Aller au contenu

Dissertation Sur La Correspondance Privée Non Fict


kabyledu59

Messages recommandés

bonjour, je bloque sur ce sujet pouvez vous m'aider svp

Une correspondance privée non fictive peut elle intéresser un public auquel elle n'est pas a priori destinée?

nous sommes entrain d"'étudier l"épistolaire en cours, j'ai lu les liaisons dangereuses qui ne sont pas fictifs et qui ont fais scandale ce qui montre un signe d'intert du public

le professeur ns demande de ns appuyer sur le corpus suivant et sur nos lectures personnelles

Mme de Sévigné, correspondance

Pascal, lettres écrites à un provincial

Diderot, Lettres à sophie Volland

je bloque surtt au niveau du plan pourriez m'aidez et me donner des pistes ou des arguments de mon coté je vais continuer mes recherches

Merci d'avance!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • E-Bahut

Bonjour Kabyle,

Content de te relire sur ce forum.

Commence par nous suggérer tes idées pour que nous puissions élaborer le plan. On pourra te proposer alors d'autres arguments afin d'enrichir ta dissertation.

La formulation du sujet t'invite à employer un plan dialectique:

I. Les correspondances privées peuvent créer l'ennui chez le lecteur qui ne se sent pas directement concerné.

II. Cependant, le lecteur peut trouver de l'intérêt à lire ce type de correspondances grâce à leur réalisme.

Tu peux inverser l'ordre des parties si tu penses que le contenu de la première est plus important que celui de la seconde.

Si tu manques d'arguments, imagine que tu as retrouvé une lettre écrite il y a quelques jours par des gens que tu connais. Même s'il n'est à aucun moment question de toi, qu'est-ce qui va te pousser à lire la lettre ?

En ce qui concerne les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, tu sais peut-être que l'authenticité de ces lettres est remise en question. Je vais t'envoyer dans un second message la version de l'éditeur et celle de Laclos qui semblent très différentes l'une de l'autre. Je recherche cela dans mes archives et je reviens dans quelques minutes.

Bon courage! ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • E-Bahut

Ce document devrait t'aider à répondre à la question et pourrait aussi te servir le jour du bac ! (un peu long à lire, mais fort intéressant)

AVERTISSEMENT DE L'EDITEUR

Nous croyons devoir prévenir le Public, que, malgré le titre de cet Ouvrage et ce qu'en dit le Rédacteur dans sa Préface, nous ne garantissons pas l'authenticité de ce Recueil, et que nous avons même de fortes raisons de penser que ce n'est qu'un Roman.

Il nous semble de plus que l'Auteur, qui paraît pourtant avoir cherché la vraisemblance, l'a détruite lui-même et bien maladroitement, par l'époque où il a placé les événements qu'il publie. En effet, plusieurs des personnages qu'il met en scène ont de si mauvaises mœurs, qu'il est impossible de supposer qu'ils aient vécu dans notre siècle; dans ce siècle de philosophie, où les lumières, répandues de toutes parts, ont rendu, comme chacun sait, tous les hommes si honnêtes et toutes les femmes si modestes et si réservées.

Notre avis est donc que si les aventures rapportées dans cet Ouvrage ont un fond de vérité, elles n'ont pu arriver que dans d'autres lieux ou dans d'autres temps; et nous blâmons beaucoup l'Auteur, qui, séduit apparemment par l'espoir d'intéresser davantage en se rapprochant plus de son siècle et de son pays, a osé faire paraître sous notre costume et avec nos usages, des mœurs qui nous sont si étrangères.

Pour préserver au moins, autant qu'il est en nous, le Lecteur trop crédule de toute surprise à ce sujet, nous appuierons notre opinion d'un raisonnement que nous lui proposons avec confiance, parce qu'il nous paraît victorieux et sans réplique; c'est que sans doute les mêmes causes ne manqueraient pas de produire les mêmes effets, et que cependant nous ne voyons point aujourd'hui de Demoiselle, avec soixante mille livres de rente, se faire Religieuse, ni de Présidente, jeune et jolie, mourir de chagrin.

PREFACE DU REDACTEUR.

Cet Ouvrage, ou plutôt ce Recueil, que le Public trouvera peut-être encore trop volumineux, ne contient pourtant que le plus petit nombre des Lettres qui composaient la totalité de la correspondance dont il est extrait. Chargé de la mettre en ordre par les personnes à qui elle était parvenue, et que je savais dans l'intention de la publier, je n'ai demandé, pour prix de mes soins, que la permission d'élaguer tout ce qui me paraîtrait inutile; et j'ai tâché de ne conserver en effet que les Lettres qui m'ont paru nécessaires, soit à l'intelligence des événements, soit au développement des caractères. Si l'on ajoute à ce léger travail, celui de replacer par ordre les Lettres que j'ai laissées subsister, ordre pour lequel j'ai même presque toujours suivi celui des dates, et enfin quelques notes courtes et rares, et qui, pour la plupart, n'ont d'autre objet que d'indiquer la source de quelques citations, ou de motiver quelques- uns des retranchements que je me suis permis, on saura toute la part que j'ai eue à cet Ouvrage. Ma mission ne s'étendait pas plus loin. [Je dois prévenir aussi que j'ai supprimé ou changé tous les noms des personnes dont il est question dans ces Lettres; et que si dans le nombre de ceux que je leur ai substitués, il s'en trouvait qui appartinssent à quelqu'un, ce serait seulement une erreur de ma part et dont il ne faudrait tirer aucune conséquence.]

J'avais proposé des changements plus considérables, et presque tous relatifs à la pureté de diction ou de style, contre laquelle on trouvera beaucoup de fautes. J'aurais désiré aussi être autorisé à couper quelques Lettres trop longues, et dont plusieurs traitent séparément, et presque sans transition, d'objets tout à fait étrangers l'un à l'autre. Ce travail, qui n'a pas été accepté, n'aurait pas suffi sans doute pour donner du mérite à l'Ouvrage, mais en aurait au moins ôté une partie des défauts.

On m'a objecté que c'étaient les Lettres mêmes qu'on voulait faire connaître, et non pas seulement un Ouvrage fait d'après ces Lettres; qu'il serait autant contre la vraisemblance que contre la vérité, que de huit à dix personnes qui ont concouru à cette correspondance, toutes eussent écrit avec une égale pureté. Et sur ce que j'ai représenté que, loin de là, il n'y en avait au contraire aucune qui n'eût fait des fautes graves, et qu'on ne manquerait pas de critiquer, on m'a répondu que tout Lecteur raisonnable s'attendrait sûrement à trouver des fautes dans un Recueil de Lettres de quelques Particuliers, puisque dans tous ceux publiés jusqu'ici de différents Auteurs estimés, et même de quelques Académiciens, on n'en trouvait aucun totalement à l'abri de ce reproche. Ces raisons ne m'ont pas persuadé, et je les ai trouvées, comme je les trouve encore, plus faciles à donner qu'à recevoir; mais je n'étais pas le maître, et je me suis soumis. Seulement je me suis réservé de protester contre, et de déclarer que ce n'était pas mon avis; ce que je fais en ce moment.

Quant au mérite que cet Ouvrage peut avoir, peut-être ne m'appartient-il pas de m'en expliquer, mon opinion ne devant ni ne pouvant influer sur celle de personne. Cependant ceux qui, avant de commencer une lecture, sont bien aises de savoir à peu près sur quoi compter; ceux-là, dis-je, peuvent continuer: les autres feront mieux de passer tout de suite à l'Ouvrage même; ils en savent assez. Ce que je puis dire d'abord, c'est que si mon avis a été, comme j'en conviens, de faire paraître ces Lettres, je suis pourtant bien loin d'en espérer le succès: et qu'on ne prenne pas cette sincérité de ma part pour la modestie jouée d'un Auteur; car je déclare avec la même franchise, que si ce Recueil ne m'avait pas paru digne d'être offert au Public, je ne m'en serais pas occupé. Tâchons de concilier cette apparente contradiction.

Le mérite d'un Ouvrage se compose de son utilité ou de son agrément, et même de tous deux, quand il en est susceptible: mais le succès, qui ne prouve pas toujours le mérite, tient souvent davantage au choix du sujet qu'à son exécution, à l'ensemble des objets qu'il présente, qu'à la manière dont ils sont traités. Or ce Recueil contenant, comme son titre l'annonce, les Lettres de toute une société, il y règne une diversité d'intérêt qui affaiblit celui du Lecteur. De plus, presque tous les sentiments qu'on y exprime, étant feints ou dissimulés, ne peuvent même exciter qu'un intérêt de curiosité toujours bien au-dessous de celui de sentiment, qui, surtout, porte moins à l'indulgence, et laisse d'autant plus apercevoir les fautes qui s'y trouvent dans les détails, que ceux-ci s'opposent sans cesse au seul désir qu'on veuille satisfaire. Ces défauts sont peut-être rachetés, en partie, par une qualité qui tient de même à la nature de l'Ouvrage: c'est la variété des styles; mérite qu'un Auteur atteint difficilement, mais qui se présentait ici de lui-même, et qui sauve au moins l'ennui de l'uniformité. Plusieurs personnes pourront compter encore pour quelque chose un assez grand nombre d'observations, ou nouvelles, ou peu connues, et qui se trouvent éparses dans ces Lettres. C'est aussi là, je crois, tout ce qu'on y peut espérer d'agréments, en les jugeant même avec la plus grande faveur.

L'utilité de l'Ouvrage, qui peut-être sera encore plus contestée, me paraît pourtant plus facile à établir. Il me semble au moins que c'est rendre un service aux mœurs, que de dévoiler les moyens qu'emploient ceux qui en ont de mauvaises pour corrompre ceux qui en ont de bonnes, et je crois que ces Lettres pourront concourir efficacement à ce but. On y trouvera aussi la preuve et l'exemple de deux vérités importantes qu'on pourrait croire méconnues, en voyant combien peu elles sont pratiquées: l'une, que toute femme qui consent à recevoir dans sa société un homme sans mœurs, finit par en devenir la victime; l'autre, que toute mère est au moins imprudente, qui souffre qu'un autre qu'elle ait la confiance de sa fille. Les jeunes gens de l'un et de l'autre sexe pourraient encore y apprendre que l'amitié que les personnes de mauvaises mœurs paraissent leur accorder si facilement n'est jamais qu'un piège dangereux, et aussi fatal à leur bonheur qu'à leur vertu. Cependant l'abus, toujours si près du bien, me paraît ici trop à craindre; et, loin de conseiller cette lecture à la jeunesse, il me paraît très important d'éloigner d'elle toutes celles de ce genre. L'époque où celle-ci peut cesser d'être dangereuse et devenir utile me paraît avoir été très bien saisie, pour son sexe, par une bonne mère qui non seulement a de l'esprit, mais qui a du bon esprit. " Je croirais " , me disait-elle, après avoir lu le manuscrit de cette Correspondance, " rendre un vrai service à ma fille, en lui donnant ce Livre le jour de son mariage. " Si toutes les mères de famille en pensent ainsi, je me féliciterai éternellement de l'avoir publié.

Mais, en partant encore de cette supposition favorable, il me semble toujours que ce Recueil doit plaire à peu de monde. Les hommes et les femmes dépravés auront intérêt à décrier un Ouvrage qui peut leur nuire; et comme ils ne manquent pas d'adresse, peut-être auront-ils celle de mettre dans leur parti les Rigoristes, alarmés par le tableau des mauvaises mœurs qu'on n'a pas craint de présenter.

Les prétendus esprits forts ne s'intéresseront point à une femme dévote, que par cela même ils regarderont comme une femmelette, tandis que les dévots se fâcheront de voir succomber la vertu, et se plaindront que la Religion se montre avec trop peu de puissance.

D'un autre côté, les personnes d'un goût délicat seront dégoûtées par le style trop simple et trop fautif de plusieurs de ces Lettres, tandis que le commun des Lecteurs, séduit par l'idée que tout ce qui est imprimé est le fruit d'un travail, croira voir dans quelques autres la manière peinée d'un Auteur qui se montre derrière le personnage qu'il fait parler.

Enfin, on dira peut-être assez généralement, que chaque chose ne vaut qu'à sa place; et que si d'ordinaire le style trop châtié des Auteurs ôte en effet de la grâce aux Lettres de société, les négligences de celles-ci deviennent de véritables fautes, et les rendent insupportables, quand on les livre à l'impression.

J'avoue avec sincérité que tous ces reproches peuvent être fondés: je crois aussi qu'il me serait possible d'y répondre, et même sans excéder la longueur d'une Préface. Mais on doit sentir que pour qu'il fût nécessaire de répondre à tout, il faudrait que l'Ouvrage ne pût répondre à rien; et que si j'en avais jugé ainsi, j'aurais supprimé à la fois la Préface et le Livre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci, eh oui je suis de retour sur le forum ;)

les liaisons dangereuses sont des lettres fictifs excusez moi je m'étais trompée, laclos a fait croire au gens de son époque que ses lettres étaient fictif or...........

Une lettre ben étant de nature curieuse je serais tenter de lire uen elttre qui ne m'est pas destinée, une lettre nous apprend beaucoup de chose notamment les relation entre l'expéditeur et le destinataire et vice versa enfin tout dépend du type de lettre qu'il s'agit

en ce qui concerne les lettres du corpus, on découvre la complicité de diderot avec sophie volland, de meme que madame de Sévigné

une lettre fictive n'interesse pas elle manque d'interet or une lettre non fictive montrera plus d'interet de la part du lecteur enfin c'ets mon opinion

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • E-Bahut

Je ne dirais pas cela ; une lettre fictive peut être intéressante d'un point de vue rhétorique (richesse de l'expression => plaisir de la lecture) puisqu'elle a été rédigée par un écrivain. Mais l'intérêt de la lettre fictive réside aussi dans le fait qu'elle se veuille réaliste, en inventant une situation d'énonciation crédible. La lettre fictive peut aussi vouloir distraire par la parodie notamment, mais c'est ici une toute autre chose.

La curiosité est un bon argument et il est valable dans tous les cas, qu'on le veuille ou non, la curiosité fait partie de la nature humaine ! Et ce n'est pas toujours un défaut... Lire une vraie lettre, c'est entrer dans un univers intime. Le lecteur s'amuse à découvrir les travers et les qualités de chaque correspondant. Même principe que la télé-réalité. Si on arrivait à prouver que ces gens sont comme vous et moi, les audiences chuteraient (allusion uniquement destinée à ce que vous compreniez mieux les enjeux de la vraisemblance au sein du genre épistolaire). La lettre non fictive permet aussi de s'identifier à des personnages dont on sait qu'ils ont existé et, pour les liaisons dangereuses, qui au passage est un roman épistolaire délicieux, Laclos a en toute évidence utilisé la lettre pour accorder plus de crédibilité à son histoire. Il peut sembler impossible que des êtres si pervers puissent exister mais le lecteur est conditionné pour croire le contraire. Il est amené à se demander si, autour de lui, peuvent avoir lieu de telles manipulations. Mais il y prend du plaisir, car l'être humain aime se faire peur... C'est ainsi que je conçois l'objectif de Laclos en voulant accorder plus de vraisemblance à son roman.

Si le souci de vraisemblance peut sembler important, je crois que la lettre est aussi un genre esthétique comme je l'indiquais plus haut et on y retrouve de nombreux procédés stylistiques intéressants en raison de la relation privilégiée entre l'expéditeur et le destinataire (il faut maintenir son attention, l'intéresser à tout moment). Je parle évidemment des textes littéraires à proprement parler, qui par définition recherchent la beauté artistique. Comme au théâtre, le genre épistolaire est caractérisé par une double destination lorsqu'il s'agit de lettres fictives publiées. Sous prétexte de s'adresser à un destinataire nommé, on s'adresse en fait au lecteur.

Alors, à partir du plan que je t'ai proposé, comment pourrait-on organiser cela selon toi ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

le plan proposé me convient vraiment mais comment peut on organiser cela

déjà il faut trouver des exemples j'en ai quelques un en tete mais pas assez et ensuite trouver des sous parties voilà ce qui me pose problème

on peut parler par exemples des elttres des poilus pendant la 1ere GM ETC......

mais les sous parties me posent problèmes

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

on peut parler de lettre non fictive a avleur didactique , ou des lettres grossiere comme celle de flaubert ou mérimée etc ou alors des lettre intime qui ont presque un caractere autobiographique etc

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

l'intéret d'une lettre privée d'écrivain pour le lecteur

1) témoignage sur une époque

2)découverte des secrets de la création littéraire

3)permet de mieux comprendre et d'interpréter l'oeuvre de cet auteur

aidez moi!!!!!!!!!!!!!! :(

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...
spam filtering
spam filtering