boutchou Posté(e) le 29 octobre 2007 Signaler Posté(e) le 29 octobre 2007 Bonjour à tous, J'ai un commentaire à rendre pour le jeudi8 novembre, le seul problème c'est que je n'ai vraiment aucune idée des axes de lectures que je pourrais employer, enfin si quelqu'un pouvait m'aider, me donner au moins les axes, que je fasse le reste , ce serai avec grand plaisir ! (Mais si vous avez déja fait le commentaire entier, je suis preneuse ...) ! Le texte est une fable de Jean de La fontaine : le savetier et le financier La voici ci-après: le savetier et le financier Un Savetier chantait du matin jusqu'au soir : C'était merveilles de le voir, Merveilles de l'ouïr ; il faisait des passages, Plus content qu'aucun des sept sages. Son voisin au contraire, étant tout cousu d'or, Chantait peu, dormait moins encor. C'était un homme de finance. Si sur le point du jour parfois il sommeillait, Le Savetier alors en chantant l'éveillait, Et le Financier se plaignait, Que les soins de la Providence N'eussent pas au marché fait vendre le dormir, Comme le manger et le boire. En son hôtel il fait venir Le chanteur, et lui dit : Or çà, sire Grégoire, Que gagnez-vous par an ? - Par an ? Ma foi, Monsieur, Dit avec un ton de rieur, Le gaillard Savetier, ce n'est point ma manière De compter de la sorte ; et je n'entasse guère Un jour sur l'autre : il suffit qu'à la fin J'attrape le bout de l'année : Chaque jour amène son pain. - Eh bien que gagnez-vous, dites-moi, par journée ? - Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours ; (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes,) Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chommer ; on nous ruine en Fêtes. L'une fait tort à l'autre ; et Monsieur le Curé De quelque nouveau Saint charge toujours son prône. Le Financier riant de sa naïveté Lui dit : Je vous veux mettre aujourd'hui sur le trône. Prenez ces cent écus : gardez-les avec soin, Pour vous en servir au besoin. Le Savetier crut voir tout l'argent que la terre Avait depuis plus de cent ans Produit pour l'usage des gens. Il retourne chez lui : dans sa cave il enserre L'argent et sa joie à la fois. Plus de chant ; il perdit la voix Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines. Le sommeil quitta son logis, Il eut pour hôtes les soucis, Les soupçons, les alarmes vaines. Tout le jour il avait l'oeil au guet ; Et la nuit, Si quelque chat faisait du bruit, Le chat prenait l'argent : A la fin le pauvre homme S'en courut chez celui qu'il ne réveillait plus ! Rendez-moi, lui dit-il, mes chansons et mon somme, Et reprenez vos cent écus. Merci a tous !!!
E-Bahut chingy59 Posté(e) le 30 octobre 2007 E-Bahut Signaler Posté(e) le 30 octobre 2007 Bonsoir, Concernant ton commentaire, il ne s'agit en aucun cas de te le rédiger, mais de t'aider, te donner des pistes! D'ailleurs même si tu ne comprends pas, tu devrais nous dire ce que tu ressens, ce que tu peux ressortir en ayant lu ce texte: De quoi ça parle ? Quelles sont les idées développées par l'auteur ? Je te donne quelques pistes, à toi d'en dégager la problématique, et de rédiger tout cela, Bonnes vacances!!! RésuméGrâce au financier, un modeste savetier prend possession d'une fortune mais perd son bonheur de vivre. La sagesse du savetier fait qu'il préfère récupérer ses "chansons" et son "somme" en rendant au financier les "cent écus". [*]Portrait des deux protagonistes [*] [*]Le savetier Il a un métier qui rapporte peu et qui nécessite beaucoup de travail. Il "chante du matin au soir", c'est-à-dire qu'il travaille toute la journée. Il se plaint des jours de fête trop nombreux (vers 27) car il est obligé de fermer sa boutique. Aux vers 30 et 34, il est fait mention de sa naïveté (verbe croire), de sa franchise (18 à 20). Il est un peu malin, ne souhaite pas dire combien il gagne —> prudence, méfiance. C'est un personnage qui appartient à la classe populaire : "chaque jour amène son pain" (vers 22 ; expressions populaires des vers 21-22 et 24). Au vers 28, le curé est évoqué : le personnage va à la messe. Il est présenté comme étant heureux (4), il est "gaillard". [*]Le financier C'est un personnage opposé au savetier ("au contraire") : il est riche ("tout cousu d'or"). C'est sans doute un parvenu : il a une "belle demeure". Il souhaite acheter le sommeil, il peut tout posséder (vers 10 à 13). Préoccupé par son argent, le financier ne peut plus dormir profondément (champ lexical du sommeil). C'est un personnage hautain, méprisant : "il [le] fait venir" (14) —> il ne se déplace pas. Le savetier est appelé "le chanteur" —> appellation péjorative, condescendante. "Sire Grégoire" est une apostrophe ironique. [*]L'art du récit et la philosophie du fabuliste Notre texte est une fable présentée comme une comédie : La Fontaine peint les ridicules, met en évidence les comportements ridicules : acheter le sommeil ! C'est une comédie en quatre actes : l'exposition des vers 1 à 13 (présentation des deux protagonistes), nœud de l'action des vers 14 à 31 (le financier propose au savetier de lui donner cent écus), les vers 32 à 46 évoquent la réaction du savetier (il va cacher son argent mais ne dort plus) ; enfin, les vers 46 à 49 présentent le dénouement : le savetier rend les cent écus pour retrouver le bonheur. La Fontaine fait parler et agir ses personnages en fonction de leurs situations sociales et de leurs caractères : langage populaire, phrases longues, réaction naïve et franche d'une part, langage clair (phrases courtes, le financier n'a pas de temps à perdre), ton hautain d'autre part. À partir du vers 14, il y a tantôt accélération tantôt ralentissement du rythme : alternance alexandrins / octosyllabes, rejets, contre-rejets et enjambements successifs. Aux vers 48-49, le savetier est pressé : l'empressement se traduit par les impératifs et la juxtaposition d'actions. La morale est implicite : l'argent ne fait pas le bonheur et, bien au contraire, il apporte le malheur (au savetier). Le bonheur n'est pas un bien matériel qui s'achète. On notera que c'est le savetier qui, à la fin de notre fable, paraît avoir l'attitude la plus "intelligente". Si tu as de réelles difficultés, dis moi ce qui te préoccupes, et je tenterai de t'aider. bien cordialement,
boutchou Posté(e) le 31 octobre 2007 Auteur Signaler Posté(e) le 31 octobre 2007 Bonjour, tout d'abord merci d'avoir répondu... Ce que je ressens en lisant ce texte est que le bonheur ne s'achète pas, que ce n'est pas forcément parce qu'on est riche qu'on est heureux, par exemple lorsque le financier achète le savetier (ici pour 100 écus, mais cela nous est égal), celui-ci en perd "la joie de vivre", enfin je crois? Mais le financier malgré son argent, n'est pas heureux, c'est pourquoi dans le texte il ne retrouve pas son sommeil ... En faite, mes difficultés sont principalement situées au niveau de la problematique, c'est à dire que je n'arrive pas à la dégager, ni a trouver les axes principaux pour pouvoir ensuite developper mon commentaire... Mon professeur me conseille de développer davantage mes idées, mais le problème c'est que j'ai l'impression de developper au maximum alors, ..., je ne sais pas trop... bonne journée
boutchou Posté(e) le 4 novembre 2007 Auteur Signaler Posté(e) le 4 novembre 2007 bonjour, si ce commentaire interesse quelqu'un, je l'ai fini,et oui j'ai réussi a le faire toute seule, comme une grande! voila, bonne journée
chimwimwie Posté(e) le 2 décembre 2011 Signaler Posté(e) le 2 décembre 2011 Bonjour, je suis intéréssé par le commentaire serait-il possible de pouvoir y jeter un oeil merci Bonne journée
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