pzrrzne Posté(e) le 2 novembre 2019 Signaler Share Posté(e) le 2 novembre 2019 Bonjour j'ai une question de bac de francais qui est : comparez les 2 conceptions de la nature exprimées dans les textes de Verlaine et de Michaux. Vous justifierez votre réponse en vous appuyant sur les procédés d'écriture utilisés. voici les textes en questions: 1) Promenade sentimentale Le couchant dardait ses rayons suprêmes Et le vent berçait les nénuphars blêmes ; Les grands nénuphars entre les roseaux Tristement luisaient sur les calmes eaux. Moi j'errais tout seul, promenant ma plaie Au long de l'étang, parmi la saulaie Où la brume vague évoquait un grand Fantôme laiteux se désespérant Et pleurant avec la voix des sarcelles Qui se rappelaient en battant des ailes Parmi la saulaie où j'errais tout seul Promenant ma plaie ; et l'épais linceul Des ténèbres vint noyer les suprêmes Rayons du couchant dans ses ondes blêmes Et les nénuphars, parmi les roseaux, Les grands nénuphars sur les calmes eaux. Paul Verlaine Poèmes saturniens 2) Michaux, Henri La Cordillera de los Andes (French) La première impression est terrible et proche du désespoir. L'horizon d'abord disparaît. Les nuages ne sont pas tous plus hauts que nous. Infiniment et sans accidents, ce sont, où nous sommes, Les hauts plateaux des Andes qui s'étendent, qui s'étendent. Le sol est noir et sans accueil. Un sol venu du dedans. Il ne s'intéresse pas aux plantes. C'est une terre volcanique. Nu ! et les maisons noires par-dessus, Lui laissent tout son nu ; Le nu noir du mauvais. Qui n'aime pas les nuages, Qu'il ne vienne pas à l'Equateur. Ce sont les chiens fidèles de la montagne, Grands chiens fidèles ; Couronnent hautement l'horizon ; L'altitude du lieu est de 3,000 mètres, qu'ils disent, Est dangereuse qu'ils disent, pour le coeur, pour la respiration, pour l'estomac Et pour le corps tout entier de l'étranger j'aimerais avoir le maximun de pistes possibles merci beaucoup Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut moîravita Posté(e) le 2 novembre 2019 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 2 novembre 2019 Tu as bien une idée : La nature est décrite d'abord positivement -romantiquement- chez Verlaine pour devenir ensuite un reflet désespéré de SON état d'âme(le "je" ; chez Michaux, qui cite un lieu précis, elle est dangereuse pour l'être humain ."l'étranger", surtout physiquement. Repère les champs lexicaux concernant la nature de l'un et l'autre poème . La syntaxe elle aussi est fluide dans l'un , "accidentée" dans l'autre .Le rythme est fluide chez Verlaine , de par les rimes , les assonances, les allitérations, les césures .Les rejets cependant brisent ce rythme au départ serein . Rythme et syntaxe saccadés chez Michaux , vocabulaire simple ,comme s'il traduisait maladroitement les paroles des autochtones . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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