lucile123 Posté(e) le 30 octobre 2014 Signaler Posté(e) le 30 octobre 2014 Bonjour, Pouvez-vous m'aider svp à répondre à ces questions: 1. Expliquez la 3eme phrase. Quelle autre phrase dans ce paragraphe fait-elle écho? 2. Quelle est la valeur des articles définies? Des pluriels? de on? 3. Quels sont les éléments qui composent le monde idéal de Emma? A quel monde s'opposent-ils? 4. Etudiez la composition et le rythme de la derniere phrase. 5. A quel type de discours le narrateur a t-il recours pour rapporter les pensées de son personnage tout en les tenant a distance ? Texte: (Partie 1-chapitre 9- Madame Bovary) Paris, plus vague que l’Océan, miroitait donc aux yeux d’Emma dans une atmosphère vermeille. La vie nombreuse qui s’agitait en ce tumulte y était cependant divisée par parties, classée en tableaux distincts. Emma n’en apercevait que deux ou trois qui lui cachaient tous les autres, et représentaient à eux seuls l’humanité complète. Le monde des ambassadeurs marchait sur des parquets luisants, dans des salons lambrissés de miroirs, autour de tables ovales couvertes d’un tapis de velours à crépines d’or. Il y avait là des robes à queue, de grands mystères, des angoisses dissimulées sous des sourires. Venait ensuite la société des duchesses ; on y était pâle ; on se levait à quatre heures ; les femmes, pauvres anges ! portaient du point d’Angleterre au bas de leur jupon, et les hommes, capacités méconnues sous des dehors futiles, crevaient leurs chevaux par partie de plaisir, allaient passer à Bade la saison d’été, et, vers la quarantaine enfin, épousaient des héritières. Dans les cabinets de restaurant où l’on soupe après minuit riait, à la clarté des bougies, la foule bigarrée des gens de lettres et des actrices. Ils étaient, ceux-là, prodigues comme des rois, pleins d’ambitions idéales et de délires fantastiques. C’était une existence au-dessus des autres, entre ciel et terre, dans les orages, quelque chose de sublime. Quant au reste du monde, il était perdu, sans place précise, et comme n’existant pas. Plus les choses, d’ailleurs, étaient voisines, plus sa pensée s’en détournait. Tout ce qui l’entourait immédiatement, campagne ennuyeuse, petits bourgeois imbéciles, médiocrité de l’existence, lui semblait une exception dans le monde, un hasard particulier où elle se trouvait prise, tandis qu’au delà s’étendait à perte de vue l’immense pays des félicités et des passions. Elle confondait, dans son désir, les sensualités du luxe avec les joies du cœur, l’élégance des habitudes et les délicatesses du sentiment. Ne fallait-il pas à l’amour, comme aux plantes indiennes, des terrains préparés, une température particulière ? Les soupirs au clair de lune, les longues étreintes, les larmes qui coulent sur les mains qu’on abandonne, toutes les fièvres de la chair et les langueurs de la tendresse ne se séparaient donc pas du balcon des grands châteaux qui sont pleins de loisirs, d’un boudoir à stores de soie avec un tapis bien épais, des jardinières remplies, un lit monté sur une estrade, ni du scintillement des pierres précieuses et des aiguillettes de la livrée. Mes réponses: 1) Emma a l'impression que Paris est divisé en plusieurs classes (riches et pauvres) et elle n'y voit que les riches. Je ne sais pas pourquoi elle se trompe?? elle a l'impression que la classe inférieure n'existe pas.. 2) valeur généralisante? 3) monde idéal = celui des bourgeois qui s'oppose au monde des pauvres 4) La dernière phrase est très longues, juxtaposé de plusieurs affirmations séparées par des virgules. De quoi est-elle composées? d'adjectifs qualificatifs? 5) discours descriptif ?? Merci
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.