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Ma Première Dissertation


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Posté(e)

Voilà j'ai décidé de m'attaquer à mon sujet de philo de lundi......Peut-on être heureux sans être libre ??

Et j'avoue que je sais pas trop par ou le prendre.......

Premièrement je pensais définir le mot liberté :

Il semble qu'il y ait 3 définition différentes: - au sens libre arbitre : d'après ce que j'ai compris, philosophiquement parlant ce serait le fait que l'homme puisse agir et penser librement

- Liberté de spontanéité : agit sans être contraint par une force extèrieur ( et déjà la je vois pas bien la nuance avec la première )

- Liberté du sage : libre de toutes passions, agit guidé par sa raison...( est ce que sa revient au texte de l'encyclopédie écrit par César Dumarsais qui dit que l'homme est aveuglé par ses passions contrairement au philosophe ?? )

Le prof nous a dit de trouver ensuite une problématique.........je sais pas trop comment m'y prendre faut-il y faire apparaître les fameux repères comme par exemple : - la liberté est-elle "necessaire" pour pouvoir accéder au bonheur ?

ou bien - Sommes nous forcément malheureux en étant sous la "contrainte" ?

Et à quoi servent ces repères si c'est ce qu'il faut faire ??

par exemple, pour "nécessaire" j'ai la définition : "ce qui est necessaire doit advenir "necessairement" : deux plus font necessairement 4 "

Ensuite pour le plan........je suis un peu perdu, peut être que si vous m'éclairiez déjà sur la problématique ce sera plus simple

J'ai trouver un plan sur internet, ou il disent de faire la différence entre la liberté au sens d'une société entière ( genre régime politique démocratie/dictature ) et l'individu, mais dans ce cas la je sais pas trop quoi placer ......

Juste une petite question supplementaire : est -ce que pour les exemples ont peut citer des auteurs et des exemples qu'il nous reste du français en 1èreS ??? ou faut-il seulement s'appuyer sur nos acquits fragiles de débutant en philo ??

merci d'avance de vos suggestion, je suis vraiment paumé là :s

Posté(e)

Juste au niveau de l'analyse du sujet, j'ai essayé de me poser des questions :

- Avons nous la possibilité d'être heureux en étant soumis ?

- Est-on forcément malheureux si on est pas libre ?

- La liberté est-elle une conditions necessaire pour accéder au bonheur ? ( je trouve que ça pourrait être pas mal comme problématique non ?? )

de là découle directement deux partie du plan non ??

I-Il faut necessairement être libre pour accéder au bonheur

II- Mais d'un autre coté on peut aspirer au bonheur sans pour autant être libre........ ( moyen non ? )

Le problème avec ce plan, c'est que tout dépend ce que l'on pense du bonheur ?? est -ce qu'avant de commencer on nous demande de définir notre philosophie bonheur ?? car on a vu en cours que ya plein de théorie différentes.....le bonheur n'est pas rationnel, pas de conditions moral au bonheur etc..........

Merci d'avance :unsure:

  • E-Bahut
Posté(e)

Salut

Peut-on être heureux sans être libre ??

Alors oui, deja, tu dois definir les termes de ton sujet. Qu'est ce etre heureux ? et etre ou ne pas etre libre ? Est-ce qu'etre libre c'est faire tout ce que l'on veut quand on veut ? Si pour certains la liberte se limite a cela, alors il sera difficile d'etre heureux pour eux, car on peut rarement faire ce que l'on veut quand on veut, donc on n'est rarement libre d'apres eux.

Bon, je pense que tu dois trouver en tapant ton sujet sur Google ou les termes les plus iportants sur Google. Mais pour ma part je vais te donner ce qui me semble interessant de mon annabac "Atout Bac" Philosophie, du chapitre consacré a la Liberté.

"En latin, liber signifie "de condition libre" donc non-esclave.

Dans l'Antiquité, les Anciens concevaient l'homme libre par opposition a l'esclave, dans un contexte influence par la realite historique de l'esclavage. Est donc libre celui qui ne subit pas la domination physique d'un maître, ou bien, comme pour le stoïcisme, celui qui s'en affranchit en privilégiant d'une liberté toute spirituelle dans laquelle le corps et son traitement sont des choses étrangères à nous.

Pour les Modernes, cette conception apparaît très restreinte. Désormais, la liberté s'entend soit comme un libre arbitre ( pouvoir de choisir ), soit comme une capacité d'agir en connaissance de cause ( obéissance consentie à une loi).

Définitions :

La liberté individuelle peut se définir de trois facons :

_ Comme "pouvoir de choix", c'est-à-dire une capacité de dire oui ou non;

_ Comme "pouvoir d'acquiescement raisonné" à une loi, soit une capacité de dire oui;

_ Comme "le maximum de facultés et de choix laissés aux individus, au sens politique des rapports de l'individu a la société ou l'État. Plus précisément, dans la mesure ou telle liberté n'est viable que si elle est protégée dans son exercice contre les atteintes causées par autrui, on crée des obligations à la charge des membres d'une collectivité. C'est le sens de liberté juridique."

"La liberté consiste à ne dépendre que des lois." Voltaire

Autre chose, tu peux faire autant de recherches que tu veux, et faire allusion a n'importe quel philosophe par une citation, du moment que celle ci soit coherente avec ce que tu es en train de dire. C'est justement pour cette raison que ton prof te donne ton devoir a faire a la maison, afin que tu puisses vraiment faire des recherches dessus.

Revenons en donc a la liberte. Ce dont je te parlais plus tot, etre libre c'est faire tout ce que l'on veut est en fait la definition de la liberte du sophiste Callicles, qui definit la liberte comme absence de contraintes. Pour ce personnage du dialogue de Platon intitule "georgias", être libre c'est faire tout ce que l'on veut sans se souvier d'autre chose que de satisfaire ses désirs.

Cette définition correspond a celle du sens commun, pour lequel la liberté est absence d'obstacles. Ainsi, la chute "libre" d'un corps est celle qui ne connaît pas d'opposition.

Les philosophes ont repris et radicalisé ce point de vue avec la notion de "libre arbitre", qui consiste en ce pouvoir d'agir ou de ne pas agir. Ici, la volonté est cause première : on choisit sans la contrainte d'aucune force extérieure et en connaissant clairement les conséquences de son choix. Ainsi, la liberté s'opposerait non seulement a la contrainte, mais aussi a tout determinisme.

"Le libre arbitre est la puissance que nous avons de faire ou de ne pas faire quelque chose" Bossuet.

Les limites de cette position :

La version de la liberte comme etat de non-contrainte ne donne qu'une definition negative. Du coup, on ne connait pas le contenu d'une telle liberte.

De plus, une coïncidence entre le desir interieur et une exteriorite sans resistance se realise rarement dans les faits. En verite, l'homme est contraint de toutes parts :

_ par la nature : l'homme est soumis a ses lois;

_ pas la societe et l'Etat qui detient le monopole legitime de la contrainte;

_ par autrui : la limite de ma liberte, c'est la liberte de l'autre;

_ par lui meme: nous pouvons nous croire libres et etre agis par des mobiles insconscients.

Enfin, la liberte n'est pas la satisfaction de tous les desirs ni le refus de toute autorite, car assouvir tous ses desirs, c'est aussi laisser regner l'ordre des passions qui rendent l'homme esclave.

Bon, je pense que tu as une meilleure idee de ce que definit le mot "liberte". Maintenant, je te recopie juste en plus un chapitre qui s'appelle Liberte et bonheur.

"Les conceptions stoïcienne et épicurienne de la liberté nous permettent d'accéder à une forme de bonheur.

La conception Stoïcienne

- Épictète divise la réalité en deux domaines :

_ "Ce qui ne dépend pas de nous" et donc nous est étranger, c'est a dire tout ce qui advient de l'extérieur, soit : le corps et les biens du corps ( la sante, l'integrite, la vie, la mort); les biens exterieurs ( richesse, reputation, pouvoir, honneurs); les personnes qui nous entourent (parents, enfants, amis, esclaves).

_ "Ce qui dépend de nous", c'est-à-dire la personne et tous ses actes, soit nos opinions, nos jugements, notre inclinaison à la vie raisonnable. Ainsi, seule la raison dépend de nous. L'homme est libre à partir du moment où il accepte le "fatum".

Fatum : l'ordre universel est une nécessité ou un destin.

Dès lors, pour atteindre le bonheur de tranquillité ou ataraxie ( = sérénité, tranquillité de l'âme, absence de troubles ( crainte ou désir), caractéristique du sage qui vit conformément aux règles qui gouvernent la nature), il suffit de croire sien ce qui est sien et étranger ce qui nous est étranger. Ainsi, maîtres de nos jugements, nous sommes en mesure de gouverner notre vie sans nous inquiéter davantage des évènements qui échappent à notre volonté.

La conception épicurienne

Épicure oppose les désirs naturels et nécessaires ( se nourrir, se vêtir, se loger, etc. ) aux désirs naturels et non nécessaires ( se nourrir de mets délicats par exemple). Le véritable sage se contente des plaisir naturels et nécessaires et jouit ainsi du plaisir stable et en repos. La raison règle les jugements, et c'est par la raison qu'on atteint une vie heureuse. Ici, Stoïcisme et épicurisme se rejoignent.

Épicure = 341-270 av JC, philosophe grec matérialiste. Il libéra l'homme grec des terreurs des cieux et de la mort. CF Lettre à Ménécée.

Être libre et heureux, c'est donc cesser d'attacher du prix a ce qui n'en a pas reellement ( la gloire, les passions). C'est laisser s'exercer son génie intérieur ( ou "daïmon"), cette force de la raison qui nous guide et que la nature a placee en nous. Ainsi devient-on capable de se suffire dans le respect de soi et la grandeur d'âme.

Bref, j'espere que cela a pu t'aider un peu plus a mieux cerner ton sujet.

Pour ton plan, je dirais "non on ne peut etre heureux sans etre libre" puis un "oui car"...

Et pour cela, tu dois bien montrer les differents sens que l'on entend par "etre libre". De meme que tu dois definir qu'est ce qu'etre heureux.

Reviens si tu as des questions, avec des idees, etc... Si pour mon plan tu as des doutes, poses moi des questions parce que je me comprends ms j'ai peur que tu ne traites que la partie d'etre libre sans vraiment t'occuper d'etre heureux.

Bon courage

Julie

  • E-Bahut
Posté(e)

Salut

C'est encore moi

Je pense que tu n'as pas vraiment fait de recherches, car en tapant sur Google ton sujet, j'ai eu plein de resultats de recherches. Dont un, la redaction complete de ton sujet.

Je te donne le site, meme si je te conseillerais de le lire une fois, et puis ensuite de le fermer, de noter sur une feuille ce que tu en as retenu, les idees, les arguments, etc.. A la limite le plan si tu comprends et suis le mm raisonnement que cela. Les profs ne sont pas betes, ils connaissent surement les plans et les sujets traites sur le net. Alors fait attention.

http://www.restode.cfwb.be/francais/_arts/...ils.asp?ID=2105

http://www.adomonde.qc.ca/societe/J0404pg3.htm

http://www.maphilo.net/sujet_heureux-libre-2638.html

tu peux continuer toi meme cette recherche.

Bon courage

Julie

Posté(e)

Pour ce qui est des citations, tu peux toujours en faire, si elles sont pertinentes elles son tbien vues. Mais come tu es en S, elles ne comptent pas, tu peux faire une dissertation sans aucune citation et avoir une bonne note puisque ce n'est pas demandé !

Pour ta réflexion, c'est déjà pas mal, tu as compris qu'il faut définir la liberté (liberté absolue ou liberté limitée par celle des autres ?) ET le bonheur, qu'est-ce que c'est ?

Le plan qui en découlera ne pourra pas être thèse/ antithèse, tu vois bien d'ailleurs que ça coince. A première vue je penserais à qqch comme 1)"si le bonheur = x et que liberté = y, alors condition nécessaire puisque... 2) mais si bonheur = z alors liberté n'est pas suffisante..." ceci dit, ça m'est souvent arrivé de me rendre compte que le plan n'allait pas au bout de plusieurs jours !

et va jeter un oeil sur philagora, c'est un site fait par un prof, la navigation est un peu hasardeuse mais on peut dénicer de bonnes pistes de réflexion et des méthodes !

Courage !

Posté(e)

J'oubliais un détail, n'achète jamais de correction toute faite sur Internet, il y a plein de sites (mais qui vendent exactement le même corrigé mal fait !) qui malheureusement apparaissent en tête de google. C'est vraiment mal fait, ça ne vaut pas le coup ! De plus c'est arrivé que dans ma classe il y en ait plusieurs qui rendent la même copie, ou le même plan, donc le prof étant idiot mais pas tant que ça, a bien vu d'où ça venait...

Posté(e)

Tout d'abord un grand merci parce que c'est simpa de votre part de me répondre de manière aussi complète :wub:

En plus Julie tu explique super bien, autant hier après midi je me suis dit " qu'est ce que c'est barbant la philosophie, je pige rien" mais la avec ta réponse j'ai trouvé ça super interessant les différents concepts de liberté et je me dit que y'a moyen de faire un truc simpa !

Quelques questions ( il en faut forcément ) :

Déjà je vais vous donnez la matrice de ce que veut voir mon prof dans une dissert' , la méthodologie qui nous a donné en début d'année :

Bon je vais reprendre l'exemple qu'il nous a donné lui : Etre libre est-ce refuser toute autorité ??

Introduction ( bon je vais pas développer ce qu'il veut voir apparaitre ya pas de problème de ce coté là)

I THèse A : toute autorité est forcément autoritaire

1) énoncé la thèse

2) analyse de concepts : - concepts d'autorité : dans l'autorité il y a une inégalité ( relation maitre / élève = relation asymétrique ) --> l'autorité est par nature inégalitaire car présence d'un rapport de force

3) arguments

4) exemples : 1 ou 2

5) citation (facultatif )

6) résumé de la thèse + transition

II thèse B : l'autorité est necessaire à la liberté

1) énoncé la thèse

2) concepts : elle contient bien une relation inégalitaire mais ne repose pas obligatoirement sur la force ( ex: autorité pédagogique )

3) arguments

4) exemples : 1 ou 2

5) citation (facultatif )

6) résumé de la thèse + transition

III A quelle conditions est-elle légitime ?

1) ma thèse, mon jugement

2) analyse, concepts

3) Argument

4) les enjeux

Il veut voir apparaitre trois thèse...mais dans l'exemple présent, le concept de liberté est passé à la trappe donc dois-je faire pareil dans mon plan pour le concept du bonheur ? , alors je pense comme julie, il faut traité le bonheur.........mais alors comment faire ?

en fait si j'ai bien compris clubescargot pour une même thèse j'associe le concept de bonheur puis le concept de liberté qui en découle

donc pour un plan pour une première partie je ferai :

I on ne peut etre heureux sans être libre

concept :

- le bonheur selon les sophistes : recherchais à être heureux sans se soucier du reste ==> implique une liberté de faire ce que l'on veut quand on veut ............doit-je parler des sophistes ou de l'homme en général, car on a tous un peu tendance à adopter ce point de vue sur le bonheur avant même d'y réfléchir ( mais par la suite non bien évidemment )

et la je doit mettre un seul couple de concepts ? faudrait peut etre que je parle de la liberté au sens collectif, enfin le fait qu'une société sous democratie aspire plus facilement au bonheur qu'une société sous dictature mais ça ou est ce que je le case dans mon plan ?? à la fin dans ma thèse à moi ??

avant de continuer et de passer à la partie deux je verrai vos réponses pour savoir un peu quoi faire

Posté(e)

en ce qui concerne le premier lien, je trouve qu'il se recentre trop sur l'aspect liberté au niveau politique dictature / démocratie est ce vraiment ça qui est demandé ?

Merci d'avance et encore merci pour vos réponses

Posté(e)

Bon alors j'ai fait un plan et a la fin de chaque partie, je me pose des questions sur comment je pourrai le trouner mieux....

Plan dissertation philo :

Peut-on être heureux sans être libre ?

I - Non on peut pas être heureux sans être libre :

  1. thèse : on ne peut être heureux sans être libre

  2. concepts : - l’homme à tendance à avoir une vision sophistes du bonheur c’est à dire que selon lui, tous les moyens sont bons pour y parvenir, ainsi cela implique une certaine liberté, liberté qui dans ce cas là est sans contraintes, une liberté absolue - le bonheur c’est pouvoir vivre des instants de joie, de plaisir, or si l’on veut accéder à cette conception du bonheur, on doit bénéficier d’une certaine liberté ; les libertés fondamentales : liberté d’agir liberté de faire des choix , liberté d’opinion

  3. argument : les plaisirs qui engendrent le bonheur sont ressentis par l’homme grâce à des choses telles que le jeu, la vie en communauté, l’amour…..or dans le cas où l’homme n’est pas libre tous ces plaisirs sont difficiles voir impossible à atteindre

  4. exemple : dans le cas où l’homme est retenu dans un espace restreint ( prison ) ou même lorsqu’une société toute entière est sous le joug d’un régime autoritaire, alors ces plaisir son inaccessibles

à Je trouve pas mon argument très satisfaisant, je me demande si j’ai pas mis des bout d’arguments dans mes concepts.

à Comment faire pour faire une synthèse entre mes deux concepts

II - Cependant on peut être heureux sans être libre :

  1. Thèse : on peut être heureux sans être libre

  2. Concepts : - le bonheur n’existe pas, on ne peut rendre un homme heureux, c’est dans sa nature….on peut seulement l’empêcher d’être malheureux ( philosophie de pascal ), ainsi si l’on se base sur cette conception du bonheur, même en l’absence de liberté, on pourra trouver quelques divertissement futiles pour faire croire à l’homme qu’il est heureux, l’homme aspire donc à un semblant de bonheur sans pour autant être libre.- selon la philosophie stoïcienne, le bonheur ne dépend que de nous, il faut oublier les facteurs extérieurs qui ne dépendent pas de nous, dès lors on ne soucie pas du problème de la liberté pour se faire notre idée du bonheur. Il faut accepter les choses telles qu’elles sont et selon le concept épicurien savoir savourer les plaisirs naturels et nécessaire, et non pas s’attacher au désirs non nécessaires.

  3. Arguments : ….

  4. Exemple : ….

à Puis je parler de la philosophie stoïcienne dans cette partie ? ?

--> Comment synthétiser les deux concepts ?

III- Quel degré de liberté est nécessaire pour atteindre le bonheur ?

  1. Il faut un certain degré de liberté pour être heureux

  2. Concepts : - la liberté absolue n’existe pas, et ne peut exister dans un monde basé sur la vie en communauté, le bonheur c’est alors avoir la liberté d’agir , de penser, de s’exprimer pour atteindre le plaisir

  3. Arguments : " notre liberté s’arrête la ou commence celle des autres " . En effet souhaiter d’un monde basé sur la liberté absolue de l’individu, donc sur l’anarchie puisque sans lois serait absurde. Cela finirait par rendre l’homme malheureux car aveuglé par ses passions

à là ma troisième partie n’est qu’une ébauche, je me demande qu’est ce que je pourrait bien mettre comme argument pour dire qu’une liberté absolue est impossible

Annexe : Kant pense que le bonheur n’est pas rationnel, on ne peut pas le définir, il est issue de l’imagination, de plus la liste des choses rendant un homme heureux n’est jamais exhaustive

à ya –t-il quelque chose à dire sur cette philosophie à quel concepte de la liberté peut-on l’associer ?

Posté(e)

Je sais pas pourquoi la mise en page ne sais pas bien faite, dans les concepts quand ya un tiret en plein milieu c'est qu'il faut aller à la ligne, c'est un autre concept.

( c'est chiant qu'on puisse pas éditer le message après l'avoir posté )

D'ailleurs mon problème c'est de savoir si je peut mettre les concepts comme ça à la suite ou bien si il faut les fusionner pour faire un seul et même concept

merci d'avance de votre aide :blush:

Posté(e)

Bonsoir, bien d'abord je vois une erreur dans ton plan : 1)Non on peut pas être heureux sans être libre 2) cependant on peut être heureux sans être libre.

Si j'étais en face de toi, entrain de te dire : "tu ne peux pas être heureux si tu n'es pas libre, mais tu peux être heureux sans être libre", je pense que tu rigolerais ! Tu ne peux pas dire exactement le contraire de ce que tu viens d'affirmer, tu dois contester et trouver des failles, des contre-arguments, mais tu ne dois pas changer d'avis en cours de route.

Posté(e)

Je pense que ton plan n'est pas mal, sauf les intitulés I et II qui me paraîtraient mieux en plan en apparence/en vérité :

I) en apparence : il semble qu'on ne peut pas être heureux sans liberté :

car idée générale : bonheur=liberté totale, mais liberté totale impossible, donc bonheur sans liberté impossible (et impossible tout court !)

II) Mais en vérité on peut être heureux sans la libertéabsolue, si on a une liberté limitée par les autres (et qui respecte aussi notre part de liberté). définition bonheur difréente, etc.

Et le contenu me paraît pas trop mal, peut-être que tu pourras l'affiner pour la 2 e parte ?

  • E-Bahut
Posté(e)

Premiere partie

Dans cette partie tu dis que pour le commun des hommes ( et certains philosophes) etre libre c'est pouvoir faire ce que l'on veut quand on veut. Or, en agissant ainsi, on s'attache evidemment a combler des besoins, des envies, sans se preoccuper de rien d'autre que cette seule satisfaction, qui nous conduirait au bonheur. Ainsi, être heureux ici dépendrait directement de la condition d'etre libre, et etre libre signifiant faire ce que l'on veut quand on veut. Cela peut te faire un argument a developper.

Le second argument, tu pourrais dire que quelqu'un qui n'est pas libre physiquement, un prisonnier, un esclave, etc.. ne peut satisfaire a ses envies, souvent il ne peut pratiquement rien faire, sauf avoir conscience qu'il est enferme et prisonnier, ce qui ne lui laisse pas la possibilite d'etre heureux.

N'oublie pas de definir aussi ce qu'est le bonheur. Meme si tu donnes la definition du dictionnaire, pense a le definir. Car cette notion la est tres importante.

Justement, en finissant par cela, tu pourrais alors faire une transition sur le fait que le bonheur n'est pas forcement materiel, ni physique. De la, tu enchainerais sur le fait que l'on peut etre heureux meme en etant enferme, et tu pourrais prendre l'exemple de ces pretres qui decident de leur propre choix de s'enfermer mais qui arrive a trouver le bonheur, qui tente de s'y rapprocher chaque jour car le bonheur qu'il recherche est un bonheur d'ordre spirituel, ils essaient de detacher leurs pensees et leurs ames de leur corsp, cette enveloppe charnelle, ainsi, ils ne sont pas reellement libres, mais se sentent libre spirituellement.

Je pense que le debut de ta deuxieme partie est un peu trop categorique et ne correspond pas reellement au titre que tu as annonce. Le bonheur n'existe pas ? Bien sur que si il existe. Ce qui n'existe pas, c'est la liberte, selon certains philosophes. Ainsi, meme si on se croit libre, le sommes nous vraiment ? Qu'est ce que le determinisme ? Que sont les lois ? Les regles ? Les autres ?

Ainsi, quelqu'un qui rechercherait une liberte totale, ne pourrait jamais atteindre le bonheur, car l'on n'est jamais tout a fait libre. Le fait que l'on vive dans une societe, parmis d'autres individus nous impose des lois, des regles, et de ce fait meme, c'est notre liberte ( dans le sens de liberte absolue ) qui s'en trouve amoindrie.

Maintenant, on peut etre heureux sans etre libre, dans le sens ou l'on peut arriver a accepter et comprendre que l'on a des devoirs, que l'on vit dans une communaute... Une fois que l'on admet que l'on ne peut aspirer a une liberte absolue ( et serait elle reellement absolue si on se laissait gouverner par nos envies et nos desirs ? Sommes nous libres quand on suit nos envies ? Ne sommes nous pas justement prisonniers de ces envies ? ), donc une fois que l'on a accepte que la liberte ne peut etre absolu, alors on peut etre heureux sans etre libre, en vivant ds une societe dont on accepte les regles.

Il me semble que dans l'extrait que j'ai recopie, ils en parlaient plus loguement. A toi d'etoffer, et de reprendre les idees qu'ils utilisent. Il me semble que tu n'as pas tirer profit de ce passage que je t'ai recopie, car il etait riche en terme de liberte. ( meme si pour le bonheur je t'ai laisse le soin de faire tes recherches tout seul ) De meme que les sites que je t'ai donne, je ne les ai pas mis la pour que tu recopies, mais pour que tu puisses y trouver des idees ou arguments, afin de voir plus clair dans ton sujet. Pour ma part, je ne les ai pas lu, et tout ce que je viens de te dire n'engage que moi. Ca a ete dit spontanement, cela n'a rien de reflechi ni d'elaborer. C'est juste ce qui me vient a l'esprit en lisant ton devoir et ton sujet. Desolee ms je n'ai pas la force ni l'envie de lire des renseignements sur ton sujet, alors que je viens de passer ma journee a etudier.

Parle de la philosophie stoicienne et epicurienne.

Je vois que dans ce que je t'ai dit, je rejoins un peu ta troisieme partie aussi. Es-tu sur que tu doives suivre le plan de ton professeur ? A-t'il stipule que trois parties etaient necessaires ?

Je pense que dans ta premiere partie, tu dois vraiment parler du bonheur autant que de la liberte. Tu dois definir ce qu'est le bonheur, quitte a donner des exemples.

Tu ne parles pas non plus de la liberte qui se trouve dans la possibilite de choisir, de faire des choix. Ainsi, on peut etre libre et se sentir heureux en pouvant choisir sans que rien ne vienne faire pression sur nous. Par exemple, si tu decides d'aller au cinema, si tu decides de ne pas faire tes devoirs, etc... Tu n'es pas libre dans le sens de la liberte absolue, mais tu es libre de faire tes propres choix, et cela peux te conduire a te sentir heureux. Maintenant, Spinoza denonce le libre arbitre " les hommes se croient libres pour cette seule cause qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par ou ils sont determines".

Etre libre n'est pas se laisser aller a tous les plaisirs, mais etre pleinement l'auteur de ses actes : c'est se determiner soi meme. Pour Kant, si je poursuis mes penchants sensibles, je ne suis pas libre, mais determine affectivement : j'obeis a mes sens, a mon corps, a mes desirs. C'est que la liberte met en oeuvre la raison, et non les satisfactions sensibles.

Le bonheur, toujours extrait de mon anna bac Livre & Clic.

Pour Callicles, hédoniste débridé ( du grec hèdonè, plaisir ), il faut "vivre dans la jouissance, éprouver toutes les formes de désirs et les assouvir". A ses yeux, les normes morales et juridiques ne sont que répressives, elles empêchent de trouver le bonheur comme on l'entend. Socrate lui rétorque qu'il echouera à rendre son âme harmonieuse s'il ignore ce qu'est le bien en soi, indépendemment de ce qui lui semble tel. En effet, celui qui fait du plaisir le souverain bien semble poursuivre sans fin une satisfaction transitoire et toujours attendre ce qui le comblera, ce qui le fera enfin echapper au manque qui le ronge, cmme dans une course a l'infini oscillant entre crainte et espoir. En outre, si la seule chose qui compte est la maximisation d'etats subjectifs du plaisir, sans discrimination ( tout plaisir semblant bon pour lui), la realite apparaitra tour a tour comme une chance et comme une menace, c'est a dire toujours potentiellement hostile.

Notre representation immediate du bonheur le definit comme une succession de moments de jouissance. Mais, au lieu de viser un moment de satisfaction ephemere, le desir du bonheur n'implique t'il pas que l'on s'installe durablement dans un bien suffisant ?

Voila quelques aides en plus, j'espere qu'elles pourront t'etre utile et que tu vois plus clairement ton sujet, ton plan et tes parties. N'hesite pas si tu veux revenir...

Bon courage

Julie

Posté(e)

Merci de vos réponses, j'ai fait mon introduction, merci de me dire se que vous en pensez ^_^

Depuis toujours, la vie de l'Homme s'est résumée à une recherche acharnée du bonheur. L'Humanité au fil des âges a connu différents systèmes politiques, chacun ayant eût pour prétention d'offrir un bonheur plus accessible : soit à un groupe d'individus ( monarchie, dictature… ), soit à une société tout entière ( communisme, république…. ). L'homme contemporain, a déterminé le système qui lui semblait la plus apte à satisfaire le bonheur de tous à la fin de la guerre froide : le libéralisme. Ce nouveau système donne à l'individu une liberté d'action la plus complète possible. Il fait ainsi dépendre le bonheur directement de la liberté qu'on offre à l'individu. Mais alors que l'Homme moderne semble prôner une liberté d'action individuelle presque sans limites pour accéder au bonheur, on peut se demander si la liberté est véritablement une condition indispensable au bonheur ? Ainsi cela amène à la question que l'on va se poser : peut-on être heureux sans être libre ? Nous verrons tout d'abord qu'il est difficile d'être heureux sans libertés , puis nous verrons que selon l'idée qu'on se fait de la liberté et du bonheur il est possible d'être heureux, enfin j'expliquerai le degré de liberté qui est selon moi nécessaire à l'homme pour être heureux.

je posterai le reste quand j'aurais terminé, ça va être un samedi philo ^_^

Posté(e)

bon alors voilà ma première partie, je susi pas totalement satisfait

Nous allons dans cette première partie développer la thèse selon laquelle on ne peut être heureux en absence de liberté. Cette thèse est en accord avec un certain concept du bonheur et avec le concept de liberté qui en découle.

Les hommes d'aujourd'hui ont tendances à penser, avant même de réfléchir, que la liberté est une condition indispensable pour pouvoir prétendre être heureux . Ils adoptent ainsi une conception du bonheur semblable à l'idée que s'en faisaient les sophistes dans l'antiquité, c'est-à-dire que tous les moyens sont bons pour accéder au bonheur. Cette conception du bonheur implique alors automatiquement une liberté absolue puisqu'on veut d'un bonheur sans contraintes. Ainsi cette théorie dit clairement qu'on ne peut concevoir un bonheur sans liberté, puisque ce dernier consiste à faire ce que l'on veut quand on veut. Or l'homme peut accéder au bonheur en vivant des instants de joie, de plaisir et il doit selon cette thèse pouvoir les vivrent quand il veut.

Ces plaisirs, nécessaires pour accéder au bonheur, sont ressentis par l'homme grâce au jeux, la vie en communauté, l'amour...etc. Or dans le cas ou l'homme n'est pas libre, ces plaisirs sont difficile voir même impossible à atteindre. Par exemple, lorsqu'un homme n'est pas libre de faire ce qu'il veut physiquement parlant, qu'il soit en prison ou qu'il vive sous un régime répressif, cela lui empêche de satisfaire ses désirs puisqu'il n'a pas de contact avec le monde extérieur. Ainsi il ne peut se divertir, discuter ou même aimer. Il n'éprouve plus aucun plaisir, il ne peut que s'apitoyé et pleurer sur son sort. On voit donc que l'homme s'il ne bénéficie pas de liberté ne peut être heureux. Cependant le bonheur ne peut-il s'exprimer que de manière matérielle, physique ; un homme ne peut-il pas aspirer au bonheur de manière spirituelle ?

Posté(e)

Voila j'arrête là pour aujourd'hui je sature ^_^ , dite moi ce que vous en pensez, surtout au niveau de ma deuxième partie je suis pas totalement satisfait.......elle est trop courte, ma troisième partie n'est pas terminé mais je compte parler des libertés fondamentales pour le degré de liberté requis ;) ( désolé j'arrive pas a mettre les alinéa sur ce forum donc la lecture est pas très agréable :s )

Depuis toujours, la vie de l'Homme s'est résumée à une recherche acharnée du bonheur. L'Humanité au fil des âges a connu différents systèmes politiques, chacun ayant eût pour prétention d'offrir un bonheur plus accessible : soit à un groupe d'individus ( monarchie, dictature… ), soit à une société tout entière ( communisme, capitalisme…. ). L'homme contemporain, à déterminé le système qui lui semblait la plus apte à satisfaire le bonheur de tous à la fin de la guerre froide : le libéralisme. Ce nouveau système donne à l'individu une liberté d'action la plus complète possible. Il fait ainsi dépendre le bonheur directement de la liberté qu'on offre à l'individu. Mais alors que l'Homme moderne semble prôner une liberté d'action individuelle presque sans limites pour accéder au bonheur, on peut se demander si la liberté est véritablement une condition indispensable au bonheur ? Ainsi cela amène à la question que l'on va se poser : peut-on être heureux sans être libre ? Nous verrons tout d'abord qu'il est difficile d'être heureux sans libertés , puis nous verrons que selon l'idée qu'on se fait de la liberté et du bonheur il est possible d'être heureux, enfin j'expliquerai le degré de liberté qui est selon moi nécessaire à l'homme pour être heureux.

I – De prime abord il semble qu'on ne peut pas être heureux sans être libre :

Nous allons dans cette première partie développer la thèse selon laquelle on ne peut être heureux en absence de liberté. Cette thèse est en accord avec un certain concept du bonheur et avec le concept de liberté qui en découle. Nous allons ici étudier ces deux concepts. Les hommes d'aujourd'hui ont tendances à penser, avant même de réfléchir, que la liberté est une condition indispensable pour pouvoir prétendre être heureux . Ils adoptent ainsi une conception du bonheur semblable à l'idée que s'en faisaient les sophistes dans l'antiquité, c'est-à-dire que tous les moyens sont bons pour accéder au bonheur. Cette conception du bonheur implique alors automatiquement une liberté absolue puisqu'on veut d'un bonheur sans contraintes. Ainsi cette théorie dit clairement qu'on ne peut concevoir un bonheur sans liberté, puisque ce dernier consiste à faire ce que l'on veut quand on veut. Or l'homme peut accéder au bonheur en vivant des instants de joie, de plaisir et il doit selon cette thèse pouvoir les vivrent quand il veut.

Ces plaisirs, nécessaires pour accéder au bonheur, sont ressentis par l'homme grâce au jeux, la vie en communauté, l'amour...etc. Or dans le cas ou l'homme n'est pas libre, ces plaisirs sont difficile voir même impossible à atteindre. Par exemple, lorsqu'un homme n'est pas libre de faire ce qu'il veut physiquement parlant, emprisonné ou réduit à l'état d'esclave, cela lui empêche forcément de satisfaire ses désirs puisqu'il n'a pas de contact avec le monde extérieur. Ainsi il ne peut se divertir, discuter ou même aimer. Il n'éprouve plus aucun plaisir, il ne peut que s'apitoyé et pleurer sur son sort. On voit dans ce cas que l'homme ne bénéficiant pas de liberté ne peut être heureux.

Cependant ces plaisirs ne sont pas les seuls dont l'homme dispose pour accéder au bonheur. L'homme peut aussi trouver du bonheur en s'affirmant, en soumettant ses opinions au reste de la communauté. Mais une fois encore cette affirmation de sa personnalité ne peut s'effectuer si l'individu n'est pas libre. Par exemple, sous un régime autoritaire, les penseurs et les philosophes n'ont pas leur mot à dire, lors de la mise en place des totalitarismes du XXéme siècle, ils ont été contraint à fuir sous peine d'être liquidés. Ainsi l'homme sans la liberté d'expression, ne peut affirmer ce qu'il pense, par conséquent il se sent écrasé, faible et surtout : malheureux.

Nous avons vu dans ces deux cas que l'homme ne peut parvenir aux bonheur sans qu'il soit libre, il a besoin d'une liberté d'action et d'une liberté d'expression. Cependant le bonheur ne peut-il s'exprimer que de manière concrète ? Un homme ne peut-il pas aspirer au bonheur de manière spirituelle ? C'est ce que nous allons voir dans la seconde partie.

II - Cependant on peut être heureux sans être libre :

Nous avons vu dans la première partie que le commun des hommes pense que tout est bon pour parvenir au bonheur, on ne doit se priver d'aucun plaisir susceptible de crée en nous une sensation de bonheur. Cette thèse privilégie clairement les plaisirs immédiats, futiles et qui ne garantirons donc des bonheurs de courtes durées. Ne faut-il pas alors travailler à un bonheur plus durable, quitte à amoindrir sa liberté ? Quel sont alors les autres forment de bonheur possible à l'homme ?

Et bien un bonheur plus spirituel, qui nécessite une liberté minimale. La seule liberté que personne ne pourra enlever à l'homme, la liberté spirituelle, une liberté de penser. L'homme à de tout temps eut besoin de croyances, de refuges spirituels, une sorte d'état de tranquillité. On peut par exemple citer l'ampleur et l'importance des religions dans notre société, témoignant du besoin qu'à l'individu à se reposer, à trouver une sorte de calme intérieur. Ces croyances que l'homme à développé au cours de son histoire permettent l'accès au bonheur même lorsque l'individu n'est pas libre. En effet bien qu'un homme puisse parvenir à réduire un autre en esclavage (soumission physique), jusqu'à présent aucun homme n'est arrivé à contrôler et à soumettre l'esprit d'un autre homme.

Toujours dans le cas de ce bonheur spirituel, on peut aussi citer l'exemple des moines bouddhistes qui vivent volontairement dans l'isolement, dans le seul but d'atteindre un bonheur spirituel. Dans ce cas là, l'isolement physique, et donc l'absence de liberté de mouvement ne représente pas un obstacle à la quête du bonheur.

On voit à travers ces deux cas, que l'on peut prétendre au bonheur tout en étant soumis à une restriction physique. Nous avons donc vu que selon l'idée que l'on se fait du bonheur, celui-ci impose une certaine liberté. Nous allons maintenant synthétiser et voir quel et le degré de liberté qui est selon moi nécessaire à l'accès au bonheur.

III- Quel degré de liberté est nécessaire pour atteindre le bonheur ?

Dans les deux premières parties, nous avons analysé plusieurs concepts de bonheur et de liberté. Nous avons en premier lieu affirmé que l'homme, sans réflexion préalable, a tendance à s'orienter vers un bonheur sans contraintes, qui implique alors une liberté absolue. Mais cette liberté absolue est-elle vraiment possible dans le monde dans lequel nous vivons ? Une communauté aussi importante que la notre se doit d'être structuré, d'avoir des lois. La liberté absolue pour un individu ne peut pas exister, car l'homme est contraint de toute part. Contraint comme nous l'avons déjà dit par ses lois, mais aussi par l'état, dans lequel il vit, un état qui est légitime et se doit de poser des limites. L'homme est bien évidemment contraint par les autres membres de sa société, en effet qui n'a jamais entendu cette maxime ? " La liberté de chacun s'arrête là où commence celle des autres ". Enfin, aussi étonnant que cela puisse par paraître, l'homme est contraint par lui-même. C'est ce qu'a démontré Freud au XXéme siècle : l'homme est soumis à son inconscient. On voit donc bien avec toutes ces contraintes qu'une liberté absolue ne peut exister. De plus ce concept du bonheur néglige complètement la morale, puisque plus aucune contraintes morale ne fait obstacle au bonheur. Donc l'homme après réflexion ne peut s'engager dans cette conception du bonheur car il a en lui un sentiment de culpabilité l'empêchant d'agir de la sorte. Alors ensuite vient un bonheur spirituel…

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Waouh, tu as du courage d'avoir écrit tout ça !

Pour l'instant je vais critiquer un peu ton introduction, ce qui me saute aux yeux c'est :

Depuis toujours, la vie de l'Homme s'est résumée à une recherche acharnée du bonheur. L'Humanité au fil des âges a connu différents systèmes politiques, chacun ayant eût pour prétention d'offrir un bonheur plus accessible : soit à un groupe d'individus ( monarchie, dictature… ), soit à une société tout entière ( communisme, république…. ). L'homme contemporain, a déterminé le système qui lui semblait la plus apte à satisfaire le bonheur de tous à la fin de la guerre froide : le libéralisme. Ce nouveau système donne à l'individu une liberté d'action la plus complète possible. Il fait ainsi dépendre le bonheur directement de la liberté qu'on offre à l'individu. Mais alors que l'Homme moderne semble prôner une liberté d'action individuelle presque sans limites pour accéder au bonheur, on peut se demander si la liberté est véritablement une condition indispensable au bonheur ? Ainsi cela amène à la question que l'on va se poser : peut-on être heureux sans être libre ? Nous verrons tout d'abord qu'il est difficile d'être heureux sans libertés , puis nous verrons que selon l'idée qu'on se fait de la liberté et du bonheur il est possible d'être heureux, enfin j'expliquerai le degré de liberté qui est selon moi nécessaire à l'homme pour être heureux.
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Merci pour ta réponse, je reprendrai ça demain, je sais qu'il faut pas que je m'atttache à des choses sans importances et que je doit affirmer ma puissance de vivre selon spinoza mais la je suis trop blasé après ce match...........font chié ces anglais :(

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Ouf, tu as beaucoup travaillé pour aujourd'hui !

Voici ce que j'ai compris en te lisant :

I) "sans liberté, difficulté d'acceder plaisirs/épanouissement par expression perso, donc entrave bonheur tel que défini par stoïciens ---> bonheur a besoin liberté, absolue de préférence".

II) "Le bonheur = plaisirs (matériels) + spiritualité (immatérielle)"

Esprit plus libre que corps

les moines sont privés de liberté (mouvements, sexualité, repas, argent...) mais heureux --> on peut être heureux sans liberté absolue

III) L'homme est toujours contraint physiquement (milieu + autres humains) et spirituellement par l'inconscient.

Après t'avoir lu, je peux dire que tu as bien compris la question, mais que tu n'étayes pas assez tes arguments, par exemple la liberté limitée par l'inconscient, il faut expliciter, pas comme si tu parlais au prof mais à quelqun qui n'en a jamais entendu parler.

Ton titre de la 2e partie, j'insiste mais il faut le changer, ça ne colle pas avec le contenu et qui plus est ça t'induit en erreur dans ton raisonnement,tu ne peux pas faire un plan "oui/non" avec des parties qui se réfutent, tu fais un cheminement de raisonnement logique, tu ne peux pas changer d'avis d'un coup !

Pour ce qui est de la 3e partie, pour ma part elle me servirait presque de transition entre la 1re et la 2e : en disant grosso modo "il faut liberté absolue pour stoicïens, mais impossible à réaliser en société, donc pas possible bonheur alors ? annonce 2e partie : cependant le bonheur peut être trouvé avec liberté non absolue "

pour l'exemple des moines, tu oublies de préciser qu'ils ont choisi (librement puisqu'ils font ce qu'ils veulent !) eux-même d'être moines, de manger peu, de faire de l'abstinence et de limiter leur mouvements, donc c'est une condition choisie et non subie (à la différence des prisonniers dans ta 1re partie). c'est un détail qui a son importance !

Enfin, peut-être devrais-tu expliquer qqpart qu'avec une liberté physique, on a la jouissance (mais pas forcément bonheur) et qu'avec la liberté morale, on a peut avoir le bonheur (en tout cas pour les moines :-) ).

Ton raisonnement a déjà pas mal changé depuis le début du sujet ! N'oublies pas qu'en S l'important est de faire un plan bien structuré, ça prend du temps, mais sans ça on fait un peu n'importe quoi (on récite le cours, on passe d'une idée à l'autre sans aucun lien, on revient sur ce qu'on a déjà dit et parfois on exprime des opinions à la place des arguments...)

Bonne nuit, et bon courage pour la suite de ton travail !

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Voilà j'ai finit mon devoir, dites moi ce que vous en penser, j'ai modifier les erreurs dans l'introduction

S'il fallait donner une définition de la vie d'un homme, on dirait qu 'elle se résume à une recherche acharnée du bonheur. Par conséquent l'Homme cherche à créer un environnement apte à garantir son bonheur, un bonheur facile et rapide d'accès. Il a donc à la fin de la guerre froide choisi la doctrine économique répondant à cette attente : le libéralisme. Ce nouveau système donne à l'individu une liberté d'action la plus complète possible. Il fait ainsi dépendre le bonheur directement de la liberté qu'on offre à l'individu. Mais alors que l'Homme moderne semble prôner une liberté d'action individuelle presque sans limites pour accéder au bonheur, on peut se demander si la liberté est véritablement une condition indispensable au bonheur ? Autrement dit : peut-on être heureux sans être libre ? Nous verrons tout d'abord qu'il est difficile d'être heureux sans libertés , puis nous verrons que selon l'idée qu'on se fait de la liberté et du bonheur il est possible d'être heureux, enfin nous développerons la thèse selon laquelle il y a un degré de liberté nécessaire à l'homme pour qu'il soit heureux.

Nous allons dans cette première partie développer la thèse selon laquelle on ne peut être heureux en absence de liberté. Cette thèse est en accord avec un certain concept du bonheur et avec le concept de liberté qui en découle. Nous allons ici étudier ces deux concepts.

Les hommes d'aujourd'hui ont tendance à penser, avant même de réfléchir, que la liberté est une condition indispensable pour pouvoir prétendre être heureux . Ils adoptent ainsi une conception du bonheur semblable à l'idée que s'en faisaient les sophistes dans l'antiquité, c'est-à-dire que tous les moyens sont bons pour accéder au bonheur. Cette conception du bonheur implique alors automatiquement une liberté absolue puisqu'on veut d'un bonheur sans contraintes. Ainsi cette théorie dit clairement qu'on ne peut concevoir un bonheur sans liberté, puisque ce dernier consiste à faire ce que l'on veut quand on veut. Or l'homme peut accéder au bonheur en vivant des instants de joie, de plaisir et il doit selon cette thèse pouvoir les vivre quand il veut.

Ces plaisirs, nécessaires pour accéder au bonheur, sont ressentis par l'homme grâce au jeu, la vie en communauté, l'amour...etc. Or dans le cas ou l'homme n'est pas libre, ces plaisirs sont difficiles voire même impossibles à atteindre. Par exemple, lorsqu'un homme n'est pas libre de faire ce qu'il veut physiquement parlant, emprisonné ou réduit à l'état d'esclave, cela lui empêche forcément de satisfaire ses désirs puisqu'il n'a pas de contact avec le monde extérieur. Ainsi il ne peut se divertir, discuter ou même aimer. Il n'éprouve plus aucun plaisir, il ne peut que s'apitoyer et pleurer sur son sort. On voit dans ce cas que l'homme ne bénéficiant pas de liberté ne peut être heureux.

Cependant ces plaisirs ne sont pas les seuls dont l'homme dispose pour accéder au bonheur. L'homme peut aussi trouver du bonheur en s'affirmant, en soumettant ses opinions au reste de la communauté. Mais une fois encore cette affirmation de sa personnalité ne peut s'effectuer si l'individu n'est pas libre. Par exemple, sous un régime autoritaire, les penseurs et les philosophes n'ont pas leur mot à dire, lors de la mise en place des totalitarismes du XXéme siècle, ils ont été contraint à fuir sous peine d'être exécutés. Ainsi l'homme sans la liberté d'expression, ne peut affirmer ce qu'il pense, par conséquent il se sent écrasé, faible et surtout : malheureux.

Nous avons vu dans ces deux cas que l'homme ne peut parvenir au bonheur sans qu'il soit libre, il a besoin d'une liberté d'action et d'une liberté d'expression. Cependant le bonheur ne peut-il s'exprimer que de manière concrète ? Un homme ne peut-il pas aspirer au bonheur de manière spirituelle ? C'est ce que nous allons voir dans la seconde partie.

Nous avons vu dans la première partie que le commun des hommes pense que tout est bon pour parvenir au bonheur, on ne doit se priver d'aucun plaisir susceptible de créer en nous une sensation de bonheur. Cette thèse privilégie clairement les plaisirs immédiats, futiles et qui ne garantiront donc que des bonheurs de courtes durées. Ne faut-il pas alors travailler à un bonheur plus durable, quitte à amoindrir sa liberté ? Quels sont alors les autres formes de bonheur possibles à l'homme ?

Et bien un bonheur plus spirituel, qui nécessite une liberté minimale. La seule liberté que personne ne pourra enlever à l'homme, la liberté spirituelle, une liberté de penser. L'homme à de tout temps eut besoin de croyances, de refuges spirituels, une sorte d'état de tranquillité. On peut par exemple citer l'ampleur et l'importance des religions dans notre société, témoignant du besoin qu'a l'individu à se reposer, à trouver une sorte de calme intérieur. Ces croyances que l'homme a développées au cours de son histoire permettent l'accès au bonheur, même lorsque l'individu n'est pas libre. En effet, bien qu'un homme puisse parvenir à réduire un autre en esclavage (soumission physique), jusqu'à présent aucun homme n'est arrivé à contrôler et à soumettre l'esprit d'un autre homme.

Toujours dans le cas de ce bonheur spirituel, on peut citer l'exemple des moines bouddhistes qui vivent volontairement dans l'isolement. Dans ce cas là, le choix de s'infliger un l'isolement physique, et donc une absence de liberté de mouvements ne représente pas un obstacle à la quête du bonheur.

On voit à travers ces deux cas, que l'on peut prétendre au bonheur tout en étant soumis à une restriction physique. Nous avons donc vu qu'avec cette théorie du bonheur, la liberté physique n'est pas une condition nécessaire pour être heureux.

Les deux thèses que nous avons développées sont contradictoires. Nous allons maintenant synthétiser et voir quel est le degré de liberté qui est selon nous nécessaire à l'accès au bonheur.

Dans les deux premières parties, nous avons analysé plusieurs concepts de bonheur et de liberté. Nous avons en premier lieu affirmé que l'homme, sans réflexion préalable, a tendance à s'orienter vers un bonheur sans contraintes, qui implique alors une liberté absolue. Mais cette liberté absolue est-elle vraiment possible dans le monde dans lequel nous vivons ? Une communauté aussi importante que la nôtre se doit d'être structurée, d'avoir des lois. La liberté absolue pour un individu ne peut pas exister, car l'homme est contraint de toute part. Contraint comme nous l'avons déjà dit par ses lois, mais aussi par les autres membres de sa société. En effet, qui n'a jamais entendu cette maxime : " La liberté de chacun s'arrête là où commence celle des autres " ? Enfin, aussi étonnant que cela puisse par paraître, l'homme est contraint par lui-même. C'est ce qu'a démontré Freud au XXéme siècle : l'homme est soumis à son inconscient. C'est à dire que nous agissons selon des mobiles inconscients, sans qu'on puisse s'y opposer. On voit donc bien avec toutes ces contraintes qu'une liberté absolue ne peut exister. De plus ce concept du bonheur néglige complètement la morale, puisque plus aucune contrainte morale ne fait obstacle au bonheur. Donc l'homme après réflexion ne peut s'engager dans cette conception du bonheur car il a en lui un sentiment de culpabilité l'empêchant d'agir de la sorte.

Ensuite vient alors la possibilité d'un bonheur spirituel, mais ce bonheur peut-il vraiment être atteint si l'homme n'est pas libre ? Dans le cas des croyances, la seule liberté de penser ne suffit pas. Combien de morts dans l'histoire de l'humanité ont été dus aux religions, aux divergences de croyances, aux différences de pensées (génocides, guerres de religion, …) ? L'individu n'est pas libre de croire, de penser ce qu'il veut puisque les autres hommes peuvent le persécuter pour ses idées et son appartenance.

En ce qui concerne le bonheur spirituel atteint par les moines bouddhistes, cet enfermement volontaire, cette auto-restriction n'est pas à la portée de chacun car elle nécessite une grande force intérieure. Ce bonheur sans liberté, n'est donc pas un bonheur accessible au commun des hommes, il nécessite une grande puissance d'âme. Ces deux formes de bonheur spirituel restent donc difficiles à atteindre pour l'Homme.

Par conséquent il nous faut trouver un équilibre entre un bonheur sans contraintes nécessitant une liberté absolue et un bonheur spirituel très difficile à atteindre. Ce bonheur va dépendre d'un certain concept de liberté. Selon moi l'homme doit disposer d'une liberté que l'on pourrait qualifier de fondamentale. Cette liberté est caractérisée par des pouvoirs individuels :

- le pouvoir choisir c'est à dire la possibilité de faire des choix le rendant heureux sans subir la pression d'un autre.

- le pouvoir d'émettre son opinion. Il pourra ainsi exprimer sa puissance de penser et être heureux

- le pouvoir d'agir. L'individu pourra se divertir, vivre en société. Ce pouvoir est bien sûr encadré par les lois posant les limites.

Une fois que l'homme dispose de ces pouvoirs, il doit comprendre que dans une société, il a plus que des droits ; il a des devoirs. S'il les accepte, il comprend alors que la liberté absolue est impossible. Il pourra ainsi rechercher le bonheur sans se plaindre de liberté restreinte par les lois. Comme a dit Voltaire "La liberté consiste à ne dépendre que des lois ". Autrement dit l'homme comprend qu'il peut parvenir au bonheur sans être libre.

Nous avons donc vu que le bonheur ne nécessite pas une liberté absolue car cette dernière est impossible. De plus, nous avons montré que le bonheur ne peut être trouvé par le commun des hommes avec une absence totale de liberté. Nous en sommes arrivés à la thèse selon laquelle l'homme doit disposer des libertés fondamentales pour pouvoir prétendre être heureux. Un bonheur qui réside dans le pouvoir de s'exprimer, d'agir et de penser car comme le dit Spinoza, pour être heureux " l'Homme doit affirmer sa puissance de vivre, de penser et persévérer dans son être ". On peut alors se demander si la société dans laquelle nous nous sommes installés nous permet réellement de nous affirmer ?

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Voilà j'ai finit mon devoir, dites moi ce que vous en penser, j'ai modifier les erreurs dans l'introduction ainsoi

S'il fallait donner une définition de la vie d'un homme, on dirait qu 'elle se résume à une recherche acharnée du bonheur. Par conséquent l'Homme cherche à créer un environnement apte à garantir son bonheur, un bonheur facile et rapide d'accès. Il a donc à la fin de la guerre froide choisi la doctrine économique répondant à cette attente : le libéralisme. Ce nouveau système donne à l'individu une liberté d'action la plus complète possible. Il fait ainsi dépendre le bonheur directement de la liberté qu'on offre à l'individu. Mais alors que l'Homme moderne semble prôner une liberté d'action individuelle presque sans limites pour accéder au bonheur, on peut se demander si la liberté est véritablement une condition indispensable au bonheur ? Autrement dit : peut-on être heureux sans être libre ? Nous verrons tout d'abord qu'il est difficile d'être heureux sans libertés , puis nous verrons que selon l'idée qu'on se fait de la liberté et du bonheur il est possible d'être heureux, enfin nous développerons la thèse selon laquelle il y a un degré de liberté nécessaire à l'homme pour qu'il soit heureux.

Nous allons dans cette première partie développer la thèse selon laquelle on ne peut être heureux en absence de liberté. Cette thèse est en accord avec un certain concept du bonheur et avec le concept de liberté qui en découle. Nous allons ici étudier ces deux concepts.

Les hommes d'aujourd'hui ont tendance à penser, avant même de réfléchir, que la liberté est une condition indispensable pour pouvoir prétendre être heureux . Ils adoptent ainsi une conception du bonheur semblable à l'idée que s'en faisaient les sophistes dans l'antiquité, c'est-à-dire que tous les moyens sont bons pour accéder au bonheur. Cette conception du bonheur implique alors automatiquement une liberté absolue puisqu'on veut d'un bonheur sans contraintes. Ainsi cette théorie dit clairement qu'on ne peut concevoir un bonheur sans liberté, puisque ce dernier consiste à faire ce que l'on veut quand on veut. Or l'homme peut accéder au bonheur en vivant des instants de joie, de plaisir et il doit selon cette thèse pouvoir les vivre quand il veut.

Ces plaisirs, nécessaires pour accéder au bonheur, sont ressentis par l'homme grâce au jeu, la vie en communauté, l'amour...etc. Or dans le cas ou l'homme n'est pas libre, ces plaisirs sont difficiles voire même impossibles à atteindre. Par exemple, lorsqu'un homme n'est pas libre de faire ce qu'il veut physiquement parlant, emprisonné ou réduit à l'état d'esclave, cela lui empêche forcément de satisfaire ses désirs puisqu'il n'a pas de contact avec le monde extérieur. Ainsi il ne peut se divertir, discuter ou même aimer. Il n'éprouve plus aucun plaisir, il ne peut que s'apitoyer et pleurer sur son sort. On voit dans ce cas que l'homme ne bénéficiant pas de liberté ne peut être heureux.

Cependant ces plaisirs ne sont pas les seuls dont l'homme dispose pour accéder au bonheur. L'homme peut aussi trouver du bonheur en s'affirmant, en soumettant ses opinions au reste de la communauté. Mais une fois encore cette affirmation de sa personnalité ne peut s'effectuer si l'individu n'est pas libre. Par exemple, sous un régime autoritaire, les penseurs et les philosophes n'ont pas leur mot à dire, lors de la mise en place des totalitarismes du XXéme siècle, ils ont été contraint à fuir sous peine d'être exécutés. Ainsi l'homme sans la liberté d'expression, ne peut affirmer ce qu'il pense, par conséquent il se sent écrasé, faible et surtout : malheureux.

Nous avons vu dans ces deux cas que l'homme ne peut parvenir au bonheur sans qu'il soit libre, il a besoin d'une liberté d'action et d'une liberté d'expression. Cependant le bonheur ne peut-il s'exprimer que de manière concrète ? Un homme ne peut-il pas aspirer au bonheur de manière spirituelle ? C'est ce que nous allons voir dans la seconde partie.

Nous avons vu dans la première partie que le commun des hommes pense que tout est bon pour parvenir au bonheur, on ne doit se priver d'aucun plaisir susceptible de créer en nous une sensation de bonheur. Cette thèse privilégie clairement les plaisirs immédiats, futiles et qui ne garantiront donc que des bonheurs de courtes durées. Ne faut-il pas alors travailler à un bonheur plus durable, quitte à amoindrir sa liberté ? Quels sont alors les autres formes de bonheur possibles à l'homme ?

Et bien un bonheur plus spirituel, qui nécessite une liberté minimale. La seule liberté que personne ne pourra enlever à l'homme, la liberté spirituelle, une liberté de penser. L'homme à de tout temps eut besoin de croyances, de refuges spirituels, une sorte d'état de tranquillité. On peut par exemple citer l'ampleur et l'importance des religions dans notre société, témoignant du besoin qu'a l'individu à se reposer, à trouver une sorte de calme intérieur. Ces croyances que l'homme a développées au cours de son histoire permettent l'accès au bonheur, même lorsque l'individu n'est pas libre. En effet, bien qu'un homme puisse parvenir à réduire un autre en esclavage (soumission physique), jusqu'à présent aucun homme n'est arrivé à contrôler et à soumettre l'esprit d'un autre homme.

Toujours dans le cas de ce bonheur spirituel, on peut citer l'exemple des moines bouddhistes qui vivent volontairement dans l'isolement. Dans ce cas là, le choix de s'infliger un l'isolement physique, et donc une absence de liberté de mouvements ne représente pas un obstacle à la quête du bonheur.

On voit à travers ces deux cas, que l'on peut prétendre au bonheur tout en étant soumis à une restriction physique. Nous avons donc vu qu'avec cette théorie du bonheur, la liberté physique n'est pas une condition nécessaire pour être heureux.

Les deux thèses que nous avons développées sont contradictoires. Nous allons maintenant synthétiser et voir quel est le degré de liberté qui est selon nous nécessaire à l'accès au bonheur.

Dans les deux premières parties, nous avons analysé plusieurs concepts de bonheur et de liberté. Nous avons en premier lieu affirmé que l'homme, sans réflexion préalable, a tendance à s'orienter vers un bonheur sans contraintes, qui implique alors une liberté absolue. Mais cette liberté absolue est-elle vraiment possible dans le monde dans lequel nous vivons ? Une communauté aussi importante que la nôtre se doit d'être structurée, d'avoir des lois. La liberté absolue pour un individu ne peut pas exister, car l'homme est contraint de toute part. Contraint comme nous l'avons déjà dit par ses lois, mais aussi par les autres membres de sa société. En effet, qui n'a jamais entendu cette maxime : " La liberté de chacun s'arrête là où commence celle des autres " ? Enfin, aussi étonnant que cela puisse par paraître, l'homme est contraint par lui-même. C'est ce qu'a démontré Freud au XXéme siècle : l'homme est soumis à son inconscient. C'est à dire que nous agissons selon des mobiles inconscients, sans qu'on puisse s'y opposer. On voit donc bien avec toutes ces contraintes qu'une liberté absolue ne peut exister. De plus ce concept du bonheur néglige complètement la morale, puisque plus aucune contrainte morale ne fait obstacle au bonheur. Donc l'homme après réflexion ne peut s'engager dans cette conception du bonheur car il a en lui un sentiment de culpabilité l'empêchant d'agir de la sorte.

Ensuite vient alors la possibilité d'un bonheur spirituel, mais ce bonheur peut-il vraiment être atteint si l'homme n'est pas libre ? Dans le cas des croyances, la seule liberté de penser ne suffit pas. Combien de morts dans l'histoire de l'humanité ont été dus aux religions, aux divergences de croyances, aux différences de pensées (génocides, guerres de religion, …) ? L'individu n'est pas libre de croire, de penser ce qu'il veut puisque les autres hommes peuvent le persécuter pour ses idées et son appartenance.

En ce qui concerne le bonheur spirituel atteint par les moines bouddhistes, cet enfermement volontaire, cette auto-restriction n'est pas à la portée de chacun car elle nécessite une grande force intérieure. Ce bonheur sans liberté, n'est donc pas un bonheur accessible au commun des hommes, il nécessite une grande puissance d'âme. Ces deux formes de bonheur spirituel restent donc difficiles à atteindre pour l'Homme.

Par conséquent il nous faut trouver un équilibre entre un bonheur sans contraintes nécessitant une liberté absolue et un bonheur spirituel très difficile à atteindre. Ce bonheur va dépendre d'un certain concept de liberté. Selon moi l'homme doit disposer d'une liberté que l'on pourrait qualifier de fondamentale. Cette liberté est caractérisée par des pouvoirs individuels :

- le pouvoir choisir c'est à dire la possibilité de faire des choix le rendant heureux sans subir la pression d'un autre.

- le pouvoir d'émettre son opinion. Il pourra ainsi exprimer sa puissance de penser et être heureux

- le pouvoir d'agir. L'individu pourra se divertir, vivre en société. Ce pouvoir est bien sûr encadré par les lois posant les limites.

Une fois que l'homme dispose de ces pouvoirs, il doit comprendre que dans une société, il a plus que des droits ; il a des devoirs. S'il les accepte, il comprend alors que la liberté absolue est impossible. Il pourra ainsi rechercher le bonheur sans se plaindre de liberté restreinte par les lois. Comme a dit Voltaire "La liberté consiste à ne dépendre que des lois ". Autrement dit l'homme comprend qu'il peut parvenir au bonheur sans être libre.

Nous avons donc vu que le bonheur ne nécessite pas une liberté absolue car cette dernière est impossible. De plus, nous avons montré que le bonheur ne peut être trouvé par le commun des hommes avec une absence totale de liberté. Nous en sommes arrivés à la thèse selon laquelle l'homme doit disposer des libertés fondamentales pour pouvoir prétendre être heureux. Un bonheur qui réside dans le pouvoir de s'exprimer, d'agir et de penser car comme le dit Spinoza, pour être heureux " l'Homme doit affirmer sa puissance de vivre, de penser et persévérer dans son être ". On peut alors se demander si la société dans laquelle nous nous sommes installés nous permet réellement de nous affirmer ?

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Voila je viens de finir mon devoir, j'attend vos critiques, j'ai modifié les erreurs pour l'introduction ;) merci pour tous vos conseils :wub:

S'il fallait donner une définition de la vie d'un homme, on dirait qu 'elle se résume à une recherche acharnée du bonheur. Par conséquent l'Homme cherche à créer un environnement apte à garantir son bonheur, un bonheur facile et rapide d'accès. Il a donc à la fin de la guerre froide choisi la doctrine économique répondant à cette attente : le libéralisme. Ce nouveau système donne à l'individu une liberté d'action la plus complète possible. Il fait ainsi dépendre le bonheur directement de la liberté qu'on offre à l'individu. Mais alors que l'Homme moderne semble prôner une liberté d'action individuelle presque sans limites pour accéder au bonheur, on peut se demander si la liberté est véritablement une condition indispensable au bonheur ? Autrement dit : peut-on être heureux sans être libre ? Nous verrons tout d'abord qu'il est difficile d'être heureux sans libertés , puis nous verrons que selon l'idée qu'on se fait de la liberté et du bonheur il est possible d'être heureux, enfin nous développerons la thèse selon laquelle il y a un degré de liberté nécessaire à l'homme pour qu'il soit heureux.

Nous allons dans cette première partie développer la thèse selon laquelle on ne peut être heureux en absence de liberté. Cette thèse est en accord avec un certain concept du bonheur et avec le concept de liberté qui en découle. Nous allons ici étudier ces deux concepts.

Les hommes d'aujourd'hui ont tendance à penser, avant même de réfléchir, que la liberté est une condition indispensable pour pouvoir prétendre être heureux . Ils adoptent ainsi une conception du bonheur semblable à l'idée que s'en faisaient les sophistes dans l'antiquité, c'est-à-dire que tous les moyens sont bons pour accéder au bonheur. Cette conception du bonheur implique alors automatiquement une liberté absolue puisqu'on veut d'un bonheur sans contraintes. Ainsi cette théorie dit clairement qu'on ne peut concevoir un bonheur sans liberté, puisque ce dernier consiste à faire ce que l'on veut quand on veut. Or l'homme peut accéder au bonheur en vivant des instants de joie, de plaisir et il doit selon cette thèse pouvoir les vivre quand il veut.

Ces plaisirs, nécessaires pour accéder au bonheur, sont ressentis par l'homme grâce au jeu, la vie en communauté, l'amour...etc. Or dans le cas ou l'homme n'est pas libre, ces plaisirs sont difficiles voire même impossibles à atteindre. Par exemple, lorsqu'un homme n'est pas libre de faire ce qu'il veut physiquement parlant, emprisonné ou réduit à l'état d'esclave, cela lui empêche forcément de satisfaire ses désirs puisqu'il n'a pas de contact avec le monde extérieur. Ainsi il ne peut se divertir, discuter ou même aimer. Il n'éprouve plus aucun plaisir, il ne peut que s'apitoyer et pleurer sur son sort. On voit dans ce cas que l'homme ne bénéficiant pas de liberté ne peut être heureux.

Cependant ces plaisirs ne sont pas les seuls dont l'homme dispose pour accéder au bonheur. L'homme peut aussi trouver du bonheur en s'affirmant, en soumettant ses opinions au reste de la communauté. Mais une fois encore cette affirmation de sa personnalité ne peut s'effectuer si l'individu n'est pas libre. Par exemple, sous un régime autoritaire, les penseurs et les philosophes n'ont pas leur mot à dire, lors de la mise en place des totalitarismes du XXéme siècle, ils ont été contraint à fuir sous peine d'être exécutés. Ainsi l'homme sans la liberté d'expression, ne peut affirmer ce qu'il pense, par conséquent il se sent écrasé, faible et surtout : malheureux.

Nous avons vu dans ces deux cas que l'homme ne peut parvenir au bonheur sans qu'il soit libre, il a besoin d'une liberté d'action et d'une liberté d'expression. Cependant le bonheur ne peut-il s'exprimer que de manière concrète ? Un homme ne peut-il pas aspirer au bonheur de manière spirituelle ? C'est ce que nous allons voir dans la seconde partie.

Nous avons vu dans la première partie que le commun des hommes pense que tout est bon pour parvenir au bonheur, on ne doit se priver d'aucun plaisir susceptible de créer en nous une sensation de bonheur. Cette thèse privilégie clairement les plaisirs immédiats, futiles et qui ne garantiront donc que des bonheurs de courtes durées. Ne faut-il pas alors travailler à un bonheur plus durable, quitte à amoindrir sa liberté ? Quels sont alors les autres formes de bonheur possibles à l'homme ?

Et bien un bonheur plus spirituel, qui nécessite une liberté minimale. La seule liberté que personne ne pourra enlever à l'homme, la liberté spirituelle, une liberté de penser. L'homme à de tout temps eut besoin de croyances, de refuges spirituels, une sorte d'état de tranquillité. On peut par exemple citer l'ampleur et l'importance des religions dans notre société, témoignant du besoin qu'a l'individu à se reposer, à trouver une sorte de calme intérieur. Ces croyances que l'homme a développées au cours de son histoire permettent l'accès au bonheur, même lorsque l'individu n'est pas libre. En effet, bien qu'un homme puisse parvenir à réduire un autre en esclavage (soumission physique), jusqu'à présent aucun homme n'est arrivé à contrôler et à soumettre l'esprit d'un autre homme.

Toujours dans le cas de ce bonheur spirituel, on peut citer l'exemple des moines bouddhistes qui vivent volontairement dans l'isolement. Dans ce cas là, le choix de s'infliger un l'isolement physique, et donc une absence de liberté de mouvements ne représente pas un obstacle à la quête du bonheur.

On voit à travers ces deux cas, que l'on peut prétendre au bonheur tout en étant soumis à une restriction physique. Nous avons donc vu qu'avec cette théorie du bonheur, la liberté physique n'est pas une condition nécessaire pour être heureux.

Les deux thèses que nous avons développées sont contradictoires. Nous allons maintenant synthétiser et voir quel est le degré de liberté qui est selon nous nécessaire à l'accès au bonheur.

Dans les deux premières parties, nous avons analysé plusieurs concepts de bonheur et de liberté. Nous avons en premier lieu affirmé que l'homme, sans réflexion préalable, a tendance à s'orienter vers un bonheur sans contraintes, qui implique alors une liberté absolue. Mais cette liberté absolue est-elle vraiment possible dans le monde dans lequel nous vivons ? Une communauté aussi importante que la nôtre se doit d'être structurée, d'avoir des lois. La liberté absolue pour un individu ne peut pas exister, car l'homme est contraint de toute part. Contraint comme nous l'avons déjà dit par ses lois, mais aussi par les autres membres de sa société. En effet, qui n'a jamais entendu cette maxime : " La liberté de chacun s'arrête là où commence celle des autres " ? Enfin, aussi étonnant que cela puisse par paraître, l'homme est contraint par lui-même. C'est ce qu'a démontré Freud au XXéme siècle : l'homme est soumis à son inconscient. C'est à dire que nous agissons selon des mobiles inconscients, sans qu'on puisse s'y opposer. On voit donc bien avec toutes ces contraintes qu'une liberté absolue ne peut exister. De plus ce concept du bonheur néglige complètement la morale, puisque plus aucune contrainte morale ne fait obstacle au bonheur. Donc l'homme après réflexion ne peut s'engager dans cette conception du bonheur car il a en lui un sentiment de culpabilité l'empêchant d'agir de la sorte.

Ensuite vient alors la possibilité d'un bonheur spirituel, mais ce bonheur peut-il vraiment être atteint si l'homme n'est pas libre ? Dans le cas des croyances, la seule liberté de penser ne suffit pas. Combien de morts dans l'histoire de l'humanité ont été dus aux religions, aux divergences de croyances, aux différences de pensées (génocides, guerres de religion, …) ? L'individu n'est pas libre de croire, de penser ce qu'il veut puisque les autres hommes peuvent le persécuter pour ses idées et son appartenance.

En ce qui concerne le bonheur spirituel atteint par les moines bouddhistes, cet enfermement volontaire, cette auto-restriction n'est pas à la portée de chacun car elle nécessite une grande force intérieure. Ce bonheur sans liberté, n'est donc pas un bonheur accessible au commun des hommes, il nécessite une grande puissance d'âme. Ces deux formes de bonheur spirituel restent donc difficiles à atteindre pour l'Homme.

Par conséquent il nous faut trouver un équilibre entre un bonheur sans contraintes nécessitant une liberté absolue et un bonheur spirituel très difficile à atteindre. Ce bonheur va dépendre d'un certain concept de liberté. Selon moi l'homme doit disposer d'une liberté que l'on pourrait qualifier de fondamentale. Cette liberté est caractérisée par des pouvoirs individuels :

- le pouvoir choisir c'est à dire la possibilité de faire des choix le rendant heureux sans subir la pression d'un autre.

- le pouvoir d'émettre son opinion. Il pourra ainsi exprimer sa puissance de penser et être heureux

- le pouvoir d'agir. L'individu pourra se divertir, vivre en société. Ce pouvoir est bien sûr encadré par les lois posant les limites.

Une fois que l'homme dispose de ces pouvoirs, il doit comprendre que dans une société, il a plus que des droits ; il a des devoirs. S'il les accepte, il comprend alors que la liberté absolue est impossible. Il pourra ainsi rechercher le bonheur sans se plaindre de liberté restreinte par les lois. Comme a dit Voltaire "La liberté consiste à ne dépendre que des lois ". Autrement dit l'homme comprend qu'il peut parvenir au bonheur sans être libre.

Nous avons donc vu que le bonheur ne nécessite pas une liberté absolue car cette dernière est impossible. De plus, nous avons montré que le bonheur ne peut être trouvé par le commun des hommes avec une absence totale de liberté. Nous en sommes arrivés à la thèse selon laquelle l'homme doit disposer des libertés fondamentales pour pouvoir prétendre être heureux. Un bonheur qui réside dans le pouvoir de s'exprimer, d'agir et de penser car comme le dit Spinoza, pour être heureux " l'Homme doit affirmer sa puissance de vivre, de penser et persévérer dans son être ". On peut alors se demander si la société dans laquelle nous nous sommes installés nous permet réellement de nous affirmer ?

Posté(e)

Bonsoir,

Tu as bien avancé, je trouve que tu as bien avancé, l'introduction est beaucoup mieux ainsi !

Si tu as un effaceur, tu as quelques erreurs de grammaire, mais pas beaucoup (sinon je crois que je ne les aurais pas relevées...) c'est toujours un plus !

cela lui empêche forcément de satisfaire ses désirs ... -> cela l'empêche

ils ont été contraint -> contrains

L'homme à de tout temps eut besoin -> a de tous temps eu besoin

"Autrement dit l'homme comprend qu'il peut parvenir au bonheur sans être libre" ta phrase est ambigüe , précise que tu parles qu'il ne peut pas être absolument libre (puisque ensuite tu dis qu'il a besoin de libertés fondamentales)

On peut alors se demander si la société dans laquelle nous nous sommes installés nous permet réellement de nous affirmer ? -> Il paraît qu'une phrase de conclusion doit finir par un point (ni exclamation, ni suspension, ni interrogation) mais bon, tu peux laisser et voir ce qu'en dira le prof, ça n'est qu'un détail.

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