neo67 Posté(e) le 17 janvier 2005 Signaler Posté(e) le 17 janvier 2005 Bonjour, j'aurai besoin d'aide pour ce commentaire s'il vous plait. Je ne sais pas comment le mener car c'est mon 1er commentaire de l'année, en plus je n'ai pas encore étudié le désir et l'imagination. Est-ce que vous pouvez m'aider pour faire le plan, ainsi que l'explication du texte et des confrontations avec d'autres thèses. Merci d'avance!. Tant qu'on désire on peut se passer d'être heureux; on s'attend à le devenir: si le bonheur ne vient point, l'espoir se prolonge, et le charme de l'illusion dure autant que la passion qui le cause. Ainsi cet état se suffit à lui-même, et l'inquiétude qu'il donne est une sorte de jouissance qui supplée à la réalité, qui vaut mieux peut-être. Malheur à qui n'a plus rien à désirer! Il perd pour ainsi dire tout ce qu'il possède. On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espere et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux. En effet, l'homme, avide et borné, fait pour tout vouloir et peu obtenir, a reçu du ciel une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui rend présent et sensible, qui le lui livre en quelque sorte, et, pour lui rendre cette imaginaire propriété plus douce, le modifie au gré de sa passion. Mais tout ce prestige disparaît devant l'objet même; rien n'embellit plus cet objet aux yeux du possesseur; on ne se figure point ce qu'on voit; l'imagination ne pare plus rien de ce qu'on possède, l'illusion cesse où commence la jouissance. Le pays des chimères est en ce monde le seul digne d'être habité, et tel est le néant des choses humaines, qu'hors l'Etre existant par lui-même il n'y a rien de beau que ce qui n'est pas. Rousseau, "Julie ou la nouvelle Héloïse", 6eme partie, lettre VIII.
neo67 Posté(e) le 20 janvier 2005 Auteur Signaler Posté(e) le 20 janvier 2005 Aidez-moi s'il vous plait!!!!! , je suis complètement perdu:(
Invité Posté(e) le 20 janvier 2005 Signaler Posté(e) le 20 janvier 2005 La paradoxale jouissance du désir Le paradoxe du désir, c'est qu'il y a une extrême jouissance à ne pas encore jouir ! Cet bonheur de l'imminence doit beaucoup à l'imagination, qui donne à poursuivre des biens inexistants mais attrayants. Ainsi, la jouissance réside-t-elle moins dans la possession effective, que dans l'espérance de parvenir à un bien. Le bonheur ne nous advient donc pas dans (l'impossible) satisfaction de tous nos désirs, mais, paradoxalement, dans son espérance ou dans sa promesse même !
neo67 Posté(e) le 22 janvier 2005 Auteur Signaler Posté(e) le 22 janvier 2005 Merci pour le lien Aylia mais est ce que quelqu'un pourrait m'expliquer la derniere partie du texte car je n'ai rien compris! Merci d'avance.
Invité Posté(e) le 22 janvier 2005 Signaler Posté(e) le 22 janvier 2005 http://www.sosphilo.com/perspective/desir/extraits.html c'est là que j'ai péché, le texte sa thèse : selon l'auteur le désir est état intermédiare, qui serait meilleur que le bonheur, car c'est un état d'espoir, où l'imagination a la bride lâchée et peut se permettre toutes les folies...une attente qui est rendue plus douce par l'imagination, plus supportable(il emploie de la sorte le mot charme....) le charme de l'illusion dure
neo67 Posté(e) le 23 janvier 2005 Auteur Signaler Posté(e) le 23 janvier 2005 Merci beaucoup Aylia! Si j'ai un problème je te préviendrais.
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