E-Bahut chingy59 Posté(e) le 16 décembre 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 16 décembre 2004 Bonjour, je dois faire un commentaire composé de ce texte, écrit en 1901 d'Emile Zola, intitulé "Travail" Pouvez vous m'aider à trouver des pistes ? Cordialement, Le jeune ingénieur, Luc Froment, avec la collaboration d'un industriel, a créé une cité idéale où « le capital, le travail, le talent » ne font qu’un... Et c'était l'admirable, le victorieux spectacle que Luc avait sans cesse sous les yeux, la Cité du bonheur dont les toitures aux couleurs vives, parmi les arbres, se déroulaient devant sa fenêtre. Arche en avant que la première génération, imbue des antiques erreurs, gâtée par le milieu inique10, avait si douloureusement commencée, au milieu de tant d'obstacles, de tant de haines encore, les générations nouvelles, instruites, refaites par les Ecoles, par les Ateliers, la poursuivaient d'un pas allègre, atteignant les horizons déclarés jadis chimériques. Grâce au continuel devenir, les enfants, les enfants des enfants semblaient avoir d'autres cœurs et d'autres cerveaux, et la fraternité leur devenait facile, dans une société où le bonheur de chacun était Pratiquement fait du bonheur de tous. Avec le commerce, le vol avait disparu. Avec l'argent, toutes les cupidités criminelles s'en étaient allées. L'héritage n'existait plus, il ne naissait plus d'oisifs privilégiés, on ne s'égorgeait plus autour de testaments. A quoi bon se haïr, s'envier, chercher à s'emparer du bien d'autrui par la ruse ou la force, puisque la fortune publique appartenait a tous, chacun naissant, vivant et mourant aussi fortuné que le voisin ? Le crime devenait vide de sens, stupide, tout l'appareil sauvage de répression et de châtiment, institué pour protéger le vol des quelques riches contre la révolte de l'immense foule des misérables, avait croulé^^ comme inutile, les gendarmeries, les tribunaux, les prisons, n fallait vivre au milieu de ce peuple ignorant l'atrocité des guerres, obéissant à l'unique loi du travail, dans une solidarité faite simplement de raison et d'intérêt personnel bien entendu, pour comprendre à quel point les prétendues utopies du bonheur universel devenaient possibles, avec un peuple sauvé des monstrueux mensonges religieux, instruit enfin, sachant la Vérité, voulant la. Justice. Emile Zola, Travail, 1901.
E-Bahut Vanderbick Posté(e) le 16 décembre 2004 E-Bahut Signaler Posté(e) le 16 décembre 2004 Bon, je te donne quelques pistes mais je ne suis en aucun cas certaine de ce que j'avance! "Travail" est le second roman des "Quatres Evangiles" de Zola. Ce titre connote d'emblée une sorte de recueil de préceptes, une "bonne nouvelle". Mais quel rôle tient ce roman dans cette conception? La réponse peut apparaître dès le chapeau où l'Utopie vient éclairer le lecteur. Ainsi, il est possible de développer cette utopie dans ton commentaire, d'autant plus que ce passage est particulièrement en riche en éléments mélioratifs, hyperboliques, dénotant ou représentant l'idéal... Par ailleurs, il est possible de remarquer que cette cité présente toutes les solutions à des fléaux humains indéniables ("toutes les cupidités criminelles s'en étaient allées", "le vol avait disparu"...), affirme certains aspects régissant le monde actuel ("la fraternité leur devenait facile" --> principe de la République), ou encore prend des positions contraires à des situations réelles et néfastes, selon l'avis de l'auteur (un peuple sauvé des monstrueux mensonges religieux, instruit enfin --> Laïcité? Nécessité de l'instruction pour tous...). De plus, il est à souligner qu'une dichotomie entre la situation passée et celle actuelle dans le texte met en valeur l'idéale beauté de cette cité : -"au milieu de tant d'obstacles, de tant de haines" / "dans une société où le bonheur de chacun était Pratiquement fait du bonheur de tous" - "imbue des antiques erreurs" / "atteignant les horizons déclarés jadis chimériques" - "douloureusement" / "d'un pas allègre" - "monstrueux mensonges" / "la Vérité" ... Ainsi, comparaison est faite entre un monde antérieur empli de guerres, de souffrances, de haines et de mensonges, et une utopie terrestre où bonheur, vérité et fraternité trouvent leur maître mot. D'autre part, il est possible de remarquer que cet extrait ne fut qu'un moyen subtil de l'auteur pour critiquer différents travers de sa société et affirmer de ce fait sa position allant à leur encontre, à l'exemple des systèmes judiciaires ( "les gendarmeries, les tribunaux, les prisons") et religieux.
E-Bahut chingy59 Posté(e) le 17 décembre 2004 Auteur E-Bahut Signaler Posté(e) le 17 décembre 2004 merci beaucoup!! Je vais travailler tout ça , cet apres midi
E-Bahut chingy59 Posté(e) le 2 janvier 2005 Auteur E-Bahut Signaler Posté(e) le 2 janvier 2005 bonjour à tous, quelqu'un pourrait il me donner d'autres pistes, cordialement,
E-Bahut chingy59 Posté(e) le 2 janvier 2005 Auteur E-Bahut Signaler Posté(e) le 2 janvier 2005 un ptit
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