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la fable


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Bonjour,

je n'arrive pas à faire ma dissert, je n'ai aucun argument.

Sujet : Comdamnée par Rousseau, figée dans le didactisme par l'institution scolaire, la fable peine à se renouveler. Pensez-vous que cette forme d'apologue mérite d'être ravivée ?

Alors si vous pouviez me trouver des arguments et peut-être commencer cette dissertation, je vous en serais très reconnaissant.

Merci

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Pour ta dissertation je pense que tu pourrais d'abord dire pourquoi Rousseau a condamné la fable ,ses raisons ( essaye de te renseigner sur des sites ) .

Pour ce qui est du scolaire utilise ton avis perso ou autre...( si ça a inspiré des styles , si ça appartient à une époque précise , dans quel but l'a t on créeé ? )

Quant à ta question , là c'est ton choix peronnel mais moi à ta place je marquerais oui car la fable a toujours une morale ( tu n'as qu'a cité La Fontaine ) ..

Bon courage .

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Slt , voilà ce que je te propose .

PLan.

En introduction je te propose de faire la définition d'une fable ( époque,style).

I. Pourquoi la fable a t'elle été condamné par Rousseau ?

Pour quelles raisons ?

II. Quel est son rôle dans la langue française ?

Dans quel but ?

III .Pourquoi mériterait 'elle d'être ravivée ?

( là c'est ton avis )

Puis conclusion.

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  • E-Bahut

Moi je dirais que on ne peut pas juger d'un genre base sur des exemples viellot. Cela serait comme de juger de la tragedie sur une tragedie grecque de sophocles.

Nos gouts ont changes (les dieux ont changes), la maniere de parler...

compare

Le Chêne et le Roseau

Le Chêne un jour dit au Roseau :

"Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;

Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.

Le moindre vent, qui d'aventure

Fait rider la face de l'eau,

Vous oblige à baisser la tête :

Cependant que mon front, au Caucase pareil,

Non content d'arrêter les rayons du soleil,

Brave l'effort de la tempête.

Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.

Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage

Dont je couvre le voisinage,

Vous n'auriez pas tant à souffrir :

Je vous défendrais de l'orage ;

Mais vous naissez le plus souvent

Sur les humides bords des Royaumes du vent.

La nature envers vous me semble bien injuste.

- Votre compassion, lui répondit l'Arbuste,

Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.

Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.

Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici

Contre leurs coups épouvantables

Résisté sans courber le dos ;

Mais attendons la fin. "Comme il disait ces mots,

Du bout de l'horizon accourt avec furie

Le plus terrible des enfants

Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.

L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.

Le vent redouble ses efforts,

Et fait si bien qu'il déracine

Celui de qui la tête au Ciel était voisine

Et dont les pieds touchaient à l'Empire des Morts

avec

LE CHENE ET LE ROSEAU

Le chêne un jour dit au roseau :

« N'êtes-vous pas lassé d'écouter cette fable ?

La morale en est détestable;

Les hommes bien légers de l'apprendre aux marmots.

Plier, plier toujours, n'est-ce pas déjà trop

Le pli de l'humaine nature ? »

« Voire, dit le roseau, il ne fait pas trop beau ;

Le vent qui secoue vos ramures

(Si je puis en juger à niveau de roseau)

Pourrait vous prouver d'aventure,

Que nous autres, petites gens,

Si faibles, si chétifs, si humbles, si prudents,

Dont la petite vie est le souci constant,

Résistons pourtant mieux aux tempêtes du monde

Que certains orgueilleux qui s'imaginent grands. »

Le vent se lève sur ces mots, l'orage gronde.

Et le souffle profond qui dévaste les bois,

Tout comme la première fois,

Jette le chêne fier qui le narguait par terre.

« Hé bien, dit le roseau, le cyclone passé

- Il se tenait courbé par un reste de vent -

Qu'en dites-vous donc mon compère ?

(Il ne se fût jamais permis ce mot avant.)

Ce que j'avais prédit n'est-il pas arrivé ? »

On sentait dans sa voix sa haine

Satisfaite. Son morne regard allumé.

Le géant, qui souffrait, blessé,

De mille morts, de mille peines,

Eut un sourire triste et beau

Et, avant de mourir, regardant le roseau,

Lui dit : « Je suis encore un chêne ».

Jean Anouilh, Fables (1962).

le langage n'est il pas plus moderne, plus vivant. Les emotions plus nettes et plus aggressives, "on sentait dans sa voix sa haine satisfaite" car plus explicites. le desespoir dans l'humanite plus violent... :twisted:

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