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jules.brasseur

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Posté(e)

Bonjour,

Suite au sujet que j'ai posté il y a une heure, et vu que je n'ai pas vraiment expliqué pourquoi je voulais savoir la figure de style contenue dans "J'ai soif d'innocence", je poste ce sujet. Donc j'ai commencé à préparer mon épreuve d'histoire des arts pour le brevet et je voulais attendre d'avoir fini pour demander votre avis mais je vais le faire maintenant.

 

 

Art du langage/Art, (rupture et continuité, mais je suis pas sûr...)

« J'ai soif d'innocence », Romain Gary

Résumé de la nouvelle :

 

Cette nouvelle raconte l'histoire d'un homme qui veut quitter la civilisation. Il quitte donc la ville et part à Tahiti, mais il est déçu car tout à déjà un prix, un salaire.Il part alors sur une île des Marquises. Il y fait la connaissance de Taratonga, une habitante de l'île. Après quelques mois passé dans l'île, il reçoit un gâteau enveloppé dans une toile de la part de Taratonga. Il examine la toile et découvre que c'est un tableau de Gauguin. Il va alors voir Taratonga et lui demande si elle a d'autres toiles prétextant qu'il aime les couleurs vives. Elle lui dit que son grand-père en avait tout un tas et les lui donne. En échange, il lui donne tout son argent : 700 000 francs. Il retourne à Tahiti et loge à l'hôtel. Le maître d'hôtel lui demande si il a fait la connaissance de Taratonga, puis lui dit qu'elle fait de très belle reproductions de Gauguin.

Fiche technique de l'oeuvre :

 

Nom de l'artiste : Roman Gary

Nationalité : Français

Année de publication : 2012

Brève biographie de l'auteur :

 

Romain Gary, de son vrai nom Roman Kacew est un romancier français d'origine russe. Il est né le 8 mai 1914 à Vilnius, en Lituanie, et mort le 2 décembre 1980 à Paris. Il arrive en France à l'âge de 14 ans et étudie le droit à Paris. Il est naturalisé français en 1935, il fera ensuite son service militaire. Après la guerre, il sort son premier roman, puis il entame une carrière de diplomate au service de la France. C'est avec « Les racines du ciel » qu'il est récompensé du prix goncourt en 1956. Il finira par se suicider en 1980. Après sa disparition, on apprit que, sous le pseudonyme d'Émile Ajar, il était également l'auteur de quatre romans dont un qui avait reçu un prix goncourt : « La vie devant soi », il est donc le seul écrivain à avoir reçu deux fois cette distinction.

Analyse de l'oeuvre :

 

Dans cette nouvelle, on peut déjà repérer une figure de style dans le titre : « J'ai soif d'innocence » est une métaphore de la vie courante ( voilà, j'en suis pas sûr et du coup j'ai pas vraiment de justification ) ; en effet, . Dans le premier paragraphe, on remarque que le l'homme énumère tout les défauts de la société avec un champ lexical dépréciatif. Plus loin dans la nouvelle, nous avons un paragraphe totalement contraire au premier puisque, cette fois, il énumère tous les atouts de l'île sur laquelle il est arrivé, même des récifs, qui normalement sont tranchants, sont ici protecteurs.

 

Cette nouvelle montre le changement de caractère lié à l'argent. Ainsi l'homme qui au début du texte se décrit comme étant contre la civilisation et ses fausses valeurs, où l'atmosphère de compétition frénétique et de lutte pour le profit où l'absence de tout scrupule est la règle, et qui se dit être un homme simpliste. Quand cet homme là découvre des toiles de Gauguin et qu'il pense directement à la valeur de ces toiles, quand il va voir si l'habitante en a d'autres, il devient lui-même cupide, tout le contraire de l'homme qui se décrivait au début de la nouvelle.

 

Taratonga elle aussi pense à l'argent. En effet, elle dit à l'homme que son grand-père avait tout un tas de toiles, et qu'il les a reçu d'un français qui habitait l'île qui s'amusait à couvrir des toiles de couleurs. Cette description ferait obligatoirement penser à Gauguin aux visiteurs de l'île qui auraient remarqués. On peut donc penser que Taratonga est très attachée à l'argent, en donnant des reproductions de Gauguin aux visiteurs de l'île et en comptant sur leur gentillesse pour lui donner de l'argent en échange des ses toiles.

 

La nouvelle montre que lorsque l'on n'a pas d'argent, on préférerait quitter la civilisation, mais dès que l'occasion d'en gagner se présente, on oublie très rapidement tous les défauts de la civilisation et même ce pourquoi on l'a quittée.

 

 

Mon avis sur l'oeuvre :

 

J'ai bien aimé la nouvelle « J'ai soif d'innocence », car je peux m'y reconnaître si j'étais dans la même situation puisque je suis moi même cupide de temps en temps. Je ne m'attendais pas à la chute de la nouvelle, et le suspens a duré jusqu'à la fin de ma lecture.

Ouverture :

( Pas  encore fait )

 

 

 

Voilà, si je peut avoir votre avis et avoir une réponse à ma question sur la figure de style, et merci d'avoir lu :)

 

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