sofiafatihi Posté(e) le 7 novembre 2014 Signaler Posté(e) le 7 novembre 2014 JE VOUS EN SUPPLIE AIDEZ MOI POUR CE DM
mahieu Posté(e) le 8 novembre 2014 Signaler Posté(e) le 8 novembre 2014 1 STMG Capitalisme et société industrielle à la conquête du monde (Milieu XIXe milieu XXe siècle) Quels sont les fondements et les effets de lindustrialisation du milieu du XIXe au milieu du XXe siècle dans les sociétés européennes et mondiales ? - Les mutations dune filière économique : les transformations techniques sont mises en relation avec leurs conséquences sociales et culturelles. Lautomobile utilise les progrès dune nouvelle source dénergie fossile exploitée aux USA : le pétrole. Cependant, ce mode de transport individuel est très coûteux et reste réservé à une élite Lautomobile, de lobjet de luxe à lobjet du quotidien Dossier pp. 32-33 : vers une société de lautomobile Au début de la production automobile, rares étaient ceux qui avaient les moyens de sacheter un véhicule ;seuls les plus riches , bourgeois et membres des classes moyennes, pouvaient espérer acquérir ce qui était un objet de luxe. Avec labaissement des coûts de production et la baisse progressive du prix dune automobile, lautomobile sest peu à peu popularisée La mise en place de systèmes de crédits a de plus permis à bien des foyers de séquiper, initiant ainsi lère de la société automobile Les mutations du système de production En Europe, aux États-Unis et au Japon, le XIXe siècle a connu une mutation fondamentale du système productif : la première révolution industrielle. Il en existe deux autres, au XXe siècle, qui modifient en profondeur le système de production. I. Un siècle de croissance et de crises Au long du XXe siècle, l'humanité connaît une évolution positive globale de ses conditions de vie, grâce audéveloppement du capitalisme à l'échelle mondiale. Mais ce progrès n'est pas linéaire : des périodes de crise succèdent aux phases de croissance. Le développement économique est également perturbé par les deux guerres mondiales, même si celles-ci apportent également leur lot d'innovations. On distingue ainsi trois grandes crises majeures qui, à chaque fois, correspondent à des mutations profondes du système productif capitaliste : la Grande Dépression des années 1930, engendrée par la crise de 1929 aux États-Unis ; la crise économique de 1973-1974, qui amorce une période de croissance molle ; la crise économique et financière des années 2008 et suivantes. À l'inverse, des phases de croissance économique vigoureuse, parmi lesquelles les Trente Glorieuses, de 1945 à 1974, ont propulsé le produit mondial brut (la quantité de richesses produites dans le monde en une année) à des niveaux jamais connus dans l'histoire. Si l'on estime le produit mondial brut à 1 100 milliards de dollars en 1900 (mesuré en dollars de 2000), on arrive à 4 000 milliards de dollars en 1950, à 15 000 milliards de dollars en 1975 et à 40 000 milliards de dollars en 2000. En 2011, le produit mondial brut atteint presque 80 000 milliards de dollars de 2011 en parité de pouvoir d'achat ! La croissance économique générée par le système capitaliste est donc aussi incontestable que phénoménale. À la première révolution industrielle (que l'on pourrait parfois plus justement appeler « révolution technologique »), fondée sur le charbon et sur la machine à vapeur, où l'acier et le textile sont les activités reines, succèdent deux autres révolutions technologiques : la deuxième révolution industrielle commence au début du XXe siècle, grâce à l'utilisation du pétrole et de l'électricité. Les secteurs clés concernés sont les industries mécaniques, automobiles, aéronautiques et chimiques ; la troisième révolution industrielle, qui se développe après 1945, voit apparaître l'énergie nucléaire et de nouveaux secteurs économiques, comme l'électronique, l'informatique, la robotique ou les biotechnologies. II. Les mutations dans les méthodes de production Les méthodes productives changent au début du XXe siècle : les entrepreneurs de l'industrie automobile américaine, en particulier Henry Ford, développent la production en grande série, à la chaîne, et organisent scientifiquement cette production selon les principes du taylorisme : c'est le fordisme. La productivité explose, la production aussi. On passe véritablement à l'ère de la production de masse. En concurrence les unes avec les autres, les entreprises se développent et éliminent leurs concurrents les plus faibles. L'intensité capitalistique augmente : on a besoin de plus en plus de capital pour développer l'activité. Les firmes profitent également de l'ouverture des marchés mondiaux à la concurrence. La mondialisation cette mise en relation accélérée des espaces mondiaux leur offre des possibilités de développement quasi infinies. On entre dans l'ère des firmes transnationales, dont les capitaux, comme la production, s'internationalisent. À partir des années 1970, avec le développement de la robotisation, de l'automatisation, le fordisme s'efface devant le toyotisme, inauguré par la société japonaise Toyota. Profitant de la révolution des transports à grande vitesse, la nouvelle méthode cherche à produire de façon plus souple, plus modulaire, avec zéro défaut et zéro stock, en adéquation plus grande avec la demande et avec une plus grande participation des employés au processus de production. III. L'exemple d'une société familiale devenue transnationale : Ford La société de construction automobile Ford est au cur des mutations qui ont modelé le paysage industriel du XXe siècle. L'entreprise naît en 1903, à Dearborn, dans la banlieue de Detroit, qui va devenir la capitale américaine et mondiale de l'automobile. En 1908, son fondateur, Henry Ford lance la voiture qui fera sa fortune : laFord T. Ford divise le travail en tâches parcellaires, appliquant l'organisation scientifique du travail mise au point par l'ingénieur américain Frederick Taylor. Son idée-force : vendre moins cher pour vendre plus. C'est le début de la production en série. Entre 1908 et 1927, Ford vendra 15 millions de Ford T, dont il se plaisait à dire qu'elles étaient « disponibles en n'importe quelle couleur pourvu que ce soit le noir ». Parallèlement, il paie des salaires très élevés pour l'époque, selon l'idée que le pouvoir d'achat ainsi distribué créera autant de clients pour ses automobiles. Un cercle vertueux se met ainsi en place : la production passe de 0 véhicule en 1903 à 267 000 véhicules en 1914, puis à 1 209 000 en 1950 et à 4,7 millions en 2010, après une crise sévère où l'entreprise a dû s'adapter à la concurrence, japonaise notamment (toyotisme). Ce qui était jadis un atelier de montage est devenu une firme transnationale dont les sites de production sont présents dans 70 pays à travers le monde. Pour mener à bien cette évolution, les capitaux familiaux ou générés par l'activité de l'entreprise se sont révélés insuffisants : il a donc fallu trouver de nouvelles sources de financement, d'où l'introduction de l'entreprise à la Bourse de New York, en 1956. On passe ainsi d'un capitalisme familial à un capitalisme financier. La valeur en Bourse de l'entreprise est aujourd'hui d'environ 40 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires annuel de 136 milliards de dollars. En 2003, l'entreprise a sorti son 300 millionième véhicule ! source assistance scolaire
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