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Focalisation Et Mode De Narration


chouettedu62170

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Posté(e)

Bonjour,

Je suis en premiére et j'aurais besoin d'avoir de l'aide en français.

Notre professeur de français, nous a donné une question de corpus a faire la voici:

analyser les modes de narrations et de focalisation employés dans chaque texte.

Les voici:

Michel Strogoff était haut de taille, vigoureux, épaules larges, poitrine vaste. Sa tête puissante présentait les beaux caractères de la race caucasique.

Ses membres, bien attachés, étaient autant de leviers, disposés mécaniquement pour le meilleur accomplissement des ouvrages de force. Ce beau et solide garçon, bien campé, bien planté, n’eût pas été facile à déplacer malgré lui, car, lorsqu’il avait posé ses deux pieds sur le sol, il semblait qu’ils s’y fussent enracinés. Sur sa tête, carrée du haut, large de front, se crépelait une chevelure abondante, qui s’échappait en boucles, quand il la coiffait de la casquette moscovite. Lorsque sa face, ordinairement pâle, venait à se modifier, c’était uniquement sous un battement plus rapide du cœur, sous l’influence d’une circulation plus vive qui lui envoyait la rougeur artérielle. Ses yeux étaient d’un bleu foncé, avec un regard droit, franc, inaltérable, et ils brillaient sous une arcade dont les muscles sourciliers, contractés faiblement, témoignaient d’un courage élevé, « ce courage sans colère des héros », suivant l’expression des physiologistes. Son nez puissant, large de narines, dominait une bouche symétrique avec les lèvres un peu saillantes de l’être généreux et bon.

Michel Strogoff avait le tempérament de l’homme décidé, qui prend rapidement son parti, qui ne se ronge pas les ongles dans l’incertitude, qui ne se gratte pas l’oreille dans le doute, qui ne piétine pas dans l’indécision. Sobre de gestes comme de paroles, il savait rester immobile comme un soldat devant son supérieur; mais, lorsqu’il marchait, son allure dénotait une grande aisance, une remarquable netteté de mouvements, — ce qui prouvait à la fois la confiance et la volonté vivace de son esprit. C’était un de ces hommes dont la main semble toujours « pleine des cheveux de l’occasion », figure un peu forcée, mais qui les peint d’un trait.

Nous pensons que le point de vue de ce texte est externe.

j'avais beau essayer de me perdre pour ne plus me retrouver devant ma vie, je la retrouvais partout simplement. Je revenais sur moi-même. Mon trimbalage à moi, il étais fini. à d'autres!... Le monde était refermé!Au bout qu'on était arrivés nous autres!... comme à la fête!... avoir du chagrin c'est pas tout, faudrait pouvoir recommencer la musique, aller en chercher davantage du chagrin... Mais à d'autres!... C'est la jeunesse qu'on redemande comme ça sans avoir l'air.. Pas gène!... d'abord pour endurer davantage j'étais plus prêt non plus!... et cependant javas même pas été aussi loin que Robinson moi dans la vie!... J'avais pas réussi en définitive. J'en avais pas acquis moi une seule idée bien solide comme celle qu'il y avait eue pour se faire dérouiller. Plus grosse encore une idée que celle de ma tête, plus grosse que toute la peur qui était dedans, une belle idée, magnifique et bien commode pour mourir... Combien il m'en faudrait à moi pour que je m'en fasse ainsi une idée plus forte que tout le monde ?C'était impossible à dire! c'était raté! Les miennes d'idées elles vadrouillaient plutôt dans ma tête avec plein d'espace entre, C'étaient comme des petites bougies pas fières et clignoteuses à trembler toute la vie au milieu d'un abominable univers bien horrible. Ça allait peut-être un peu mieux qu'il y a vingt ans, on pouvait pas dire que j'avais pas fait des début de progrès mais enfin c'était pas à envisager que je parvienne jamais moi, comme Robinson, à me remplir la tête avec une seul idée, mais alors une superbe pensée tout à fait plus forte que la mort et que j'en arrive rien qu'avec mon idée à en juter partout de plaisir, d'insouciance et de courage. Un héros juteux.

Nous pensons que le point de vue ce texte est interne.

« La difficulté, c’est qu’il ne suffit pas exactement de vivre selon la règle. En effet vous parvenez (parfois de justesse, d’extrême justesse, mais dans l’ensemble vous y parvenez) à vivre selon la règle. Vos feuilles d’imposition sont à jour. Vos factures, payées à la bonne date. Vous ne vous déplacez jamais sans carte d’identité (et la petite pochette spéciale pour la carte bleue !...). Pourtant, vous n’avez pas d’amis.

La règle est complexe, multiforme. En dehors des heures de travail il y a les achats qu’il faut bien effectuer, les distributeurs automatiques où il faut bien retirer de l’argent (et où, si souvent, vous devez attendre). Surtout, il y a les différents règlements que vous devez faire parvenir aux organismes qui gèrent les différents aspects de votre vie. Par-dessus le marché vous pouvez tomber malade, ce qui entraîne des frais, et des nouvelles formalités. Cependant, il reste du temps libre. Que faire ? Comment l’employer ? Se consacrer au service d’autrui ? Mais, au fond, autrui ne vous intéresse guère. Ecouter des disques ? C’était une solution, mais au fil des ans vous devez convenir que la musique vous émeut de moins en moins. Le bricolage, pris dans son sens le plus étendu, peut offrir une voie. Mais rien en vérité ne peut empêcher le retour de plus en plus fréquent de ces moments où votre absolue solitude, la sensation de l’universelle vacuité, le pressentiment que votre existence se rapproche d’un désastre douloureux et définitif se conjuguent pour vous plonger dans un état de réelle souffrance. Et, cependant, vous n’avez toujours pas envie de mourir. »

Nous pensons que ce point de vue est interne.Et enfin le dernier:

D’où lui venait ce goût de l’absolu, je n’en sais rien. Bérénice avait le goût de l’absolu.Elle était à un moment de sa vie où il fallait à toute force qu’elle en poursuivit la recherche dans un être de chair. Les amères déceptions de sa jeunesse qui n’avaient peut être pas d’autre origine que cette volonté irréalisable d’absolu exigeaient une revanche immédiate. Si la Bérénice toujours prête à désespérer qui ressemblait au masque doutait de cet Aurélien qui arrivait à point nommé, l’autre, la petite fille qui n’avait pas de poupée,voulait à tout prix trouver enfin l’incarnation de ses rêves, la preuve vivante de la grandeur de la noblesse, de l’infini dans le fini. Il lui fallait enfin quelque chose de parfait. L’attirance qu’elle avait de cet homme se confondrait avec des exigences qu’elle posait ainsi au monde. On m’aura très mal compris si l’on déduit de ce qui a été dit de ce goût de l’absolu qu’il se confond avec le scepticisme. Il prend parfois le langage du scepticisme comme du désespoir mais c’est parce qu’il suppose au contraire une foi profonde, totale, en la beauté, la bonté, le génie, par exemple. Il faut beaucoup de scepticisme pour se satisfaire de ce qui est. Les amants de l’absolu ne rejettent ce qui est que par une croyance éperdue en ce qui n’est peut-être pas.

Nous pensons que ce texte a un point ce vue externe.

Voila j'aimerai savoir si mes points de vue sont bon et si dans un texte il aurait 2 point de vue.

Je vous remercier d'avance.

  • 11 mois plus tard...
Posté(e)

Bonjours,

Je vois que tu as eu les meme texte a faire que moi, et j'aimerai savoir, si tu les as encore car je rencontre pas mal de difficulté a faire se sujet ( bac blanc séries technologiques ) es-que tu a la meme chose de quoi??

Si oui, j'ailerai beaucoup que tu m'aide a le faire car je ne suis pas tres fort en francais, et c'est la première fois que je vais sur des site internet pour m'aider !! Et aussi, ce sujet je dois le rendre demain alors que j'ai etais mis au courant qu'il fallait le faire hier pour demain ( j'espere que je suis assez clair et que tu me comprend !! )

En te remerciant d'avance !!

Posté(e)

Rappel :

point de vue omniscient ou focalisation zéro :

le narrateur sait tout des personnages et peut être à des endroits différents de l'histoire. Il en sait plus sur tous ou sur chacun que les personnages eux-mêmes et en informe le lecteur.

point de vue ou focalisation i nterne:

le narrateur ne sait que ce que sait ou pense le personnage,(ou plusieurs personnages successifs)

Le lecteur ne sait que cela.

point de vue ou focalisation externe:

Le narrateur est un observateur extérieur et ne sait du personnage que ce qu'il voit ou entend. Il n'est pas à l'intérieur du personnage

Mon avis :

1. oui, externe

2. oui, interne

3. omniscient : il est dans tous les personnages (vous) à la fois

4. omniscient : il sait tout de Bérénice, ce qu'elle ressent et son passé, sûrement plus qu'elle-même

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