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Commentaire Composé


olchampion

Messages recommandés

Posté(e)

bonjour et merci de m'aider

je dois faire le commentaire composé d'un texte extrait de iambes d' André Chenier:

Mourir sans vider mon carquois !

Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange

Ces bourreaux barbouilleurs de lois,

Ces vers cadavéreux de la France asservie,

Égorgée ! Ô mon cher trésor,

Ô ma plume ! fiel, bile, horreur, dieux de ma vie !

Par vous seuls je respire encor :

Comme la poix brûlante agitée en ses veines

Ressuscite un flambeau mourant,

Je souffre ; mais je vis. Par vous loin de mes peines,

D'espérance un vaste torrent

Me transporte. Sans vous, comme un poisson livide,

L’invisible dent du chagrin,

Mes amis opprimés, du menteur homicide

Les succès, le sceptre d’airain ;

Des bons proscrits par lui la mort ou la ruine,

L’opprobre de subir sa loi,

Tout eût tari ma vie ; ou contre ma poitrine,

Dirigé mon poignard. Mais quoi !

Nul ne resterait donc pour attendrir l’histoire

Sur tant de justes massacrés?

Pour consoler leurs fils, leur veuves, leurs mémoire,

Pour que des brigands abhorrés

Frémissent aux portraits noirs de leur ressemblance,

Pour descendre jusqu'aux enfers

Nouer le triple fouet, le fouet de la vengeance,

Déjà levé sur ces pervers?

Pour cracher sur leurs noms, pour chanter leur supplice?

Allons, étouffe tes clameurs ;

Souffre, ô coeur gros de haine, affamé de justice.

Toi, Vertu, pleure si je meurs.

L'auteur se révolte ici contre les jacobin, ma problématique serait "la plume contre l'épée" (est-ce juste ? ) mais je n'arrive pas à trouver les deux grandes parties nécessaires pour faire le commentaire. Aidez-moi s'il vous plait. :unsure:

Posté(e)
bonjour et merci de m'aider

je dois faire le commentaire composé d'un texte extrait de iambes d' André Chenier:

Mourir sans vider mon carquois !

Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange

Ces bourreaux barbouilleurs de lois,

Ces vers cadavéreux de la France asservie,

Égorgée ! Ô mon cher trésor,

Ô ma plume ! fiel, bile, horreur, dieux de ma vie !

Par vous seuls je respire encor :

Comme la poix brûlante agitée en ses veines

Ressuscite un flambeau mourant,

Je souffre ; mais je vis. Par vous loin de mes peines,

D'espérance un vaste torrent

Me transporte. Sans vous, comme un poisson livide,

L’invisible dent du chagrin,

Mes amis opprimés, du menteur homicide

Les succès, le sceptre d’airain ;

Des bons proscrits par lui la mort ou la ruine,

L’opprobre de subir sa loi,

Tout eût tari ma vie ; ou contre ma poitrine,

Dirigé mon poignard. Mais quoi !

Nul ne resterait donc pour attendrir l’histoire

Sur tant de justes massacrés?

Pour consoler leurs fils, leur veuves, leurs mémoire,

Pour que des brigands abhorrés

Frémissent aux portraits noirs de leur ressemblance,

Pour descendre jusqu'aux enfers

Nouer le triple fouet, le fouet de la vengeance,

Déjà levé sur ces pervers?

Pour cracher sur leurs noms, pour chanter leur supplice?

Allons, étouffe tes clameurs ;

Souffre, ô coeur gros de haine, affamé de justice.

Toi, Vertu, pleure si je meurs.

L'auteur se révolte ici contre les jacobin, ma problématique serait "la plume contre l'épée" (est-ce juste ? ) mais je n'arrive pas à trouver les deux grandes parties nécessaires pour faire le commentaire. Aidez-moi s'il vous plait. :unsure:

Posté(e)
bonjour et merci de m'aider

je dois faire le commentaire composé d'un texte extrait de iambes d' André Chenier:

Mourir sans vider mon carquois !

Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange

Ces bourreaux barbouilleurs de lois,

Ces vers cadavéreux de la France asservie,

Égorgée ! Ô mon cher trésor,

Ô ma plume ! fiel, bile, horreur, dieux de ma vie !

Par vous seuls je respire encor :

Comme la poix brûlante agitée en ses veines

Ressuscite un flambeau mourant,

Je souffre ; mais je vis. Par vous loin de mes peines,

D'espérance un vaste torrent

Me transporte. Sans vous, comme un poisson livide,

L’invisible dent du chagrin,

Mes amis opprimés, du menteur homicide

Les succès, le sceptre d’airain ;

Des bons proscrits par lui la mort ou la ruine,

L’opprobre de subir sa loi,

Tout eût tari ma vie ; ou contre ma poitrine,

Dirigé mon poignard. Mais quoi !

Nul ne resterait donc pour attendrir l’histoire

Sur tant de justes massacrés?

Pour consoler leurs fils, leur veuves, leurs mémoire,

Pour que des brigands abhorrés

Frémissent aux portraits noirs de leur ressemblance,

Pour descendre jusqu'aux enfers

Nouer le triple fouet, le fouet de la vengeance,

Déjà levé sur ces pervers?

Pour cracher sur leurs noms, pour chanter leur supplice?

Allons, étouffe tes clameurs ;

Souffre, ô coeur gros de haine, affamé de justice.

Toi, Vertu, pleure si je meurs.

L'auteur se révolte ici contre les jacobin, ma problématique serait "la plume contre l'épée" (est-ce juste ? ) mais je n'arrive pas à trouver les deux grandes parties nécessaires pour faire le commentaire. Aidez-moi s'il vous plait. :unsure:

Posté(e)

Je propose :

La violence de l'auteur, sa façon de l'exprimer

Le pouvoir de la poésie

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