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Aide Pour Un Comentaire


Adi044

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Posté(e)

Bjr a tt le monde voila ca va fair quasiement 5jours que je flanche sur un commentaire de l'acte 2 scéne 1 de on ne bedine pas avec l'amour je voulez savoir si l'un de vous pouvez m'aider a le faire si vous aviez une adresse sur la quelle je puisse trouver des choses bien car c'est pour lundi ca urge bcpbcp

Merci de votre comprehension

Posté(e)

Entrent MAITRE BLAZIUS et PERDICAN.

MAITRE BLAZIUS

Seigneur, votre père est au désespoir.

PERDICAN

Pourquoi cela ?

MAITRE BLAZIUS

Vous n'ignorez pas qu'il avait formé le projet de vous unir à votre cousine Camille ?

PERDICAN

Eh bien ? - Je ne demande pas mieux.

MAITRE BLAZIUS

Cependant le baron croit remarquer que vos caractères ne s'accordent pas.

PERDICAN

Cela est malheureux ; je ne puis refaire le mien.

MAITRE BLAZIUS

Rendrez-vous par là ce mariage impossible ?

PERDICAN

Je vous répète que je ne demande pas mieux que d'épouser Camille. Allez trouver le baron et dites-lui cela.

MAITRE BLAZIUS

Seigneur, je me retire : voilà votre cousine qui vient de ce côté.

Il sort. Entre Camille.

PERDICAN

Déjà levée, cousine? J'en suis toujours pour ce que je t'ai dit hier ; tu es jolie comme un coeur.

CAMILLE

Parlons sérieusement, Perdican; votre père veut nous marier. Je ne sais ce que vous en pensez ; mais je crois bien faire en vous prévenant que mon parti est pris là-dessus.

PERDICAN

Tant pis pour moi si je vous déplais.

CAMILLE

Pas plus qu'un autre ; je ne veux pas me marier : il n'y a rien là dont votre orgueil puisse souffrir.

PERDICAN

L'orgueil n'est pas mon fait; je n'en estime ni les joies ni les peines.

CAMILLE

Je suis venue ici pour recueillir le bien de ma mère ; je retourne demain au couvent.

PERDICAN

Il y a de la franchise dans ta démarche ; touche là et soyons bons amis.

CAMILLE

Je n'aime pas les attouchements.

PERDICAN, lui prenant la main.

Donne-moi ta main, Camille, je t'en prie. Que crains-tu de moi ? Tu ne veux pas qu'on nous marie ? eh bien ! ne nous marions pas ; est-ce une raison pour nous haïr? ne sommes-nous pas le frère et la soeur?

Lorsque ta mère a ordonné ce mariage dans son testament, elle a voulu que notre amitié fût éternelle, voilà tout ce qu'elle a voulu. Pourquoi nous marier? voilà ta main et voilà la mienne; et pour qu'elles restent unies ainsi jusqu'au dernier soupir, crois-tu qu'il nous faille un prêtre ? Nous n'avons besoin que de Dieu.

CAMILLE

Je suis bien aise que mon refus vous soit indifférent.

PERDICAN

Il ne m'est point indifférent, Camille. Ton amour m'eût donné la vie, mais ton amitié m'en consolera. Ne quitte pas le château demain ; hier, tu as refusé de faire un tour de jardin, parce que tu voyais en moi un mari dont tu ne voulais pas. Reste ici quelques jours, laisse-moi espérer que notre vie passée n'est pas morte à jamais dans ton coeur.

CAMILLE

Je suis obligée de partir.

PERDICAN

Pourquoi?

CAMILLE

c'est mon secret.

PERDICAN

En aimes-tu un autre que moi ?

CAMILLE

Non ; mais je veux partir.

PERDICAN

Irrévocablement?

CAMILLE

Oui, irrévocablement.

PERDICAN

Eh bien! adieu. J'aurais voulu m'asseoir avec toi sous les marronniers du petit bois et causer de bonne amitié une heure ou deux. Mais si cela te déplaît, n'en parlons plus ; adieu, mon enfant.

Il sort.

CAMILLE, à dame Pluche qui entre.

Dame Pluche, tout est-il prêt? Partirons-nous demain ? Mon tuteur a-t-il fini ses comptes ?

DAME PLUCHE

Oui, chère colombe sans tache. Le baron m'a traitée de pécore hier soir, et je suis enchantée de partir.

CAMILLE

Tenez, voilà un mot d'écrit que vous porterez avant dîner, de ma part, à mon cousin Perdican.

DAME PLUCHE

Seigneur mon Dieu ! est-ce possible? Vous écrivez un billet à un homme?

CAMILLE

Ne dois-je pas être sa femme ? Je puis bien écrire à mon fiancé.

DAME PLUCHE

Le seigneur Perdican sort d'ici. Que pouvez-vous lui écrire ? Votre fiancé, miséricorde! Serait-il vrai que vous oubliez Jésus ?

CAMILLE

Faites ce que je vous dis, et disposez tout pour notre départ.

Elles sortent.

Voila tout le texte merci de m'aider

  • E-Bahut
Posté(e)

alors, le suspense, ce texte donne énormément envie de savoir ce qu'elle lui a écrit. quel est son secret?

tu peux partir pour l'étude de la forme du texte, de son genre, des informations communiquées dans l'extrait (éventuellement celles qui sont tues), le registre, les personnages, le titre de la pièce...

des idées...

quelles sont les tiennes?

Posté(e)

Bé alors voila moi mon plan pour ce commentaire n'est pas encore definitif mais j'avais pensé a trois partie avec :

I)L'aspet romantique et tragique de cette scéne

II) Les heros et leurs gouvernants

III) Camille Perdican et dialogue romantique

Voila a quoi j'avais pensé mais je n'est meme pas encore mes sous partie si tu pouvais me dire ce que tu en pense

Merci d'avance

  • E-Bahut
Posté(e)

tu risques de te répéter, mais tu peux voir ce que ça donne.

fais attention aux mots "romantique" et "tragique", on n'est pas réellemnet dans une situation de ce genre, c quand même un mariage arrangé, donc l'aspect romantique...

essaye de détailler tes idées, voir ce que tu penses mettre dans chaque partie, la problématique que tu vas suivre, etc.

Posté(e)

En quoi je risque de me répeter je vois pas vraiment. Et pour le romantisme tu as raison en plus mais je ne vois pas comment je peux faire alors ? Toi tu vairé quel partie??? Tu pense que je devré le couper en deux parties seulement??

Posté(e)

Voila ce que j'ai obtenu tu peut me donner ton avis stp au +vite. Tu me di ce que ten pense et si tu peut me corriger retirer ou ajouter des choses marci bcp.

Camille, Perdican , Badinage, Amour. Un homme une femme. Un père pour unire les deux. Un jeu de la part de Perdican, un jeu d’amour, Un badinage dangereux. Un amour voué a l’échec.

Voilà ce que condense l’histoire de « on ne badine pas avec l’amour » une histoire qui mêle grotesque et pathétique.

Cette pièce de théâtre écrite par Alfred de Musset nous expose tous les dangers qu’il peut y avoir à jouer avec l’amour. En effet en quelque badinage Perdican réussi a causer la mort et a perdre son amour pourtant tant désiré.

Alfred de Musset est né en 1810 dans une famille de petite noblesse. Après de brillante études au Lycée Henri IV, il entreprend des études de droits et de médecine qu’il n’achèvera jamais car a 18ans, il est introduit dans le cénacle romantique chez V.Hugo et Nodier ou il rencontrera Vigny, Mérimée ( qui a entre autre écrit « La vénus d’île ») ainsi que Beuve.

IL se lance alors, après plusieurs échec sur scène, dans des pièces de théâtre a lire. Entre 1832 et 1834 il écrit notamment des œuvres tel que « les caprices de Marianne », « Fantasio » et « on ne badine pas avec l’amour.

Et c’est donc « on ne badine pas avec l’amour » que nous allons étudier. Plus précisément nous allons commenter l’acte II scène 1 de cette pièce de théâtre

-Quel relations les héros et leurs fantoches ont-ils ?

-Comment évolue le dialogue entre Perdican et Camille ?

-Quel est l’aspect de cette pièce ?

I) Les héros et leurs fantoches

Dans cette scène nous pouvons voir que nos deux héros sont tous deux entouré de leurs fantoches. Quel sont donc leurs relations ?

Tout d’abord Perdican et son Fantoche Blazius.

Le dialogue qui entour Perdican et son fantoche est un dialogue qui commence sur un ton tragique, « votre père est au désespoir », cette réplique prononcée par le personnage de Blazius donne le ton et l’ambiance qui règne au sein de la famille de Perdican c’est une ambiance dans la quel le baron(père de Perdican) est sans cesse en l’attente d’un résultat entre son fils et la belle Camille ?

Mais tous ces pressions qui pèsent sur les épaules de Perdican ne vont t’elle donc pas l’amener à commettre des fautes impardonnables ?

Bien si cette attente de la part de son père va mener Perdican a des badinages.

Ce dialogue entre les deux hommes nous apprend également que Perdican lui aussi est en attente d’un résultat amoureux avec Camille, « je ne demande pas mieux.

Il y a donc bel et bien une attente mais pas seulement une attente du baron mais une attente de Perdican lui-même.

Perdican qui attend le moment ou il va pouvoir une fois pour toute avoir l’approbation de Camille pour qu’il se rapproche l’un et l’autre.

Mais le refus de Camille le bloque et par conséquent bloque toute avance dans leur relation amoureuse et ce blocage nous ramène à une attente qui elle-même va créer une pression sur Perdican.

Tout cela va donc entraîner le pauvre Perdican dans un cercle vicieux.

On peut également voir que le Fantoche de Perdican, ce Blazius, ne va pas arranger les choses car il est, dans cette scène, présent pour faire parvenir à Perdican l’attente que son père a.

« Le baron semble remarquer que vos caractères ne s’accordent pas » est une réplique de Blazius. C’est une réplique dans la quelle ce fantoche fait ressentir toute l’inquiétude que le baron a pour la future relation qu ‘il a prévu pour Camille et Perdican (« vous n’ignorez pas qu’il avait formé le projet de vous unir à votre cousine Camille ? »)

L’amour que Perdican a pour Camille est vrai mais par contre le mariage, leur rencontre et le fait que Perdican s’accroche pour obtenir Camille et une chose arrangé par le baron. Et là est le premier badinage. Car là est le premier jeu dangereux avec l’amour.

Un mariage arranger n’est en rien quelque chose d’aisé et le baron « s’amuse » a crée l’amour de Camille pour Perdican. Il ne laisse pas le temps au temps. Il ne laisse pas Perdican Faire sa cour auprès de camille. Il précipite les choses comme un enfant pressé de connaître le vainqueur d’un match, le vainqueur d’un jeu.

Pour Perdican Blazius est donc la pour l’aider mais il ne s’aperçoit pas encore que l’aide de Blazius est à double tranchant tout comme l’aide de son père le Baron.

Ensuite examinons les relations entre Camille et Dame pluche.

Contrairement au dialogue entre Perdican et Blazius le dialogue entre Camille et dame pluche est un dialogue qui vient se placer à la fin de la scène . En effet le dialogue de Perdican est un dialogue qui va expliquer le dialogue du milieu de ce texte c’est à dire un dialogue entre Perdican et Camille, a l’inverse le dialogue entre Camille et dame pluche est un dialogue qui va faire naître un suspense chez le lecteur.

Le suspens du lecteur vient de la « lettre » que Camille a écrit de sa main et que dame pluche doit porté a Perdican.

Nous ne savons absolument rien de cette lettre nous ne savons rien de ce qu’il y a dedans et c’est donc cela qui va faire naître chez le lecteur un suspens.

Ce dialogue par ailleurs marque une certaine forme d’emprise de la part de dame pluche sur camille. Camille doit partir, d’ailleurs nous ne savons pas ou cela va donc encore engendrer un suspens, et dame pluche de son cotée force Camille est partie et veut l’empêcher veux la dissuader d’écrire cette lettre pour Perdican « Que pouvez vous lui écrire ? …Serait-il vrai que vous oubliez Jésus ? » Voila deux interrogations qui en disent long sur la façon de penser de Dame pluche. Ces interrogations montrent que dame pluche pour asseoir son autorité sur Camille va user d’un argument de force : la religion.

En effet Camille est croyante et on peut voir que dame pluche use de cela pour dissuader Camille d’avoir une relation avec Perdican.

Voilà donc notre deuxième badinage de la part de l’entourage de Camille un badinage qui cette fois vise à éloigner Camille de Perdican en prenant appui sur la religion.

D’ailleurs la phrase « Serait-il vrai que vous oubliez Jésus ? » est une réplique qui montre que dame pluche veux faire passer le fait que Camille veuille juste écrire une lettre a Perdican et un pécher. Il y a donc une totale exagération de la part de dame pluche envers ce que fait camille.

Une exagération qui vise à ce que Camille se pense en faute auprès de dieu quoi qu’elle face.

Là aussi Camille a une relation de confiance avec dame pluche mais ne dit-on pas qu’il ne faut faire confiance a personne.

Pour nos deux personnages, ils ont donc une relation de confiance avec leurs Fantoches. Mais malheureusement cette relation est à double tranchant. Le titre de cette pièce nous parle de badinage nous venons donc d’en voir déjà deux d’entre eux, des badinages qui font de Camille et Perdican des pions pour leurs familles et leurs proche. Personne leur laisse le temps pour se connaître ni le temps pour que Perdican puisse faire la coure à Camille.

II) UN dialogue romantique entre Camille et Perdican.

Nous voilà donc dans le dialogue du milieu de cette scène le dialogue entre Perdicant et Camille, un dialogue dans lequel les influences des autres personnages vont se faire sentire.

Tout d’abord voyons les stratagèmes utilisés par Perdican pour tenter de séduire Camille.

Comme vu précédemment Perdican est l’objet d’une manipulation qui l’oblige à se hâter de séduire la belle Camille.

Cette hâte dans laquelle Perdican va se trouver ne va rien envisager de bon.

Il va tout mettre en œuvre pour obtenir l’approbation de camille.

Tout d’abord il va la flatter « tu es jolie comme un cœur.

Puis il va se mettre en défaut comme pour attirer de la pitié de la part de Camille « tant pis si je vous déplais.

Par la suite Perdican passe au contacte physique il prend la main de Camille et tante de la mettre en confiance « que crains-tu de moi », il va ensuite lui dire qu’il ne sont pas obligés de se marier mais ce « n’est pas une raison pour se haïr.

Pour pousser ces arguments au maximum il va évoquer le souvenir de la mère de Camille et de son testament. Pour obtenir l’approbation de Camille il va d’ailleurs évaser le mot mariage de son vocabulaire et le remplacer par une expression qui est « amitié éternelle.

Qui plus est pour appuyer cette expression il va dire que c’est la mère de Camille qui a voulu cela « voilà ce qu ‘elle a voulu.

Perdican va donc du fait de toute cette pression qui l’entoure aller jusqu'aux plus bas arguments possibles pour obtenir de Camille un amour une autorisation qu’il ne va peut être pas obtenir.

De plus voilà ce qui va ce passer du coté de camille.

Camille de son coté va catégoriquement refuser toutes ces avances tous ces arguments que Perdican va tenter pour la séduire.

Ce refus est lui aussi une cause de la pression qui l’entoure.

Elle dit à Perdican « je suis obligée de partir » cette réplique marque que Camille esquive le sujet abordé par Perdican. Le fait qu’elle dise cela montre que Camille est sous « l’emprise » d’une influence extérieure.

Le départ que Camille évoque est un départ dans un couvent on peut donc très vits comprendre qui lui a mis cela dans la tête

Elle dit à Perdican « je suis bien aise que mon refus vous soit indifférent » là est la marque de sont premier refus catégorique dans ce texte.

De plus on peut voir que Camille a des répliques beaucoup plus courte que s’elles de Perdican et donc que les marques de son refus se font rare car Perdican a le monopole de la conversation. Un monopole qu’il utilise à des arguments qui ne sont pas toujours de très bons arguments mais plutôt des ruses. Camille elle ne va pas par quatre chemins elle refuse et donne comme simple explication qu’elle « part » et cela « irrévocablement.

D'ailleur on voit que le simple et catégorique refus de Camille sufis a faire baisser les bras a Perdican mais que lui après maintes arguments et maintes ruses ne parviens pas a la convaincre. On a donc ici une Camille qui a le dessus sur Perdican, une Camille qui domine le dialogue.

En quelque réplique elle parvins à décourager notre Perdican donc l’une des emprises est plus forte que l’autre. C’est donc l’emprise de dame pluche sur Camille qui l’emporte.

La tonalité de « On ne badine pas avec l’amour » est une tonalité qui conjugue grotesque et Pathétique.

On peut voir que derrière la farce le tragique apparaît.

Dans cette scène on comprend en quelque réplique que Camille et Perdican badine avec l’amour mais qu’ils sont eux aussi victimes d’un jeu malsain, un jeu dont les joueurs sont ceux qu’il les domine (Baron, Blazius, Pluche…)

Un jeu dont ils sont les pions et un jeu qui ne leur profite pas.

On peut également voir dans cet extrait que les fantoches qui les entourent ne sont pas forcement une aide pour nos deux Héros.

Même si on observe un parallélisme une symétrie entre les deux camps (Pluche et Camille d’un coté, Blazius et Perdican de l’autre) ce n’est pas un parallélisme qui leurs sera utile mais un parallélisme qui va desservire leur amour.

Car tous deux sont forcé sont poussé vairs un horizon qu’il n’envisage encore pas a ce point de leur histoire. Un horizon malheureusement : Tragique.

  • E-Bahut
Posté(e)

vous avez étudié la pièce en entier? c au programme? sans ça, je ne vois pas trop le rapport avec "Fantasio" (cité dans l"introduction, dans ce cas-là, il a aussi écrit Lorenzaccio) et le tragique à part qu'il peut être préfiguré par les dernières répliques.

Posté(e)

Tu sais je te remerci beaucoup (je vais corriger les tonalité).

J'ai découvert ce site que hier et tu m'a déja aider enormément.

merci de tout coeur ton aide m'a était précieuse.

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