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Commentaire Composé


marshgf

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me revoila ... eh bien on peut dire que si j'avais attendu votre aide je serai morte à l'heure qu'il est :(

Mais bon je suis pas venue pour me facher ;) je viens juste montrer mon travail et j'aimerai bien quelques remarque qui pourrait l'améliorer ..... :)

Merçi d'avance ^^

Commentaire composé

Ce passage est tiré de l’Autobiographie de jean Paul Sartre, intitulé Les Mots. Les Mots est apparut en 1964 et a été récompensé par le Prix Nobel de la Littérature.

Le passage est situé dans la première partie du livre intitulé « Lire » et raconte la première expérience de visite chez le coiffeur de Jean-Paul Sartre alors qu’il avait sept ans. Nous découvrirons que cette expérience qui pourrais à première vue paraître banale sera un moment poignant de la vie de Sartre, bien que le Sartre adulte en parle avec un certain humour.

Pour montrer en quoi ce texte met en ironiquement scène une double révélation sur Sartre et son entourage, je me propose de décomposer les deux pistes suivantes : Tout d’abord la double révélation que l’anecdote provoque, ainsi que l’humour subtil dont Sartre use pour la mettre en scène .

Cet incident a première vue insignifiante a déclenchée une double révélation.

Tout d’abord une révélation sur la réaction de son entourage qui est implicitement exprimée : les autres gardent leur sentiments pour eux …

Sartre ne sera au courant que 5 ans plus tard, par une soudaine prise de conscience, personne ne le lui a dit, mais il ne fera comme si de rien était … « Je ne l'ai appris qu'à douze ans, brutalement. Mais je me sentais mal dans ma peau. Les amis de ma famille me jetaient des regards soucieux ou perplexes que je surprenais souvent. Mon public devenait de jour en jour plus difficile; il fallut me dépenser; j’appuyais mes effets et j'en venais à jouer faux. »

Sa mère a eu la réaction la plus brutale … et part sans explication de cette action soudaine « Il y eut des cris mais pas d’embrassements et ma mère s’enferma dans sa chambre pour pleurer » . l’antithèse entre « cris » et « embrassements » met ironiquement en évidence la fatalité de l’événement . Sa mère devant la laideur d son fils voulais déjà se voiler la face … elle voulais une fille et non un petit garçon « Anne-Marie tenais bon ; elle eût aimé, je pense , que je fusse une fille pour de vrai ; avec quel bonheur elle eût comblé de bienfaits sa triste enfance ressuscitée. » … le destin lui a offert un petit garçon doté d’une laideur qu’elle dissimule en lui laissant ces cheveux longs.

Le grand père a prit honte de son acte et ne disais mot « semblait tout interdit »L’Adjectif interdit est amplifié pas « tout », ce qui montre que le grand père est gravement déconcerté.

Dans cette tragique scène, la mamie trouve un moyen de s’en amuser « Mamie le regardais amusé » …. Les réactions sont diverses, insolites et aussi comiques…

Cette scène du coiffeur révèle aussi brutalement la laideur de Sartre.

Ses oreilles sont responsable de sa laideur … En utilisant toujours la métaphore « voltigeaient » Sartre explique que ses anglaises ont été utilisées comme un instrument de camouflage par sa mère « Tant qu’elles voltigeaient autour de mes oreilles, mes belles anglaises lui avaient permis de refuser l’évidence de ma laideur ».

Leur absence a aussi mis en évidence son strabisme. Sartre fait un rapprochement de son œil droit avec le Soleil en utilisant le procédé de la métaphore « Mon œil droit entrai dans le crépuscule »

Une douloureuse expérience étrangement mise en scène avec humour

Sartre exprime ce moment de sa vie de utilisant des procédés du théâtre …

Tout d’abord en utilisant des expressions du champ lexical du théâtre « Révélation théâtrale » « Coup de Théâtre »

Sartre parle du « ton » de sa vie … ce qu est un terme inapproprié pour parler de sa vie

Il met aussi en évidence le rôle que joue chacun des membre de sa vie « Des angoisses qu’il n’eut de tout manière jamais ressenties »

Pour finir Sartre met en scène l’Anecdote de l’appendice en exprimant un dialogue confus entre Auguste et Karl « Le surlendemain de l’opération, Auguste était venu voir mon grand-père : « Je vais, lui avait-il dit, t’annoncer une bonne nouvelle.» Karl fut trompé par l’affable solennité de cette voix : « tu te remaries ! » « Non, répondit mon oncle en souriant, mais tout s’est très bien passé. » « Quoi, tout ? », etc. »

Sartre décrit sa laideur avec un certain humour

Il parle de lui comme il avait conscience d’être un enfant objet en utilisant le mot « troqué » … « On avait troqué sa fillette contre un garçonnet ».

On retrouve deux fois cette idée : la première avec le garçonnet et la fillette, le deuxième avec sa petite merveille et le crapaud, une antithèse qui donne une touche plus amusante « Mon grand-père semblait tout interdit ; on lui avait confié sa petite merveille, il avait rendu un crapaud »

Sartre a donné l’image du petit garçon droit et fier, en revenant à la maison sans se soucier de la réaction terrible de sa mère qui est en opposition avec son enthousiasme « Je reviens glorieux et tondu » … le verbe « tondu » fait allusion a une animalisation de Sartre

Ce passage raconte avec Humour la première expérience de Sartre chez le coiffeur, qui sera responsable d’une brutale révélation de sa laideur. Ca sera pour lui un moment de sa vie marquant et douloureux qui aura un impact dans sa vie future

Vala vala ... ^^

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