E-Bahut Vanderbick Posté(e) le 16 février 2005 E-Bahut Signaler Posté(e) le 16 février 2005 Voici un sujet de dissertation qui me parait assez difficile. Je voudrais vous faire part de ce que j'ai trouvé à son sujet afin que vous puissiez y apporter critiques, corrections et avis... Dans une lettre adressée à Gabriel Marcel, Eugène Ionesco définit une pièce de théâtre "réussie" comme "la communication d'un incommunicable" et comme "un mélange de lucidité pénétrante et d'inconscience". En prenant en compte l'importance su travail scénique, expliquez et commentez cette définition d'une pièce de théâtre "réussie". Le travail préliminaire que j'ai effectué consiste tout d'abord à définir le communicable et l'incommunicable. Ainsi, tout ce qui est SU par l'individu (l'acteur, le dramaturge...) peut être communicable. L'incommunicable devient alors tout ce qui est à son insu. Mais pour qu'il y ait impossibilité de communication, cela signifie qu'il existe bien en cet individu, en l'occurence dans son inconscient. Communiquer l'incommunicable au théâtre doit de ce fait faire l'objet d'un déchiffrage des composantes de cet inconscient, puis de les transmettre au public. De là découle le rôle du travail scénique. Louis Jouvet en personne avait déclaré :"condamnés à expliquer les mystères de la vie, les hommes ont inventé le théâtre." J'ai alors supposé que le théâtre était en quelque sorte comme l'écriture automatique que prônaient les surréalistes, et qui consiste à libérer la création sous la seule dictée de l'inconscient. Voilà ! Je voudrais avoir votre avis avant de vous exposer ce que j'i ait par la suite. Merci.
E-Bahut Vanderbick Posté(e) le 16 février 2005 Auteur E-Bahut Signaler Posté(e) le 16 février 2005 Veuillez excuser l'erreur de frappe : avant de vous exposer ce que j'ai fait par la suite
E-Bahut Vanderbick Posté(e) le 17 février 2005 Auteur E-Bahut Signaler Posté(e) le 17 février 2005 Bon je vois que ce sujet n'inspire personne... Tout ce que je vous demande c'est un simple avis !!!! Je n'ai pas besoin ni que l'on me fasse la dissertation, ni que l'on me propose un plan, je demande juste un avis... Est-ce trop demandé ? Au cas où cela vous intéresserait, voici le plan que j'ai adopté... A bon entendeur... I~ La communication de l'incommunicable : 1- Les frontières entre communicable et incommunicable 2- Comment communiquer ce qui ne peut l'être 3- La création artistique, intérêt de cette communication II~ Le travail scénique au service de cette communication : 1- Le jeu de l'acteur, un outil de transcription du créatif 2- La mise en scène, transmission de symboles 3- La primauté de la représentation, grille de compréhension d'une pièce III~ Les limites de cette définition : 1- Qu'est-ce qu'une pièce "réussie" ? 2- L'utilité de la "réussite" d'une pièce 3- La communication de l'oauvre théâtrale se borne-t-elle à communiquer l'incommunicable ? Voilà ! Merci...
E-Bahut experiment Posté(e) le 17 février 2005 E-Bahut Signaler Posté(e) le 17 février 2005 Bonsoir, j'ai lu ce que tu proposais, cela me semble plus que correct: les parties sont interessantes, elles s'enchaînent très bien. Toutefois, je me demande si tu auras assez de matière, si tu ne risques pas de te répéter... Ce n'est que mon avis. Bon courage
E-Bahut Vanderbick Posté(e) le 17 février 2005 Auteur E-Bahut Signaler Posté(e) le 17 février 2005 Tout d'abord, merci d'avoir répondu.... Ah là! tu as touché exactement le fin fond du problème : les référents !!! J'ai quelques citations, qui sont assez lointaines du sujet, mais surtout la lettre dont est extraite cette définition. Le voici, il pourra vous éclairer quant au cheminement que j'ai entrepris... Je peux vous dire encore, cependant, si vous me le permettez, que je ne crois pas être un auteur inconscient, à travers lequel parle seulement le démon de l'absurde et du chaos : je pense réussir à déchiffrer, quelquefois, le sens de mon non-sens, et à ordonner, selon les règles les plus classiques ou les plus traditionnelles du théâtre, les images chaotiques, ou oniriques, soulevées en moi, ou la montée d'une passion, ou la mise en évidence de l'absurde - c'est-à-dire du comique : construction rationnelle, architecture obstinée de matériaux qui ne sont pas "rationnels". Ce n'est pas exactement ce que je veux dire, j'ai du mal à cerner ma pensée (ou ma pseudo-pensée), à me traduire : les mots m'emportent. C'est pour cela que j'écris du théâtre -car j'espère que seule la création artistique peut non pas dire, mais montrer, faire apparaître ce que l'expression logique laisse échapper, à travers une parole qui ne peut être images, vie, réalité vécue et vivante complexe dont l'interprétation est multiple, changeante, selon les faces dverses, contradictoires, de la réalité exprimée. Voilà ce que l'oeuvre d'art réussie est pour moi : communication d'un incommunicable ; elle est quelque chose qui saisit sur le vif ce qui est insaisissable autrement ; elle dit ce qu'on ne peut dire autrement ; ce qu'on ne peut dire logiquement (et dont la logique peut se saisir une fois que cela a été saisi et fixé par l'image poétique) ; oui, elle est un mélange de lucidité pénétrante et d'inconscience.
E-Bahut pythagore Posté(e) le 18 février 2005 E-Bahut Signaler Posté(e) le 18 février 2005 Communication vient du verbe latin communicare qui signifie "mettre en commun. L'incommunicable serait quelque chose qu'on ne pourrait pas partager. Mais attention; loin d'être une marque d'égoïsme intérieure , l'incommunicable est inhérent à toute être humain dans la mesure où le mystère est un élément qui persiste en l'homme et qui sert à le définir. (Vanderbick, une nouvelle fois, toutes mes félicitations....)
E-Bahut Vanderbick Posté(e) le 19 février 2005 Auteur E-Bahut Signaler Posté(e) le 19 février 2005 Merci beaucoup pour ton avis.... (et pour la note entre parenthèses... :P ) Bonne chance pour le bac blanc à tous ceux qui le passent !
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