emiliemimie123 Posté(e) le 27 janvier 2014 Signaler Posté(e) le 27 janvier 2014 Pouvez vous m'aider s'il vous plait, je suis complètement perdue... Je dois rédigé le commentaire de la tirade de Théramène. Le titre de la partie : L'irruption du monstre. Titre des sous parties : 1. Description de la créature fantastique esthétique, baroque. 2. Du cosmos au chaos : l'univers en est bouleversé. 3. La terreur que le monstre inspire. Je dois faire entre 15 et 20 lignes pour chaque sous parties. Voici l'introduction que nous avons écrit avec notre professeur en classe : Le dramaturge classique Racine, met en scène une passion amoureuse destructrice dans la tragédie intitulée Phèdre (1665). Notre extrait se situe dans le dénouement : le messager Théramène vient annoncer au roi Thésée la mort de son fils Hippolyte. Ce dernier est la victime innocente de son père crédule et impulsif, trompé par son épouse Phèdre. Le récit de Théramène inspire aux spectateurs terreur et pitié. Nous étudierons le récit du départ d'Hippolyte puis nous analyserons les transformations du texte au moment où le monstre, envoyé par Neptune a la demande de Thésée, apparaît. Tirade de Théramène : À peine nous sortions des portes de Trézène, Il était sur son char ; ses gardes affligés Imitaient son silence, autour de lui rangés ; Il suivait tout pensif le chemin de Mycènes ; Sa main sur les chevaux laissait flotter les rênes ; Ses superbes coursiers qu’on voyait autrefois Pleins d’une ardeur si noble obéir à sa voix, L’œil morne maintenant, et la tête baissée, Semblaient se conformer à sa triste pensée. Un effroyable cri, sorti du fond des flots, Des airs en ce moment a troublé le repos ; Et du sein de la terre une voix formidable Répond en gémissant à ce cri redoutable. Jusqu’au fond de nos cœurs notre sang s’est glacé ; Des coursiers attentifs le crin s’est hérissé. Cependant sur le dos de la plaine liquide, S’élève à gros bouillons une montagne humide ; L’onde approche, se brise, et vomit à nos yeux, Parmi des flots d’écume, un monstre furieux. Son front large est armé de cornes menaçantes ; Tout son corps est couvert d’écailles jaunissantes, Indomptable taureau, dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux ; Ses longs mugissements font trembler le rivage. Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage ; La terre s’en émeut, l’air en est infecté ; Le flot qui l’apporta recule épouvanté. Tout fuit ; et sans s’armer d’un courage inutile, Dans le temple voisin chacun cherche un asile.
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