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Élèveendifficultés

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  1. Bonjour tous le monde Je suis en difficulté plus que j'arrive pas à comprendre et à trouver un plan pour un commentaire de texte si vous pouvez m'aider ce serait cool Merci Donc voici le texte Son excellence Eugène Rougon 1876 (Contexte de ce texte : après son après son éviction du gouvernement Eugène Rougon à remonter la pente lui qui était l'international même de l'État autoritaire quand il était ministre de l'Intérieur et un nouveau ministre mais dans un gouvernement qui a pris une tournant plus libéral à l'Assemblée on trouve même des députés républicains ils sont cinq qui qui réclament le rétablissement de nombreuses liberté c'est qui se charge de leur répondre) — On vous demande, messieurs, d’abroger la loi de sûreté générale. Je ne rappellerai pas l’heure à jamais maudite où cette loi fut une arme nécessaire ; il s’agissait de rassurer le pays, de sauver la France d’un nouveau cataclysme. Aujourd’hui, l’arme est au fourreau. Le gouvernement, qui s’en est toujours servi avec la plus grande prudence, je dirai même avec la plus grande modération… — C’est vrai ! — Le gouvernement ne l’applique plus que dans certains cas tout à fait exceptionnels. Elle ne gêne personne, si ce n’est les sectaires qui nourrissent encore la coupable folie de vouloir retourner aux plus mauvais jours de notre histoire. Parcourez nos villes, parcourez nos campagnes, vous y verrez partout la paix et la prospérité ; interrogez les hommes d’ordre, aucun ne sent peser sur ses épaules ces lois d’exception dont on nous fait un si grand crime. Je le répète, entre les mains paternelles du gouvernement, elles continuent à sauvegarder la société contre des entreprises odieuses, dont le succès, d’ailleurs, est désormais impossible. Les honnêtes gens n’ont pas à se préoccuper de leur existence. Laissons-les où elles dorment, jusqu’au jour où le souverain croira devoir les briser lui-même… (...) — Bravo ! bravo !(...) Quant à la presse, messieurs, elle n’a jamais joui d’une liberté plus entière, sous aucun gouvernement décidé à se faire respecter. Toutes les grandes questions, tous les intérêts sérieux ont des organes. L’administration ne combat que la propagation des doctrines funestes, le colportage du poison. Mais, entendez-moi bien, nous sommes tous pleins de déférence pour la presse honnête, qui est la grande voix de l’opinion publique. Elle nous aide dans notre tâche, elle est l’outil du siècle. Si le gouvernement l’a prise dans ses mains, c’est uniquement pour ne pas la laisser aux mains de ses ennemis… Des rires approbateurs s’élevèrent. Rougon, cependant, approchait de la péroraison. Il empoignait le bois de la tribune de ses doigts crispés. Il jetait son corps en avant, balayait l’air de son bras droit. Sa voix roulait avec une sonorité de torrent. Brusquement, au milieu de son idylle libérale, il parut pris d’une fureur haletante. Son poing tendu, lancé en manière de bélier, menaçait quelque chose, là-bas, dans le vide. Cet adversaire invisible, c’était le spectre rouge. En quelques phrases dramatiques, il montra le spectre rouge secouant son drapeau ensanglanté, promenant sa torche incendiaire, laissant derrière lui des ruisseaux de boue et de sang. Tout le tocsin des journées d’émeute sonnait dans sa voix, avec le sifflement des balles, les caisses de la Banque éventrées, l’argent des bourgeois volé et partagé. Sur les bancs, les députés pâlissaient. Puis, Rougon s’apaisa ; et, à grands coups de louanges qui avaient des bruits balancés d’encensoir, il termina en parlant de l’empereur. — Dieu merci ! nous sommes sous l’égide de ce prince que la Providence a choisi pour nous sauver dans un jour de miséricorde infinie. Nous pouvons nous reposer à l’abri de sa haute intelligence. Il nous a pris par la main, et il nous conduit pas à pas vers le port, au milieu des écueils. Des acclamations retentirent. La séance fut suspendue pendant près de dix minutes. Un flot de députés s’était précipité au-devant du ministre qui regagnait son banc, le visage en sueur, les flancs encore agités de son grand souffle
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