malinos Posté(e) le 3 mars 2004 Signaler Posté(e) le 3 mars 2004 Bonjour à tous. voila je m'adresse à vous car j'aurais besoin du commentaire composé du pouvoir des fables de Jean de La Fontaine. Je ne sais pa comment m'y prendre,quelles pistes choisir..........Si vous pouviez m'aider. .Merci d'avance Ci-dessous le texte
E-Bahut Teikos Posté(e) le 3 mars 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 3 mars 2004 Sur mon PC, le texte apparaît minuscule! Pourrais-tu au moins nous donner son titre ? Merci
E-Bahut Teikos Posté(e) le 3 mars 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 3 mars 2004 Désolé, je n'avais pas vu que le titre était déjà indiqué!
E-Bahut Teikos Posté(e) le 3 mars 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 3 mars 2004 LE POUVOIR DES FABLES. A MONSIEUR DE BARILLON. La qualité d'ambassadeur Peut-elle s'abaisser à des contes vulgaires ? Vous puis-je offrir mes vers et leurs grâces légères ? S'ils osent quelquefois prendre un air de grandeur, Seront-ils point traités par vous de téméraires ? Vous avez bien d'autres affaires A démêler que les débats Du lapin et de la belette, Lisez-les, ne les lisez pas ; Mais empêchez qu'on ne nous mette Toute l'Europe sur les bras. Que de mille endroits de la terre Il nous vienne des ennemis, J'y consens ; mais que l'Angleterre Veuille que nos deux rois se lassent d'être amis, J'ai peine à digérer la chose. N'est-il point encor temps que Louis se repose ? Quel autre Hercule enfin ne se trouverait las De combattre cette hydre ? et faut-il qu'elle oppose Une nouvelle tête aux efforts de son bras ? Si votre esprit plein de souplesse, Par éloquence et par adresse, Peut adoucir les cœurs et détourner ce coup, Je vous sacrifierai cent moutons : c'est beaucoup Pour un habitant du Parnasse ; Cependant faites-moi la grâce De prendre en don ce peu d'encens ; Prenez en gré mes vœux ardents, Et le récit en vers qu'ici je vous dédie. Son sujet vous convient, je n'en dirai pas plus : Sur les éloges que l'envie Doit avouer qui vous sont dus, Vous ne voulez pas qu'on appuie. Dans Athènes autrefois, peuple vain et léger, Un orateur, voyant sa patrie en danger, Courut à la tribune ; et d'un art tyrannique, Voulant forcer les cœurs dans une république, Il parla fortement sur le commun salut. On ne l'écoutait pas. L'orateur recourut A ces figures violentes Qui savent exciter les âmes les plus lentes ; Il fit parler les morts, tonna, dit ce qu'il put. Le vent emporta tout, personne ne s'émut ; L'animal aux têtes frivoles, Étant fait à ces traits, ne daignait l'écouter ; Tous regardaient ailleurs ; il en vit s'arrêter A des combats d'enfants, et point à ses paroles. Que fit le harangueur ? Il prit un autre tour. " Cérès, commença-t-il, faisait voyage un jour Avec l'anguille et l'hirondelle ; Un fleuve les arrête ; et l'anguille en nageant, Comme l'hirondelle en volant, Le traversa bientôt. " L'assemblée à l'instant Cria tout d'une voix : " et Cérès, que fit-elle ? - Ce qu'elle fit ? Un prompt courroux L'anima d'abord contre vous. Quoi ? de contes d'enfants son peuple s'embarrasse ! Et du péril qui le menace Lui seul entre les Grecs il néglige l'effet ! Que ne demandez-vous ce que Philippe fait ? " A ce reproche l'assemblée, Par l'apologue réveillée, Se donne entière à l'orateur : Un trait de fable en eut l'honneur. Nous sommes tous d'Athènes en ce point ; et moi-même, Au moment que je fais cette moralité, Si Peau d'âne m'était conté, J'y prendrais un plaisir extrême. Le monde est vieux, dit-on : je le crois ; cependant Il le faut amuser encor comme un enfant.
E-Bahut Teikos Posté(e) le 3 mars 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 3 mars 2004 Voici un premier aspect du texte à étudier: Dans la première partie de la fable, quels procédés constituent la stratégie argumentative de La Fontaine ? Quels indices montrent que l'on est dans le discours argumentatif ? Propose-nous tes idées, nous les approfondirons ensemble par la suite.
malinos Posté(e) le 3 mars 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 3 mars 2004 Mon texte à étudier commence a partir de "Dans athènes autrefois.........." jusqu'à "encor comme un enfant".
E-Bahut Teikos Posté(e) le 3 mars 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 3 mars 2004 D'accord. Il est vrai que le texte entier est un peu long à étudier ! Commence par relever tous les termes qui constituent le champ lexical du débat.
E-Bahut Teikos Posté(e) le 3 mars 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 3 mars 2004 Ensuite, pourrais-tu expliquer les raisons qui ont poussé La Fontaine à évoquer l'Antiquité grecque ?
malinos Posté(e) le 3 mars 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 3 mars 2004 Je n'est pas trouvé beaucoup de termes qui se rapporte au champs lexical du débat : "tribune", "république", "l'assemblée". Ensuite pour ce qui est des raisons qu'a eu La Fontaine de parler de l'antiquité grecque, je n'en vois pa tro. Je sais qu'il à prit exemple sur sur le grec Esope pour écrire ses fables, mais c'est tout.
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 3 mars 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 3 mars 2004 horateur, harrangeur etc. n'est ce pas aussi du registre dont parle Teikos/
E-Bahut Teikos Posté(e) le 4 mars 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 4 mars 2004 Je n'est pas trouvé beaucoup de termes qui se rapporte au champs lexical du débat : "tribune", "république", "l'assemblée". Ensuite pour ce qui est des raisons qu'a eu La Fontaine de parler de l'antiquité grecque, je n'en vois pa tro. Je sais qu'il à prit exemple sur sur le grec Esope pour écrire ses fables, mais c'est tout.
malinos Posté(e) le 4 mars 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 4 mars 2004 je suis entrain de réfléchir dessus.merci pour ces conseils
malinos Posté(e) le 6 mars 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 6 mars 2004 je pense pa que se soit pour critiquer le peuple grec.Mais pe etre que ca a un rapport ac le dernier vers en parlant d'enfant. sinon je vois vrément pas le but de La Fontaine a parler ainsi du peuple grec "vain et léger".si vous pouviez en dire plus.merci d'avance
malinos Posté(e) le 7 mars 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 7 mars 2004 SVP, jaurais besoin de savoir pour quelle raison Jean de La Fontaine dans "le pouvoir des fables" définit le peuple grec au début comme étant un peuple "vain et léger". Si vous poviez me donner un coup de main, merci d'avance.
E-Bahut Teikos Posté(e) le 10 mars 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 10 mars 2004 Bonjour, Désolé de ne pas avoir répondu plus tôt (manque de temps). LF en qualifiant le peuple grec de "vain et léger" rompt avec l'image habituelle de la Grèce qui s'est distinguée par sa subtilité, son amour de l'art, la finesse de son esprit (les Grecs sont à l'origine de la philosophie, les mathématiques, les sciences...). Il montre en fait que le Grèce est parvenue à un tel degrès de développement grâce à l'apologue. Le goût du débat, de la parole (en politique, nous devons la démocratie aux Athéniens) sont en fait nés de l'apologue. Je ne me souviens plus de ce que l'on avait déjà vu ensemble, je vais te proposer d'autres pistes dans un autre message. Quand dois-tu rendre ce devoir ?
E-Bahut Teikos Posté(e) le 10 mars 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 10 mars 2004 Quelle est l'originalité de cette fable par rapport aux autres de LF ? > Fond (thème de la fable?) > Destinataire(s) > Forme (procédés d'écriture, typographie) Je pense qu'il faudra ensuite songer à un plan. Une étude analytique serait trop longue et je crains que la date de remise du devoir approche à grands pas.
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