maud976 Posté(e) le 23 février 2004 Signaler Posté(e) le 23 février 2004 Bonjour, Voici le travail que j’ai effectué …. Pourriez vous me dire ce que vous en pensez ? et si possible me donner des exemples ou des idées supplémentaires.... Merci d’avance . I. Pour quoi peut-on penser sans les mots ? - Antériorité de la pensée théorique du langage : la pensée précède le langage, j’en fais l’expérience , semble-t-il, quand je cherche mes mots à cet instant pour expliquer cette idée d’antériorité, mais je ne parviens pas à expliquer, j’utilise successivement plusieurs termes que je rejette. On peut ainsi dire que si la pensée cherche ses mots, c’est qu’elle les précède - Pour quelles raisons la science peut – elle affirmer que l’on peut penser sans les mots ? Jacques Monod, dans Le hasard et la nécessité explique que "Tous les hommes de sciences ont dû ... prendre conscience de ce que leur réflexion au niveau profond n'est pas verbale... On sait que de nombreuses observations objectives prouvent que chez l'homme les fonctions cognitives, même complexes, ne sont pas immédiatement liées à la parole." - De plus nous pouvons voir qu’il existe de nombreuses langues sur la terre. Pourtant il existe une certaine constante de pensée ( les raisonnement logiques sont universels). Donc nous pouvons en affirmer qu’il existe une indépendance de la pensée vis à vis des mots. - Ainsi prenons l’exemple d’un oiseau, celui-ci illustre bien que la pensée est indépendante des mots. En effet, si on apprend à cet oiseau une phrase comme : « J’ai faim » l’animal va la répéter. Cependant, il n‘y aura aucune pensée liée à ces mots. II. Pour quelles raisons peut-on affirmer que le langage n’est pas qu’un moyen d’extériorisation mais qu’il est le fondement de la pensée ? - tout d’abord nous pouvons constaté que si il n’y pas de signifié c’est à dire de représentation mentale, il ne peut pas y avoir non plus de signifiant, d’image acoustique. - De plus sans les mots, il ne peut y avoir de concept, de compréhension. Or on ne peut penser qu’avec des images particulières. Il fait donc des mots pour avoir des concepts, des idées générales. - Pour Hegel, il n’existe pas de pensée véritable hors du langage. Par les mots l’Homme donne une forme objective à ses pensées et les rend accessibles à sa propre conscience. Hegel veut ainsi démystifier l’ineffable, ce quelque de chose de si riche, de si précis, de si subtil qu’aucune parole ne peut l’exprimer. L’ineffable, écrit Hegel dans Philosophie de l’esprit, « c’est la pensée obscure, la pensée à l’état de fermentation, et qui ne devient claire que lorsqu’elle trouve le mot » - De plus quand je cherche mes mots, il me semble que ma pensée précède mon langage… Cependant c’est avec d’autres mots que je cherche mes mots, donc la pensée est liée aux mots. En effet pour chercher les mots propres pour expliquer l’antériorité de la pensée, je cherche ces mots avec d’autres mots. III. Cependant quel est le danger de ce lien entre les mots et la pensée ? Bergson soutient que, parce que le langage désigne chez tous les hommes des manières particulières d’aimer et de haïr, « nous échouons à traduire entièrement ce que notre âme ressent ». Le moi intime serait toujours- déjà trahi par le moi de la communication.
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 23 février 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 23 février 2004 Tu as poste ton message trois fois! Nous sommes tous des eleves ici, personne ne peut t'offrir de corriger. Ceci dit, Je ne comprends pas bien ce que tu dis. Tu dis que nous pensons sans mot. Tres bien. Alors que vient faire ton II. comment s'articule til. D'apres ce que tu racontes (ca semble sorti d'un cours, alors cela ne m'a pas encourage a te repondre) Une partie de notre pensee est inconscience, et se fait sans mot. Intuition rapide, pensee poetique a l'aide d'image polysenic? un mot de ce genre la. Basee sur des images, des sons, etc Simple rapprochement de memoires entre elles. faits qui sont encodes on ne sait pas comment. Alors ton II a l'air de dire. Oui mais la conscience elle est basee sur les mots. On l'entend toute la journee ne seriner avec ses petites conversations sur tout, jugement, il est moche, ca c'etait bien ce qu'elle a dit, etc. On a besoin de mot pour communiquer. D'accord la conscience n'a pas grand control sur nos pensees, mais quand meme, quand on decide de bucher sur un probleme de math on utilise la pensee pour se concentrer dessus, en parlant a voie haute des fois, etc. En cherchant des mots, ont forces les idees dans des categories, cela nous force a reflechir sur nos pensees, peut-etre les preciser etc. Je vois pas ce que le danger a a voir avec ton sujet. Plutot la question me semble, alors cette pensee, consciente inconsciente, les deux. appelle-t-on pensee des tas de choses differentes au point qu'il est difficile d'analyser la soupe Je ne suis pas prof, je n'ai pas lu tes cours, c'est juste que tu donnes des tas de faits, et moi ce que j'aime c'est les opinions, les idees meme fausses sur les choses. Alors... bon, je trouve que tu manques d'idees.
maud976 Posté(e) le 23 février 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 23 février 2004 Bonsoir, Tout d’abord merci pour votre réponse… je tiens à m’excuser pour cet envoi multiplie mais il n’était pas intentionnel ( j’ais quelques soucis avec mon ordinateur ) … En fait, j’ai de gros problèmes en en partie à cause de mon prof philosophie ( il est bientôt à la retraite, dépressif, … il ne fait aucun cours, il arrive une ½ heure en retard à chaque cours…) donc ça n’aide pas… Pour moi le sujet « pouvons nous penser avec les mots », poser le problème de la relation entre la pensée et les mots. Et donc dans un premier temps, une pensée indépendante des mots cependant il apparaît que la pensée a un lien avec les mots. Et enfin, «le danger de cette relation ». En effet cette relation n’est pas « totale », exacte… Merci d’avance Maud
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 23 février 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 23 février 2004 en gros tu es en train de penser au probleme de facon lineaire. D'abord il y a la pensee sans mot -- en gros l'engin a carburant dans ta voiture -- et puis il y a les roues (les mots, les paroles), et entre les deux une transmission imparfaite ou les idees se perdent ,se deforment... en gros c'est cela ton model de la pensee? Tandis que pour moi, la pensee non verbale est parallelle et differente de la pensee verbale. Ie la pensee non verbale peut agir directement sans passer par les mots. Je te vois et je fronce les sourcils, pas de mots, de pensees conscientes, c'est passe directement de l'inconscient a l'action. Il y a une certaine part de transmission. Tu es dans la douche et eureka, tu penses a une analogie quie te donne la reponse. pourquoi on a deux systemes? En gros a ce que je comprends, le system inconscient est super rapide, tres puissant (intuition en science) le systeme conscient est tres lent, il s'appuie d'avantage sur la logic, le recit, la cause a effet. Si c'est vrai, je vois mal comment il pourrait etre supposes s'enchainer! Quelles sont tes preuves qu'ils s'enchainent? ... Communication difficile. Oui peut-etre. encore que.... Est-ce que la communication est si difficile que ca, ou bien est-ce que ce sont les litteraires qui coupent les mots en 4 qui ont du mal. Je dirais plutot que la communication se fait en un sens, l'inconscient comprend la conscience, si je te dis, tu as le cancer, ton estomacs va se serrer en deux secondes. Pas de delai de comprehension, mais pas inversement. Si tu es anxieuse, tu peux tres bien n'avoir aucune idee de pourquoi. est-ce que mes idees ont un rapport avec ce que tu as lu et ton sujet?
maud976 Posté(e) le 24 février 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 24 février 2004 Bonojur, Je trouve que ces quelques phrases résument bien mon ébauche de plan. "en gros tu es en train de penser au probleme de facon lineaire. D'abord il y a la pensee sans mot -- en gros l'engin a carburant dans ta voiture -- et puis il y a les roues (les mots, les paroles), et entre les deux une transmission imparfaite ou les idees se perdent ,se deforment... " Je suis d'accord avec "les" votres. Cependant je ne me sens pas trop à l'aise, avec cette pensée non verbale inconcsient et cette pensée verbale consciente... Voila. Maud PS: Merci pour votre aide
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 24 février 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 24 février 2004 Si je te donnes mes idees ce n'est pas pour que tu les adoptes, mais pour essayer de demarquer plus ta propre theorie. Pour que tu puisses l'expliquer mieux, et peut-etre la critiquer si elle ne colle pas tout a fait avec ce qu'on t'a expliquer en classe
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 24 février 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 24 février 2004 des idees de part et d'autre du debat Compétences Non Verbales ou de Pensée Visuelle: Ce domaine est un point fort des enfants autistes. Lorsque vous enseignez une compétence nouvelle, essayez de penser à la manière dont vous pourriez enseigner cette compétence visuellement. Les chances de réussite seront plus grandes quand vous utilisez systématiquement une approche visuelle pour enseigner une nouvelle compétence.
maud976 Posté(e) le 24 février 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 24 février 2004 Bonsoir, Tout d’abord merci pour ces information qui m’ont parues très intéressantes… En effet cela m’ a beaucoup intéressé … J’ai inséré quelques exemples qui « m’ont plus » dans ma dissertation … Pour la 3ème partie, j’hésite soit sur les limites de cette relation ou soit sur les deux pensées qu’il existe à savoir la pensée non verbale et la pensée verbale… Voilà Maud I. Pour quoi peut-on penser sans les mots ? - Antériorité de la pensée théorique du langage : la pensée précède le langage, j’en fais l’expérience , semble-t-il, à l’instant même quand je cherche mes mots pour expliquer cette idée d’antériorité, mais je ne parviens pas à trouver les mots exacts pour expliquer ma pensée. . On peut ainsi dire que si la pensée cherche ses mots, c’est qu’elle les précède - Pour quelles raisons la science peut – elle affirmer que l’on peut penser sans les mots ? Jacques Monod, dans Le hasard et la nécessité explique que "Tous les hommes de sciences ont dû ... prendre conscience de ce que leur réflexion au niveau profond n'est pas verbale... On sait que de nombreuses observations objectives prouvent que chez l'homme les fonctions cognitives, même complexes, ne sont pas immédiatement liées à la parole." - De plus nous pouvons voir qu’il existe une multitude de langues sur la terre. Pourtant il existe une certaine constante de pensée, en effet les raisonnements logiques ou scientifique sont universels. En effet, prenons par exemple le théorème de Pythagore, malgré qu’il soit traduit dans le monde entier son fondement reste le même. . Donc nous pouvons en affirmer qu’il existe une indépendance de la pensée vis à vis des mots. - Ainsi prenons l’exemple d’un oiseau, celui-ci illustre bien que la pensée est indépendante des mots. En effet, si on apprend à cet oiseau une phrase comme : « J’ai faim » l’animal va la répéter. Cependant, il n‘y aura aucune pensée liée à ces mots. - Il y a bien dans la pensée un exercice interne et un jeu d’intelligence intuitive qui peut se passer des mots. C’est par exemple ce que découvre un aphasique qui perd l’usage du langage sans pour autant perdre sa pensée. Témoin un professeur de médecine de la faculté de Montpellier qui en 1825 fut atteint d’aphasie, alors même qu’il était spécialiste de cette maladie. Lorsque plus tard son trouble régressa il pu publier ses mémoires, lui qui savait analyser mieux que personne ce mal dont il souffrait. Il écrivit ceci : « Ne croyez pas qu’il y eut le moindre changement dans les fonctions du sens intime. Je me sentais toujours le même intérieurement… Quand j’étais seul, éveillé, je m’entretenais tacitement de mes occupations de la vie, de mes études. Je n’éprouvais aucune gène dans l’exercice de ma pensée… Le souvenir des faits, des principes, des idées abstraites, était comme dans l’état de santé… Il fallut donc bien apprendre que l’exercice de la pensée pouvait se passer de mots[17] ». C’est un cas rare certes, mais qui n’est pas isolé. Un philosophe qui fut sujet au même trouble, Edwin Alexander va même jusqu’à dire : « Je possédais encore les concepts mais non le langage. J’avais la compréhension du monde, de moi-même et des relations sociales, sans rien savoir, en fait, de la grammaire ni du vocabulaire que l’avais utilisé tout ma vie ». II. Pour quelles raisons peut-on affirmer que le langage n’est pas qu’un moyen d’extériorisation mais qu’il est le fondement de la pensée ? - Tout d’abord, Saussure a montré que les mots ou signes que nous utilisons sont la totalité d’un signifiant et d’un signifié. C’est à dire qu’à tout mot est associé à une image acoustique et à une représentation mentale. Or, s’il y n’y a pas de mots il n’y a pas de signifié, il ne peut y avoir de signifiant. Donc il n’y a plus de langage. - De plus Bergson a montré que les mots des concepts généraux et non des images particulières. Or, s’il n’ y pas de mots, il ne peut y avoir de concept donc de compréhension à travers les hommes … Il faut donc des mots pour avoir des concepts, des idées générales. - Pour Hegel, il n’existe pas de pensée véritable hors du langage. Par les mots l’Homme donne une forme objective à ses pensées et les rend accessibles à sa propre conscience. Hegel veut ainsi démystifier l’ineffable, ce quelque de chose de si riche, de si précis, de si subtil qu’aucune parole ne peut l’exprimer. L’ineffable, écrit Hegel dans Philosophie de l’esprit, « c’est la pensée obscure, la pensée à l’état de fermentation, et qui ne devient claire que lorsqu’elle trouve le mot » .De plus, il serait illusoire de croire que l’on puisse formuler une pensée ayant un contenu intuitif précis sans recourir à des mots. « Vouloir penser sans mots, c’est une tentative insensée». Dès l’instant où il y a pensée, où la pensée veut entrer dans l’ordre du communicable, elle se doit de se mouler dans des mots et elle n’existe même qu’à partir du moment où elle a trouvé sa formulation dans des mots.
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 24 février 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 24 février 2004 Pouvons Nous Penser Sans Les Mots
maud976 Posté(e) le 25 février 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 25 février 2004 Bonsoir, Tout d’abord merci pour votre aide... Pourriez vous m’aider à écrire l’introduction de ma dissertation sur le langage. Voici celle que j’ai faite mais elle ne me convient pas …. Hegel écrit « C’est dans le mot que nous pensons… c’est le mot qui donne à la pensée son existence la plus haute et la plus vraie. » Mais, pouvons nous penser sans les mots ? Cela nous peut amener à nous interroger sur la relation qu’il existe entre la pensée et les mots ? Pourquoi peut-on penser sans les mots ? Cependant, pour quelles raisons peut-on affirmer que le langage n’est pas qu’un moyen d’extériorisation mais qu’il est le fondement de la pensée ? Mais, qu’elles sont les limites de cette relation ? J’hésite à me servis de la citation de Sartre (« Il fut un temps où l’on définissait la pensée indépendamment du langage, comme quelque chose d’insaisissable, d’ineffable qui préexistait à l’expression, Aujourd’hui, on tombe dans l’erreur inverse: on voudrait nous faire croire que la pensée est seulement du langage, comme si le langage n’était pas lui-même parlé » ) pour mettre en évidence un paradoxe qui pourrait emmener mon problème
E-Bahut sansid3 Posté(e) le 25 février 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 25 février 2004 est-ce que cet exemple t'aide 5 Rédiger l'introduction au brouillon Nous sommes à ce stade en possession de la question qui nous a été posée. Il va s'agir de composer deux alinéas qui conduisent droit à la question posée. La structure de notre introduction sera très simple: a) premier point de vue, conséquence : 1er moment. B) Or (mais, cependant, pourtant... ) second point de vue, 2nd moment c) formulation exacte de la question proposée d) Analyse de la question * Sur le sujet précédent: "Depuis Les célèbre Confessions de Rousseau, la littérature nous a habitué à l'idée que la sincérité même dans l'écriture est un moyen de faire le point vis à vis de ce que l'on est, de tenter de mettre au clair ses doute: en bref: de mieux se connaître... Or, on peut tout aussi bien se complaire dans ses inquiétudes et la sincérité peut-être assez trouble. Freud fait la critique de ce qu'il considère comme une illusion, cette prétendue capacité que l'on aurait de se connaître directement soi-même... Qu'en est-il donc du pouvoir réel de la sincérité ? La connaissance de soi peut-elle être sincère? Cette question signifie donc que l’on précise la portée de la lucidité, que l’on montre si oui ou non la conscience peut atteindre à une certaine transparence." http://perso.club-internet.fr/sergecar/sco...e/methdiss.html *
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