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Bonjour, je dois rendre une intro de commentaire de texte pour demain, je lai déjà faite. Est ce que quel qu'un peut me dire ce qui ne vas pas? svp

INTRO DE COMMENTAIRE :

Guy de Maupassant est un auteur littéraire du 19e siècle. Il se situe dans le mouvement réaliste (vers 1850-1890). Où la nature des hommes, de la société sont laissé tel qu’ils sont. Pour laisser place à la réflexion de grands artistes tel que Zola ou Flamber, qui ont d’ailleurs étaient les disciples de Maupassant. Celui-ci a écrit plus de 300 nouvelles et 6 romans ainsi que des récits de voyages ou des comptes fantastiques. Il est né en 1850 en Normandie où il y passa son enfance et une partie de son adolescence, auprès de sa famille dite bourgeoise. Les habitants de cette région inspirent certaines de ces œuvres, comme dans l’œuvre étudié, « une partit de campagne ». Maupassant connu un grand succès entre 1880 et 1890, avec Boule de Suif publier en 1880 faisant son plus grand succès littéraire, ou avec La parure de 1884 ou encore avec La Maison des Tellier où « une partit de campagne » en fait partit.

La maison des Tellier publier en 1881  est un recueil de nouvelles écrit par Maupassant racontant des nouvelles se passant en Normandie surement inspiré de son enfance en Normandie. Le recueil est composé de 8 nouvelles dont « Une partie de Campagne ». « Une partit de campane » raconte une journée, où une mère et sa fille vont voir l’amour et le plaisir dans les bras de 2 canotiers.

Par conséquent nous allons nous demander comment Maupassant représente les personnages à travers son récit.

Ainsi nous montrerons tout d’abord comment l’auteur de La Maison des Tellier critique la bourgeoisie. Et enfin comment il représente les portraits des différents membres de la famille.

TEXTE

"Une Partie de Campagne" Maupassant

On avait projeté depuis cinq mois d’aller déjeuner aux environs de Paris, le jour de la fête de Mme Dufour, qui s’appelait Pétronille. Aussi, comme on avait attendu cette partie impatiemment, s’était-on levé de fort bonne heure ce matin-là.
M. Dufour, ayant emprunté la voiture du laitier, conduisait lui-même. La carriole, à deux roues, était fort propre ; elle avait un toit supporté par quatre montants de fer où s’attachaient des rideaux qu’on avait relevés pour voir le paysage. Celui de derrière, seul, flottait au vent, comme un drapeau. La femme, à côté de son époux, s’épanouissait dans une robe de soie cerise extraordinaire. Ensuite, sur deux chaises, se tenaient une vieille grand-mère et une jeune fille. On apercevait encore la chevelure jaune d’un garçon qui, faute de siège, s’était étendu tout au fond, et dont la tête seule apparaissait.
Après avoir suivi l’avenue des Champs-Élysées et franchi les fortifications à la porte Maillot, on s’était mis à regarder la contrée.
En arrivant au pont de Neuilly, M. Dufour avait dit : « Voici la campagne enfin ! » et sa femme, à ce signal, s’était attendrie sur la nature.
Au rond-point de Courbevoie, une admiration les avait saisis devant l’éloignement des horizons. À droite, là-bas, c’était Argenteuil, dont le clocher se dressait ; au-dessus apparaissaient les buttes de Sannois et le Moulin d’Orgemont. À gauche, l’aqueduc de Marly se dessinait sur le ciel clair du matin, et l’on apercevait aussi, de loin, la terrasse de Saint-Germain ; tandis qu’en face, au bout d’une chaîne de collines, des terres remuées indiquaient le nouveau fort de Cormeilles. Tout au fond, dans un reculement formidable, par-dessus des plaines et des villages, on entrevoyait une sombre verdure de forêts.
Le soleil commençait à brûler les visages ; la poussière emplissait les yeux continuellement, et, des deux côtés de la route, se développait une campagne interminablement nue, sale et puante. On eût dit qu’une lèpre l’avait ravagée, qui rongeait jusqu’aux maisons, car des squelettes de bâtiments défoncés et abandonnés, ou bien des petites cabanes inachevées faute de paiement aux entrepreneurs, tendaient leurs quatre murs sans toit.
De loin en loin, poussaient dans le sol stérile de longues cheminées de fabrique, seule végétation de ces champs putrides où la brise du printemps promenait un parfum de pétrole et de schiste mêlé à une autre odeur moins agréable encore.
Enfin, on avait traversé la Seine une seconde fois, et, sur le pont, ç’avait été un ravissement. La rivière éclatait de lumière ; une buée s’en élevait, pompée par le soleil, et l’on éprouvait une quiétude douce, un rafraîchissement bienfaisant à respirer enfin un air plus pur qui n’avait point balayé la fumée noire des usines ou les miasmes des dépotoirs.
Un homme qui passait avait nommé le pays : Bezons.
La voiture s’arrêta, et M. Dufour se mit à lire l’enseigne engageante d’une gargote : « Restaurant Poulin, matelotes et fritures, cabinets de société, bosquets et balançoires. Eh bien ! madame Dufour, cela te va-t-il ? Te décideras-tu à la fin ? »

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