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Svp J'aurais Besoin De Conseil Pour Le Suite De Mon Commentaire De Texte.


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Mon texte est le suivant. Je l'ai déjà découpé en 3 parties et je sais déjà sur quoi discuter. Mais mon soucis est que je n'arrive pas à trouver ce que je pourrais dire dans la partie de discution de mon devoir. Pourriez vous m'aider s'il vous plait.

Dolmancé: Ah! renoncez aux vertus, Eugénie! Est-il un seul des sacrifices qu'on puisse faire à ces fausses divinités, qui vaille une minute des plaisirs que l'on goûte en les outrageant? Va, la vertu n'est qu'une chimère, dont le culte ne consiste qu'en des immolations perpétuelles, qu'en des révoltes sans nombre contre les inspirations du tempérament. De tels mouvements peuvent-ils être naturels? La nature conseille-t-elle ce qui l'outrage? Ne sois pas la dupe, Eugénie, de ces femmes que tu entends nommer vertueuses. Ce ne sont pas, si tu veux, les mêmes passions que nous qu'elles servent, mais elles en ont d'autres, et souvent bien plus méprisables... C'est l'ambition, c'est l'orgueil, ce sont des intérêts particuliers, souvent encore la froideur seule d'un tempérament qui ne leur conseille rien. Devons-nous quelque chose à de pareils êtres, je le demande? N'ont-elles pas suivi les uniques impressions de l'amour de soi? Est-il donc meilleur, plus sage, plus à propos de sacrifier à l'égoïsme qu'aux passions? Pour moi, je crois que l'un vaut bien l'autre; et qui n'écoute que cette dernière voix a bien plus de raison sans doute, puisqu'elle est seule organe de la nature, tandis que l'autre n'est que celle de la sottise et du préjugé.

Idée générale du texte :convaincre Eugénie de se laisser au désir

Thèse : « la vertu n'est qu'une chimère, dont le culte ne consiste qu'en des immolations perpétuelles, qu'en des révoltes sans nombre contre les inspirations du tempérament. »

1er partie : L’argument contre la vertu

2eme partie : La place du désir par rapport aux sentiments méprisable

3eme partie : Le pour et le contre du désir et de la vertu

La vertu est ici placée comme de fausses divinités, comme des chimères. Dolmancé veut donc nous montrer que la vertu n’est pas ce que l’on croit d’elle. Elle n’est pas à placer sur un pied d’estale puisqu’elle n’est en réalité qu’une restriction que l’homme à créer contre la nature. La vertu n’est donc pas naturel contrairement au désir, qui lui quand on y cède, apporte plaisir et non immolation.

De plus la vertus est placé comme fausse, puisqu’elle sans cesse enfreind

« Ne sois pas la dupe, Eugénie, de ces femmes que tu entends nommer vertueuses. » Dolmancé utilise un nouvel argument, touchant cette fois ci les généralités. Puis avec la phrase qui suit « Ce ne sont pas, si tu veux, les mêmes passions que nous qu'elles servent, mais elles en ont d'autres, et souvent bien plus méprisables... » Il s’épare le monde en deux partie, les vertueuses, et les autres dont il fait partie. Il montre ici un fort mépris pour les vertueuses qui selon lui sont des personnes bien pire que les gens qui’ s’abandonne au plaisir, puis ce qu’elles ne pensent qu’à leur amour d’elle même, ce qui ne leur permet pas d’avoir à réfléchir. Cela sous entend que quand il y a abandon au désir il y a obligatoirement le moyen de faire profiter les autres et donc de penser, de réfléchir, de choisir sur bon nombre de choses. Et les deux dernières questions réthoriques de cette Deuxième partie insiste sur le fait que la vertus n’est pas choses qu’il faut vouloir.

Et la troisième partie commence par une question de transition, « Est-il donc meilleur, plus sage, plus à propos de sacrifier à l'égoïsme qu'aux passions? » qui ammène à la réflexion d’un pour et d’un contre, concernant l’abandon au désir et la vertu. De plus le choix des termes ammènent aide au choix, puisque égoïsme a tous de suite une sens négatif, alors que le mot passion nous tourne vers son choix par sa beauté.

Ensuite, Dolmancé donne sa propre opinion en utilisant les pronoms « Je » et « moi » et replace au même niveau les deux adjectifs, pour accentuer et ammener à un questionnement personnel le lecteur avec la phrase qui dit : « et qui n'écoute que cette dernière voix a bien plus de raison sans doute, ». En lisant cela, le lecteur se retrouve débousolé par le faite que Dolmancé mette au même niveau les deux adjectifs, puis sans tarder dit que quelqu’un qui prend le choix de la passion a plus de raison. Le lecteur étant dans le désarois, l’argument que fournis Dolmancé est plus simple à accepter. Ainsi il met de son coté le lecteur en disant que : «elle est seule organe de la nature, tandis que l'autre n'est que celle de la sottise et du préjugé. »

On réalise ici, que Sade marque une opposition entre le désir et la raison. Mais au contraire, ne sont-ils pas plus proche qu’on ne le pense ?

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