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2 Poèmes Des Contemplations De Victor Hugo


vladimir73

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Sujet :

· comparaison des poèmes VII et X. du 4ème livre pauca meae des contemplations de Victor Hugo Analyser la forme, le fond. Travail rédigé

·poème 7

Elle était pâle, et pourtant rose,

Petite avec de grands cheveux.

Elle disait souvent: Je n'ose,

Et ne disait jamais: Je veux.

Le soir, elle prenait ma Bible

Pour y faire épeler sa soeur,

Et, comme une lampe paisible,

Elle éclairait ce jeune coeur.

Sur le saint livre que j'admire,

Leurs yeux purs venaient se fixer;

Livre où l'une apprenait à lire,

Où l'autre apprenait à penser!

Sur l'enfant, qui n'eût pas lu seule,

Elle penchait son front charmant,

Et l'on aurait dit une aïeule

Tant elle parlait doucement!

Elle lui disait: "Sois bien sage!"

Sans jamais nommer le démon;

Leurs mains erraient de page en page

Sur Moïse et sur Salomon,

Sur Cyrus qui vint de la Perse,

Sur Moloch et Léviathan,

Sur l'enfer que Jésus traverse,

Sur l'éden où rampe Satan!

Moi, j'écoutais... - O joie immense

De voir la soeur près de la soeur!

Mes yeux s'enivraient en silence

De cette ineffable douceur.

Et, dans la chambre humble et déserte

Où nous sentions, cachés tous trois,

Entrer par la fenêtre ouverte

Les souffles des nuits et des bois,

Tandis que, dans le texte auguste,

Leurs coeurs, lisant avec ferveur,

Puisaient le beau, le vrai, le juste,

Il me semblait, à moi, rêveur,

Entendre chanter des louanges

Autour de nous, comme au saint lieu,

Et voir sous les doigts de ces anges

Tressaillir le livre de Dieu!

Octobre 1846.

et le poème 10

Pendant que le marin, qui calcule et qui dout

Demande son chemin aux constellations;

Pendant que le berger, l'oeil plein de visions,

Cherche au milieu des bois son étoile et sa route;

Pendant que l'astronome, inondé de rayons,

Pèse un globe à travers des millions de lieues,

Moi, je cherche autre chose en ce ciel vaste et pur.

Mais que ce saphir sombre est un abîme obscur!

On ne peut distinguer, la nuit, les robes bleues

Des anges frissonnants qui glissent dans l'azur.

Avril 1847.

Bonjour

je ne vois pas bien les similitudes le 7 c'est un poème plus optimiste(le souvenir des bons moments passés avec sa fille) que le 10

c'est léopoldine qui lisait la bible à sa soeur mais je bloque beaucoup pour les explications(fond, forme)

Si quelqu'un pouvez m'aider

livre du deuil "pauca meae années heureuses poème 7
poème 10 que deviennent les êtres après la mort deux quintils

Vous en remerciant par avance

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