P0omme Posté(e) le 1 mai 2010 Signaler Posté(e) le 1 mai 2010 Coucou tout le monde ! Voici l'extrait de la lettre qu'on nous a mit dans l'exercice : [...]Il Faut que je vous conte une petite histoiriette, qui est très vraie, et qui vous divertira. Le Roi se mêle depuis peu de faire des vers; MM. de Saint-Aignan et Dangeau lui apprennent comme il faut s'y prendre. Il fit l'autre jour un petit madrigal, que lui-même ne trouva pas trop joli. Un matin il dit au maréchal de Gramont : << Monsieur le maréchal, je vous prie, lisez ce petit madrigal, et voyez si vous en avez jamais vu un si impertinent. Parce qu'on sait que depuis peu j'aime les vers, on m'en apporte de toutes les façons.>> Le maréchal après avoir lu dit au Roi : << Sire, Votre Majesté juge divinement bien de toutes choses : il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j'aie jamais lu.>> Le Roi se mit à rire et lui dit : << N'est- il pas vrai que celui qui l'a fait est bien fat ? - Sire, il n'y a pas moyen de lui donner un autre nom. - Oh bien! dit le Roi, je suis ravi que vous m'en ayez parlé si bonnement; c'est moi qui l'ai fait. - Ah! Sire, quelle trahison! Que Votre Majesté me le rende; je l'ai lu brusquement. - Non, Monsieur le maréchal : les premiers sentiments sont toujours les plus naturelles.>> Le Roi a fort ri de cette folie, et tout le monde trouve que voilà la plus cruelle petite chose que l'on puisse faire à un vieux courtisan. Pour moi, qui aime toujours à faire des réflexions, je voudrais que le Roi en fit là-dessus, et qu'il jugeât par là combien il est loin de connaître jamais la vérité. [...] Les questions sont : a. Quelle opinion Mme de Sévigné a-t-elle des courtisans dans la lettre ? b. Expliquez la dernière phrase de cette lettre. Merci à ceux qui m'apporteront des réponses.
Haika Posté(e) le 1 mai 2010 Signaler Posté(e) le 1 mai 2010 Bonsoir --> L'extrait de cette lettre évoque le piège que tend Louis XIV à l'un de ses courtisans. Il a écrit un poème, et lui faire lire sans lui dire que c'est lui qui l'a écrit. Alors, pour la question [a], Elle montre que les courtisans veulent tout faire pour faire plaisir au roi, ils disent ce que le roi pense même si au fond, ils ne sont pas du même avis. On le voit bien, au départ, quand le roi demande au maréchal de lui dire ce qu'il pense du madrigal, il s'empresse de dire la même chose que ce que le roi pense. << Sire, Votre Majesté juge divinement bien de toutes choses : il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j'aie jamais lu.>> Et après, quand le roi lui dit qu'il a écrit le madrigal, on voit bien que le maréchal est gêné, et essaye de trouver une excuse à ce qu'il a dit : "Ah! Sire, quelle trahison! Que Votre Majesté me le rende; je l'ai lu brusquement. " Pour la , "Pour moi, qui aime toujours à faire des réflexions, je voudrais que le Roi en fit là-dessus, et qu'il jugeât par là combien il est loin de connaître jamais la vérité. [...] " Qu'as tu compris de cette phrase ? Essaye de l'expliquer par tes propres mots ! Haika.
P0omme Posté(e) le 2 mai 2010 Auteur Signaler Posté(e) le 2 mai 2010 Pour la b. Moi je dirais que la dernière phrase veut dire que si le roi dit quelque chose, les gens approuve et font tout pour se faire bien voir. Ils disent être d'accord avec lui (même si ce n'est pas le cas) pour faire bonne figure. Donc en fait, personne n'est honnête avec le roi et il n'apprend jamais l'avis réel des gens. Mais je ne suis pas sûr que ma réponse est juste. & Sinon Merci de m'avoir aidée.
Haika Posté(e) le 2 mai 2010 Signaler Posté(e) le 2 mai 2010 Bonjour. , Oui, c'est ça. En gros, elle veut qu'il réfléchisse à cette petite histoire, et qu'il se rende compte qu'il ne connaîtra jamais la vérité sur la pensée des gens, puisque tous sont en quelque sorte faux avec lui, puisqu'ils ne disent que ce que le roi pense. Au fond, on voit qu'avec cette histoire, le roi ne sait toujours pas ce que pense le Maréchal, car au début il dit qu'il n'aime pas le Madrigal puisque le roi n'aime pas puis quand il apprend que c'est le roi qui l'a écrit, il dit qu'il ne l'a pas bien lu, donc en gros qu'il pourrait être bien. Mais que pense t-il en vérité ? On ne le sait pas, le roi non plus. Derien Haika.
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