ohan Posté(e) le 28 mars 2004 Signaler Posté(e) le 28 mars 2004 Bonjour, Je dois répondre à certaines questions concernant ce poème de Claude Roy : ____________________________________________________________________ Matinée de printemps Souvenir de mai 1982 La petite araignée épeire entre deux tiges du rosier travaille à sa toile Elle en a le plan clair dans sa tête Elle m'ignore visiblement Nous ne sommes pas en relations Les hirondelles retour du Caire reconstruisent leur nid éboulé J'aimerais pouvoir les reconnaître Sont-elles les mêmes que l'an dernier ? Elles ont l'air de m'accepter Mais nos rapports restent lointains Tu lis dans un fauteuil de toile corps au soleil tête à l'ombre J'ai déjà lu le livre que tu lis Parfois j'entre dans tes pensées et parfois je reste dehors Nous avons de très tendres liens L'araignée l'hirondelle toi moi et la chatte grise qui rôde dans l'herbe le même espace le même soleil le même temps Tout se tient D'accord Mais tout est pourtant assez différent Paris, novembre 1982 ____________________________________________________________________ 1) Quelle est la valeur du présent de l'indicatif ? J'hésite pour cette question entre présent de narration et passé proche 2)Etudiez la structure de ce poème. Quelle progression remarquez-vous ? Je pense à la progression à thème éclaté. Est-ce possible ? J'espère que vous allez me répondre. Merci
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