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Emeraude17

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  1. Emeraude17

    Hernani

    Bonjour j'espère que vous allez bien. J'aurais seulement besoin d'aide pour la question 6. Pouvez vous m'aidez c'est pour aujourd'hui.
  2. Emeraude17

    Hernani

    Vous pouvez m'aider ? S'il vous plait
  3. Emeraude17

    Hernani

    I- Un monologue lyrique 1- Don Carlos réfléchit, lors de son monologue il dit vouloir être à la hauteur de son titre d’empereur. Il évoque, énumère (en quelque sorte) le quotidien d’un empereur, la pression et les nombreuses taches qu’il devra accomplir, leur poids ainsi que celui de chaque décision qu’il décidera de prendre ou de ne pas prendre. 2- Son monologue retranscrit son anxiété, son appréhension, et son état de détresse à travers une sorte de familiarité qui s’introduit dans la gravité tragique, à travers l’alexandrin qui se brise, éclate entre les différents interlocuteurs, à travers le lyrisme. Quant aux figures de styles, Don Carlos a utilisé les comparaisons, les métaphores, les métonymies, l’énumération, la gradation, les hyperboles et l’anaphore pour décrire les éléments concrets de la vie d’un empereur et exprimer ses états d’âmes. Pour exemple, nous avons une gradation au vers 1519 « Margraves, cardinaux, doges, ducs à fleurons ». Il a une anaphore entre le vers 1520 et le vers 1521 du mot « Puis ». L’énumération est présente toute au long du monologue. Il y a une métonymie au vers 1516 « Etre la clef de voûte ». 3- Don Carlos peut être qualifié de héros romantique car il fait preuve d’une clémence qui lui est d’ailleurs inspirée par Charlemagne. En effet à la fin de l’acte 4, il décide de laisser Hernani épouser Dona Sol. Et pour les autres questions je n'ai pas réussie, et je n'ai pas compris les consignes.
  4. Emeraude17

    Hernani

    C'est urgent ! C'est pour demain... Aidez moi svp
  5. Emeraude17

    Hernani

    Objet d'étude :Le théâtre du XVII au XXI Séquence III : « Je suis une force qui va » étude d'une œuvre intégrale, Hernani, Hugo Acte IV, scène 2 Commentaire dirigé : I- Un monologue lyrique 1- Comment Don Carlos exprime-t-il son trouble ? 2- Quels sont les états d'âme de Don Carlos ? Par quels procédés d'écriture ( figures de style etc.) les livre-t-il aux spectateurs ? 3-En quoi Don Carlos peut-il être qualifié de héros romantique ? II- Le théâtre, une tribune politique 4-Dégagez les mouvements du texte ( Mettre en évidence les différentes parties du texte et les figures de style sur lesquelles chacune repose). 5-Hugo parle aux spectateurs par la bouche de Don Carlos. Quelle image donne-t-il du peuple? Quels procédés d'écriture utilise-t-il ? 6-Rédigez l'introduction qui serait celle du commentaire de cette scène d'Hernani ( 1- inscription de la scène au sein de la pièce,2-annonce des thèmes essentiels de la scène) Si je l’avais !... — ô ciel ! être ce qui commence ! Seul, debout, au plus haut de la spirale immense ! D’une foule d’états l’un sur l’autre étagés Etre la clef de voûte, et voir sous soi rangés Les rois, et sur leur tête essuyer ses sandales ; Voir au-dessous des rois les maisons féodales[1], Margraves[2], cardinaux, doges[3], ducs à fleurons[4] ; Puis, évêques, abbés, chefs de clans[5], hauts barons[6] ; Puis, clercs[7] et soldats ; puis, loin du faîte où nous sommes, Dans l’ombre, tout au fond de l’abîme, — les hommes. Les hommes ! - c’est-à-dire une foule, une mer, Un grand bruit ; pleurs et cris : parfois un rire amer, Plainte qui, réveillant la terre qui s'effare, A travers tant d'échos, nous arrive fanfare ! Les hommes ! - des cités, des tours, un vaste essaim, - De hauts clochers d'église à sonner le tocsin!- Rêvant Base de nations[8] portant sur les épaules La pyramide énorme appuyée aux deux pôles, Flots vivants, qui toujours l'étreignant de leurs plis, Le balancement, branlante, à leur vaste roulis, Font tout changer de place et, sur ses hautes zones, Comme des escabeaux font chanceler les trônes, Si bien que tous les rois, cessant leurs vains débats, Ah ! Le peuple ! — océan ! Onde sans cesse émue, Où l’on ne jette rien sans que tout ne remue ! Vague qui broie un trône et qui berce un tombeau ! Miroir où rarement un roi se voit en beau ! Ah ! Si l’on regardait parfois dans ce flot sombre, On y verrait au fond des empires sans nombre, Grands vaisseaux naufragés, que son flux et reflux Roule, et qui le gênaient, et qu’il ne connaît plus ! Gouverner tout cela ! Monter, si l’on vous nomme, À ce faîte ! Y monter, sachant qu’on n’est qu’un homme ! Avoir l’abîme là ! … — Pourvu qu'en ce moment Il n'aille pas me prendre un éblouissement ! Oh ! D'Etats et de rois, mouvante pyramide, Ton faîte est bien étroit ! - Malheur au pied timide ! A qui me retiendrai-je ?... Oh ! Si j'allais faillir[9] En sentant sous mes pieds le monde tressaillir ! En sentant vivre, soudre[10] et palpiter la terre ! -,Puis, quand j'aurais ce globe[11] entre mes mains, qu'en faire ! Le pourrai-je porter seulement ? Qu'ai-je en moi ? Etre empereur ! mon Dieu ! j'avais trop d'être roi ! Certe, il n'est qu'un mortel de race peu commune Dont puisse s’élargir l’âme avec la fortune. Mais moi ! Qui me fera grand ? Qui sera ma loi ? Qui me conseillera ? … Il tombe à genoux devant le tombeau. [1]Maisons féodales : grandes familles nobles. [2]Margraves : terme d'origine allemande ( Markgraf, « comtes, gouverneur d'une marche », c'est-à-dire d'une province frontalière de l'Empire), titre de certains princes souverains allemands. [3]Doges : souverains élus des républiques de Venise et de Gênes. [4]Fleurons : ornements en forme de fleur sur le bord supérieur des couronnes ducales. [5]Clans : tribus écossaises ou irlandaises formées de plusieurs familles ayant un ancêtre commun. [6]Hauts barons : grands seigneurs de royaume ( terme féodal). [7]Clercs : ecclésiastiques. [8]Nations : diérèse (na-t-ions). [9]Faillir : échouer, tomber. [10]Sourdre : sortir de terre, naître, surgir. [11]Globe : l'orbe est une sphère surmontée d'une croix utilisée couramment comme symbole d'autorité depuis le Moyen Age et associée à un sceptre, dans les regalia ( ensemble d'objets symboliques de la royauté).
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