jeanyves Posté(e) le 8 novembre 2020 Signaler Posté(e) le 8 novembre 2020 Art poétique mutin Il n'y a qu'un seul moyen de se libérer des poèmes hygiéniques décrottés Rugir sans répit Se relire cent fois avant chaque virgule ridicule La fin est plus féroce que le début Elle part en claquant les portes et en les pulvérisant Ni femmes ni fleurs ni couronnes Ébranler sauvagement tout essai de s'asseoir sur la chaise percée du Cénacle Tabernacle Piétiner toute idole et ses prêtres aux rictus purulents Il importe que l'oscillation du texte poétique se nourrisse d'un déséquilibré à toute épreuve Pas de normalité ni de normalisation Bâillonner la petite bouche Dépasser l'envers de tout cri d'horreur insondable Étouffer la paix intérieure et son aura narcotique Inconfort parfait Dérèglement de l'attention d'où jaillira le poème libre de contrainte de préméditation ou d'écriture automatique Rayer Traquer Bouleverser Mutiler Trébucher Dévaster les barrages Je ne vous promets que du feu et des cendres Essayez de dompter ma dure Poésie Crucifiée ! Car ce n'est pas moi qui sévis mais ELLE dont je ne suis que Témoin et Valet Paul Valet, Paroxysmes, 1988 Pouvez-vous m'aider à trouver les axes de travail de ce texte ? Je dois rédiger un commentaire.
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