'y prend. Il montre un individu en particulier, et qui souffre. La premiere partie permet au lecteur de s'identifier au lecteur, pour ensuite craindre avec lui l'execution.
salombo Posté(e) le 23 avril 2004 Signaler Posté(e) le 23 avril 2004 au bac blanc nous avions un commentaire à faire sur ce texte et je l'ai à peu près rèussi (javais eu 14) voici les parti que j'ai mise : I) Les différents registres utilisés A- patétik B- Tragique II) La "description" de la condamnation ( à reformuler car c'est maladroit) et enfin III) Les intentions de l'auteur ( il dénonce la condamnation à mort, le codamné est mort avant sa peine, il est déshumanisé et il veut prouver que la condamntion à mort n'est pas la meilleure solution... ) voilà j'éspère que sa t'aidera et que ce n'est pas trop tard!
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