CassandreDUPUIS Posté(e) le 26 novembre 2017 Signaler Share Posté(e) le 26 novembre 2017 Bonjour, Je suis en plein projet de synthèse en BTS et ma problématique est la suivante : la revendication de la consommation locale passant par les circuits court (petite production) n’oblige-t-elle pas à changer radicalement notre rapport à la consommation ? 1) les excès du global 2) les avantages du local 3) les risques du local J'ai rédigé mon texte, mais je ne sais pas s'il est bon... pouvez-vous m'aider ? (de plus mon niveau en français est très très bas) Le voici: En réponse à cette sûre mondialisation et à ces soucie d’écologique qui ne cesse de grandir de jour en jour, la consommation locale et ces revendicateurs les « consom’acteur » veulent ouvrir une nouvelle ère à la consommation en général. Pour certains ce n’est qu’une tendance et pour d'autres de grands acteurs pour notre avenir mais cette revendication de la consommation locale passant par les circuits court (petite production) n’oblige-t-elle pas à changer radicalement notre rapport à la consommation ? Avant de parler de la revendication du local parlons de son inverse la globalisation, elle est la suite logique de la mondialisation (qui était une bonne perspective qui a fait ces preuve) une région qui s’est ouvert à un pays c’est ouvert au monde puis c’est là que commence cette machine infernale de la globalisation ou nous rentrons dans une ère de l’excès. La globalisation unifie les marcher, qui cela permet une meilleur communication (l’arrivée d’internet), de meilleurs échanges, une grande mobilité. Cette globalisation ce base sur toute les fragilités d’un commerce comme le changement de monnaie, Ces déséquilibres monétaires peuvent se combiner avec des déséquilibres locaux entre offre et demande. Des sous-capacités ici sont contemporaines de surcapacités là. L’effet général de la globalisation des marchés est bien connu : il s’agit de la baisse générale des prix. Sur les marchés en phase de globalisation, les producteurs traditionnels peuvent donc voir les prix chuter en dessous de leurs coûts, pour des grand groupe son obligée de délocaliser. La globalisation peut être associée au consumérisme car on peut y voir les mêmes conséquences que nous appelions souvent « le rêve américain ». Le consumérisme est une forme de capitalisme née de la rencontre du fordisme avec le keynésianisme de Roosevelt, et qui a donné naissance à « l’American way of life ». Contrairement au modèle industriel de la vieille Europe, fondé sur le productivisme, il suppose l'augmentation du pouvoir d'achat des salariés pour les inciter à consommer. C'est le triomphe du marketing: vendre n'importe quoi à n'importe qui. Ce modèle qui détourne tous les désirs du consommateur vers les objets de consommation se développe tout d'abord de manière heureuse - c'est le plein emploi - mais il se transforme rapidement, comme l'avait prédit Herbert Marcuse, en machine à détruire la libido. Alors règne la consommation addictive fondée sur la satisfaction immédiate des pulsions. Le résultat est que la société de consommation ne devient plus productrice de désirs mais de dépendances. C'est un modèle dangereux: le consommateur y devient malheureux comme peut l'être le toxicomane qui dépend de ce qu'il consomme mais déteste ce dont il dépend. D'où une frustration grandissante et des comportements qui inquiètent comme la destruction de la structure familiale, la peur des adultes à l'égard de leurs propres enfants ou une déprime généralisée. Cela nous rend égoïste, car nous voulons tout, tout de suite et n’importe quand comme par exemple manger des tomates en hivers elles ne poussent que début printemps juste quand hiver et donc il faut crée des sphères (qui demande beaucoup d’énergie) ou il faut les importer de très loin là où il fait chaud, le transport à un coût économique et écologique important et nous en abusons. Nous ne pensons même plus à l’origine de nos produits nous privilégions la quantité à la qualité, on retrouver partout les mêmes boutiques, les mêmes chaînes de restaurant, les mêmes marques et logos… La globalisation des échanges commerciaux a provoqué malgré elle un certain nivellement des goûts contre lequel s’insurgent les membres du réseau Slow Food par exemple. L’ouvrage de Naomi Klein, No Logo, incarne également ce ras-le-bol face aux excès et aux inégalités créées par le système. Cet excès de la globalisation change aussi notre biodiversité, nous voulons manger comme tout le monde et nous oublions nos propres produits et nous les détruisons presque définitivement pour mettre des produits non adapté à nos terres au bout d’un moment. Pour Jeremy Rifkin (dans l’âge de l’accès), cette mainmise sur nos existences fait peser une menace analogue au risque que l’ère industrielle fait courir à la nature en réduisant la biodiversité. Elle risque d’ailleurs d’assécher les sources mêmes de la culture, fondement de l’ordre politique démocratique, mais également... du capitalisme marchand. Les Disney, Microsoft et autres Vivendi peuvent certes exploiter la culture créée depuis des millénaires pour la transformer en marchandises, films, jeux, etc., mais ils ne peuvent pas en créer de nouvelle : la culture ne peut s’épanouir que dans des rapports non marchands. C’est en politisant le " troisième secteur ", la société civile, en rassemblant à l’échelle mondiale les forces qui refusent la marchandisation du monde qu’on peut espérer faire contrepoids. Encore faut-il que le remède ne soit pas pire que le mal et éviter les pièges du nationalisme et du fondamentalisme. Jeremy Rifkin, l’alliance rare du militantisme et de la compétence. Stimulant. Simone Weil( dans l’enracinement) examine les rapports entre l'individu et la collectivité. Elle montre les failles du monde moderne, la décomposition de la société contemporaine et esquisse les conditions d'une intégration harmonieuse de l'homme - et avant tout de l'ouvrier - dans un ensemble équilibré. Selon Simone Weil, les causes du déracinement sont : La conquête militaire, Le pouvoir de l'argent et la domination économique : "l'argent détruit les racines partout où il pénètre, en remplaçant tous les mobiles par le désir de gagner. Il l'emporte sans peine sur les autres mobiles parce qu'il demande un effort d'attention tellement moins grand. Rien n'est si clair ni si simple qu'un chiffre. Les relations sociales. Pour combattre cela la pratique du local peut apporter de nouvelle perspective à cette société. Voici quelque situation qui introduit beaucoup cette voix du changement au local : -“Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement.” De Francis Blanche -La seule révolution possible, c’est d’essayer de s’améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors. Georges Brassens -Très souvent, un changement de soi est plus nécessaire qu’un changement de situation. Benson -C'est aussi ce que le philosophe grec Epicure discernait lorsqu'il différenciait les désirs naturels des désirs vains (richesse, gloire, immortalité…). Tout d’abord, pourquoi consommer local, Pour une question de goût, Les fruits et légumes de chez nous offrent une qualité et une fraicheur dont nos papilles raffolent. Les enfants vous le diront : les fraises de chez nous ont bien meilleur goût! On a tendance à l’oublier, mais nos terres agricoles produisent une grande diversité de produits, même en hiver : pensez aux légumes racines, betteraves, céleri, navets, topinambours, à toutes les sortes de courges et de choux, sans oublier les oignons, patates, ail, poireaux, carottes, etc. Mettre les aliments d’ici au cœur de votre assiette, c’est se faire plaisir! En effet, rien de mieux que de cuisiner avec des produits régional de saison pour se reconnecter à son alimentation, redécouvrir les légumes oubliés de notre patrimoine faire revenir cette biodiversité oublié, ou même pour créer un lien direct avec nos producteurs. Puisque les produits destinés à la consommation locale n’ont pas à supporter de longs trajets, ils sont cueillis à maturité et voyagent peu avant d’atteindre nos tablettes. Manger local permet de bénéficier d’aliments d’une fraîcheur exceptionnelle et d’une plus grande qualité nutritive. (Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas les conservée longtemps !!) Il faut manger ce qui pousse chez nous, pour à la fois encourager les producteurs locaux et soutenir notre économie locale dans son ensemble. Ils pourraient même évoluer pour que nous manquerions de rien, l’idée de la transformation serrais à redéfinir (une transformation local et même sur le même lieu que la production). En privilégiant les aliments d’ici, on garantit une occupation dynamique de nos terres agricoles puisque l’argent dépensé pour l’alimentation circule localement, créant un effet multiplicateur à l’échelle de la communauté. Cela permet également de préserver notre patrimoine : le savoir-faire des agriculteurs, la diversité des cultures, le paysage agricole, la fierté de notre production, etc. De plus, on maintient un lien avec ceux qui nous nourrissent tout en développant un sentiment d’appartenance au sein de la société. Finalement, le fait de favoriser les produits locaux et de soutenir notre agriculture garantit également notre souveraineté alimentaire. Cela Réduirait le transport des aliments, On considère que les aliments qu’on retrouve sur nos tablettes d’épicerie ont voyagé en moyenne 2500 km. En consommant les produits cultivés près de chez nous et de saison, on réduit les distances parcourues par nos aliments et les impacts négatifs du transport sur l’environnement. Toutefois, il faut nuancer car la quantité de gaz à effet de serre (GES) émise par le transport dépend également du mode de transport utilisé : des légumes récolté en France qui ont traversé toute la province par camion ne sont pas forcément plus écolos que des légumes cultivés de l’autre côté de la frontière (si nous y sommes proche par exemple l’Alsace et l’Allemagne). L’important pour s’y retrouver est de faire un choix le plus éclairé possible en lisant les étiquettes et en posant des questions aux points de vente lors de vos achats! Afin de protéger encore plus notre environnement, on peut aussi privilégier les épiceries à proximité et s’y rendre en transport actif. Pour les achats plus importants, planifier ses courses et les regrouper en un seul déplacement permet de réduire encore plus notre empreinte écologique. Il faut respecter les saisons, Manger des produits locaux et de saison permet d’apprécier vos fruits et légumes préférés lorsqu’ils regorgent des plus belles saveurs. En connaissant le calendrier des récoltes, vous vous donnez les moyens pour repérer sur les tablettes les produits locaux disponibles. Consommer les produits de saison est un choix écologique. Par exemple, produire des tomates en France en hiver, même si elles sont locales, est beaucoup plus énergivore que de les cultiver dans nos champs en saison. Enfin, apprenez comment conserver les fruits et légumes afin de pouvoir en profiter toute l’année, et faites une place à la profusion des légumes d’hiver, gorgés de vitamines : courges, choux, légumes racines, etc. ! Les traditions et recette d’antan oublier renaîtrons (peut être dans une version plus contemporaine). Les saveurs du monde deviendrons plus exclusive, les voyages plus exaltant car nous savourerons au maximum les produits locaux de là-bas et vis versa pour chez nous. Tout cela permettrais un ré-enracinement qui parait indissociable de nos société de notre culture et Simone weil nous en fait part dans son livre l’enracinement : « L'enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l'âme humaine. C'est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l'existence d'une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d'avenir. Participation naturelle, c'est-à-dire amenée automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l'entourage. Chaque être humain a besoin d'avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par l'intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie. » « La vraie nouveauté naît toujours dans le retour aux sources. » disait Edgar Morin mais ce retours à la source ne serrais des plus difficile car dans un monde, un pays encrée dans cette globalisation sur ce marcher saturée par ces promos, ces interaction rapide qui nous font perdre les valeurs des choses et croire que nous avons le pouvoir demanderais pas mal de sacrifice et ne resterais pas sans risque…. Une consommation peut-elle être complément local ? En soit oui mais cela reste très utopique, et non sans risque… Nous commencerons d’abord par une ère de déclins de bouleversement économique majeur pour que dans bien plus une dizaine d’année enfin vivre en harmonie. Parlons des risques les plus simple consommer RADICALEMENT bio est en soit dire adieu d’un coup à des produits que nous adorons qui ne pourrons jamais être produits chez nous sans de grand installation polluante comme le chocolat et la banane. Ne plus manger de fruit et légume d’été en hiver (sinon on polluerait encore plus)etc… les personnes serrai complément perdu et désorientée le risque ici est ce soucis de dépendance qui en l’arrêtent d’un coup créée comme l’arrêt de cigarette ou le début d’un régime, une certaine dépression. Il faudra du temps, beaucoup de temps pour que leur papille puissent réapprécier les bons goûts de leurs propre produits et à réapprendre à les mettre en valeurs. Produire local n’est pas forcement produire bio de plus, nos sols sont déjà tellement contaminé qu’il faudrait beaucoup de temps pour remanger quelque chose de vraiment sain. Des agriculteurs locaux peuvent cultiver des produits avec des OGM. Des produits d’autres pays peuvent donc être plus écologique que les notre comme par exemple les fraises d’Espagne. Comme la grande consommation a détruit des métiers antan. En favorisant la consommation locale nous détruirons des métiers aussi comme l’ordinateur qui détruit les métiers du créateur. Justement, le risque majeurs de cette radicalisation est comme je l’ai dit avant, un retour aux sources, une recentralisation au régionalisme et pris à l’extrême peur créer un repli sur soi cela serrai comme avoir de nouveaux murs de Berlin et bloqué dans passé et cela n’est point le but (On ne veut pas crée des sectes). « Le secret du changement c’est de concentrer toute son énergie non pas à lutter contre le passé, mais à construire l’avenir. » Socrate Il ne faut donc pas se fermer aux autres cultures et s’ouvrir aux innovations, tout en gardant une identité et un enracinement… Ne pas se laisser succomber aux nombreuses tentations de la globalisation, l’entrepreneur à l’envie de s’étendre comme Eve et l’envie de croquer le fruit défendu. Pour conclure, une consommation local passant par les circuits court est envisageable et jouer une part importante dans notre écosystème mais doit être relativisé, en sachant bien que l’être humain ne peut pas abandonner du jour au lendemain quelque chose dont il est attaché, il faut donc le faire au fur et à mesure, son esprit lui doit être déjà dans cette esprit de changement car comme le dit Georges Brassens, « La seule révolution possible, c’est d’essayer de s’améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors. » Et Socrate « Le secret du changement c’est de concentrer toute son énergie non pas à lutter contre le passé, mais à construire l’avenir. » Donc la communication peut être radicale mais les actions elles, se feront au fur et à mesure. De plus, pour trouver de nouvelles solutions le circuit court ne pourront pas toucher tous les produits de notre quotidien mais une grande majorité (dans l’alimentation par exemple) .Cette exigence à sa consommation oblige à renoncer à certaine chose pour en retrouver d’autre. Merci beaucoup d'avance!!! ( même si je m'attend pas à grand chose) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut Micheline Posté(e) le 27 novembre 2017 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 27 novembre 2017 Bonjour Commence par te relire et à ne rédiger que des phrase plus courtes Je ne m'attaquerai qu'à l'introduction, en restant fidèle à tes idées. Suggestion: En réponse aux réalités de la mondialisation, et à l'essor de l'écologie, les " consom’acteurs" revendiquent ou aspirent à une ère nouvelle de la consommation. Elle privilégierait notamment les circuits courts, ou de proximité Les conséquences n'en seraient-elles pas alors l'obligation de réviser radicalement notre rapport à la consommation ? Dans la suite, il faut clarifier les définitions de mondialisation ou globalisation`` source internet de l'anglais globalization, issu du latin globus, globe, sphère, boule.Globaliser signifie réunir plusieurs éléments distincts en un tout homogène ou les présenter de manière globale. La globalisation est le fait de globaliser, c'est-à-dire de percevoir, de concevoir quelque chose comme un tout.Au sens économique, la globalisation est le processus d'internationalisation des transactions industrielles, commerciales, financières. Il est lié à la libéralisation des échanges et à leur intensification. Le terme de globalisation a un sens proche de celui de "mondialisation" sans toutefois avoir la nuance de supranationalité qu'a ce dernier. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
E-Bahut Micheline Posté(e) le 27 novembre 2017 E-Bahut Signaler Share Posté(e) le 27 novembre 2017 Il y a 3 heures, Micheline a dit : Il y a 20 heures, CassandreDUPUIS a dit : Bonjour, Je suis en plein projet de synthèse en BTS et ma problématique est la suivante : la revendication de la consommation locale passant par les circuits courtS (petite production) n’oblige-t-elle pas à changer radicalement notre rapport à la consommation ? 1) les excès du global 2) les avantages du local 3) les risques du local J'ai rédigé mon texte, mais je ne sais pas s'il est bon... pouvez-vous m'aider ? (de plus mon niveau en français est très très bas) Le voici: En réponse à cette sûre mondialisation?? et à ces soucie d’écologique qui ne cesse de grandir de jour en jour, la consommation locale et ces revendicateurs les « consom’acteur » veulent ouvrir une nouvelle ère à la consommation en général. Pour certains ce n’est qu’une tendance et pour d'autres de grands acteurs de grandes perspectives?pour notre avenir. Mais cette revendication de la consommation locale passant par les circuits courts (petite production) n’oblige-t-elle pas à changer radicalement notre rapport à la consommation ? Avant de parler de la revendication du local parlons de son inverse la globalisation,. Elle est la suite logique de la mondialisation (qui était une bonne perspective qui a fait ces preuve) une région qui s’est ouvert à un pays c’est ouvert au monde puis c’est là que commence cette machine infernale de la globalisation ou nous rentrons dans une ère de l’excès. La globalisation unifie les marchés, . c Cela permet une meilleure communication (l’arrivée d’internet), de meilleurs échanges, une grande mobilité. Cette globalisation se base sur toutes les fragilités d’un commerce comme le changement de monnaie, Ces déséquilibres monétaires peuvent se combiner avec des déséquilibres locaux entre offre et demande. Des sous-capacités ici sont contemporaines de surcapacités là.(ailleurs) L’effet général de la globalisation des marchés est bien connu : il s’agit de la baisse générale des prix. Sur les marchés en phase de globalisation, les producteurs traditionnels peuvent donc voir les prix chuter en_ dessous de leurs coûts., Des grands groupes sonT obligéS de délocaliser. La globalisation peut être associée au consumérisme car on peut y voir les mêmes conséquences de ce que nous appelions souvent « le rêve américain ». Le consumérisme est une forme de capitalisme né de la rencontre du fordisme avec le keynésianisme de Roosevelt, et qui a donné naissance à « l’American way of life ». Contrairement au modèle industriel de la vieille Europe, fondé sur le productivisme, il suppose l'augmentation du pouvoir d'achat des salariés pour les inciter à consommer. C'est le triomphe du marketing: vendre n'importe quoi à n'importe qui. Ce modèle qui détourne tous les désirs du consommateur vers les objets de consommation se développe tout d'abord de manière heureuse - c'est le plein emploi - mais il se transforme rapidement, comme l'avait prédit Herbert Marcuse, en machine à détruire la libido. Alors règne la consommation addictive fondée sur la satisfaction immédiate des pulsions. Le résultat est que la société de consommation ne devient plus productrice de désirs mais de dépendances. C'est un modèle dangereux: le consommateur y devient malheureux comme peut l'être le toxicomane qui dépend de ce qu'il consomme mais déteste ce dont il dépend. D'où une frustration grandissante et des comportements qui inquiètent comme la destruction de la structure familiale, la peur des adultes à l'égard de leurs propres enfants ou une déprime généralisée. Cela nous rend égoïste, car nous voulons tout, tout de suite et n’importe quand comme par exemple manger des tomates en hiver,alors qu'elleselles ne poussent que début printemps et donc il faut crée des sphères,? (qui demande beaucoup d’énergie) ou il faut les importer de très loin là où il fait chaud, le transport à un coût économique et écologique important et nous en abusons. Nous ne pensons même plus à l’origine de nos produits, nous privilégions la quantité à la qualité, on retrouve partout les mêmes boutiques, les mêmes chaînes de restaurant, les mêmes marques et logos… La globalisation des échanges commerciaux a provoqué malgré elle un certain nivellement des goûts contre lequel s’insurgent les membres du réseau Slow Food par exemple. L’ouvrage de Naomi Klein, No Logo, incarne également ce ras-le-bol face aux excès et aux inégalités créées par le système. Cet excès de la globalisation change aussi notre biodiversité, nous voulons manger comme tout le monde et nous oublions nos propres produits et nous les détruisons presque définitivement pour mettre des produits non adaptéS à nos terres au bout d’un moment. Pour Jeremy Rifkin (dans l’âge de l’accès), cette mainmise sur nos existences fait peser une menace analogue au risque que l’ère industriel fait courir à la nature en réduisant la biodiversité. Elle risque d’ailleurs d’assécher les sources mêmes de la culture, fondement de l’ordre politique démocratique, mais également... du capitalisme marchand. Les Disney, Microsoft et autres Vivendi peuvent certes exploiter la culture créée depuis des millénaires pour la transformer en marchandises, films, jeux, etc., mais ils ne peuvent pas en créer de nouvelleS : la culture ne peut s’épanouir que dans des rapports non marchands. C’est en politisant le " troisième secteur ", la société civile, en rassemblant à l’échelle mondiale les forces qui refusent la marchandisation du monde qu’on peut espérer faire contrepoids. Encore faut-il que le remède ne soit pas pire que le mal et éviter les pièges du nationalisme et du fondamentalisme. Jeremy Rifkin, l’alliance rare du militantisme et de la compétence. Stimulant. Simone Weil( dans l’enracinement) examine les rapports entre l'individu et la collectivité. Elle montre les failles du monde moderne, la décomposition de la société contemporaine et esquisse les conditions d'une intégration harmonieuse de l'homme - et avant tout de l'ouvrier - dans un ensemble équilibré. Selon Simone Weil, les causes du déracinement sont : La conquête militaire, Le pouvoir de l'argent et la domination économique : "l'argent détruit les racines partout où il pénètre, en remplaçant tous les mobiles par le désir de gagner. Il l'emporte sans peine sur les autres mobiles parce qu'il demande un effort d'attention tellement moins grand. Rien n'est si clair ni si simple qu'un chiffre. Les relations sociales. Pour combattre cela la pratique du local peut apporter de nouvelleS perspectiveS à cette société. Voici quelque situation qui introduit beaucoup cette voix du changement au local : -“Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement.” De Francis Blanche -La seule révolution possible, c’est d’essayer de s’améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors. Georges Brassens -Très souvent, un changement de soi est plus nécessaire qu’un changement de situation. Benson -C'est aussi ce que le philosophe grec Epicure discernait lorsqu'il différenciait les désirs naturels des désirs vains (richesse, gloire, immortalité…). Tout d’abord, pourquoi consommer local?Pour une question de goût,. Les fruits et légumes de chez nous offrent une qualité et une fraicheur dont nos papilles raffolent. Les enfants vous le diront : les fraises de chez nous ont bien meilleur goût! On a tendance à l’oublier, mais nos terres agricoles produisent une grande diversité de produits, même en hiver : pensez aux légumes racines, betteraves, céleri, navets, topinambours, à toutes les sortes de courges et de choux, sans oublier les oignons, patates, ail, poireaux, carottes, etc. Mettre les aliments d’ici au cœur de votre assiette, c’est se faire plaisir! En effet, rien de mieux que de cuisiner avec des produits régionaux de saison pour se reconnecter à son alimentation, redécouvrir les légumes oubliés de notre patrimoine faire revenir cette biodiversité oubliéE, ou même pour créer un lien direct avec nos producteurs. Puisque les produits destinés à la consommation locale n’ont pas à supporter de longs trajets, ils sont cueillis à maturité et voyagent peu avant d’atteindre nos tablettes.tablettes ou assiettes? Manger local permet de bénéficier d’aliments d’une fraîcheur exceptionnelle et d’une plus grande qualité nutritive. (Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas les conservéR longtemps !!) Il faut manger ce qui pousse chez nous, pour à la fois encourager les producteurs locaux et soutenir notre économie locale dans son ensemble. Ils pourraient même évoluer pour que nous manquions de rien, l’idée de la transformation serait à redéfinir (une transformation locale et même sur le même lieu que la production). En privilégiant les aliments d’ici, on garantit une occupation dynamique de nos terres agricoles puisque l’argent dépensé pour l’alimentation circule localement, créant un effet multiplicateur à l’échelle de la communauté. Cela permet également de préserver notre patrimoine : le savoir-faire des agriculteurs, la diversité des cultures, le paysage agricole, la fierté de notre production, etc. De plus, on maintient un lien avec ceux qui nous nourrissent tout en développant un sentiment d’appartenance au sein de la société. Finalement, le fait de favoriser les produits locaux et de soutenir notre agriculture garantit également notre souveraineté alimentaire. Cela réduirait le transport des aliments, On considère que les aliments qu’on retrouve sur nos tablettes d’épicerie ont voyagé en moyenne 2500 km. En consommant les produits cultivés près de chez nous et de saison, on réduit les distances parcourues par nos aliments et les impacts négatifs du transport sur l’environnement. Toutefois, il faut nuancer car la quantité de gaz à effet de serre (GES) émise par le transport dépend également du mode de transport utilisé : des légumes récoltéS en France qui ont traversé toute la province par camion ne sont pas forcément plus écolos que des légumes cultivés de l’autre côté de la frontière (si nous y sommes procheS par exemple l’Alsace et l’Allemagne). L’important pour s’y retrouver est de faire un choix le plus éclairé possible en lisant les étiquettes et en posant des questions aux points de vente lors de vos achats! Afin de protéger encore plus notre environnement, on peut aussi privilégier les épiceries de proximité et s’y rendre en transport actif. Pour les achats plus importants, planifier ses courses et les regrouper en un seul déplacement permet de réduire encore plus notre empreinte écologique. Il faut respecter les saisons, Manger des produits locaux et de saison permet d’apprécier vos fruits et légumes préférés lorsqu’ils regorgent des plus belles saveurs. En connaissant le calendrier des récoltes, vous vous donnez les moyens pour repérer sur les tablettes les produits locaux disponibles. Consommer les produits de saison est un choix écologique. Par exemple, produire des tomates en France en hiver, même si elles sont locales, est beaucoup plus énergivore que de les cultiver dans nos champs en saison. Enfin, apprenez comment conserver les fruits et légumes afin de pouvoir en profiter toute l’année, et faites une place à la profusion des légumes d’hiver, gorgés de vitamines : courges, choux, légumes racines, etc. ! Les traditions et recette d’antan oubliés renaîtronsT(peut être dans une version plus contemporaine). Les saveurs du monde deviendrons plus exclusives, les voyages plus exaltantS car nous savourerons au maximum les produits locaux de là-bas et vis versa pour chez nous. Tout cela permettraiT un ré-enracinement qui parait indissociable de nos société de notre culture et Simone weil nous en fait part dans son livre l’enracinement : « L'enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l'âme humaine. C'est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l'existence d'une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d'avenir. Participation naturelle, c'est-à-dire amenée automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l'entourage. Chaque être humain a besoin d'avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par l'intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie. » « La vraie nouveauté naît toujours dans le retour aux sources. » disait Edgar Morin mais ce retour à la source serait des plus difficileS car dans un monde, un pays ancré dans cette globalisation sur ce marché saturé par ces promos, ces interactions rapides qui nous font perdre les valeurs des choses et croire que nous avons le pouvoir demanderait pas mal de sacrifices et ne resterait pas sans risque…. Une consommation peut-elle être complément locale ? En soit oui mais cela reste très utopique, et non sans risque… Nous commencerons d’abord par une ère de déclins de bouleversement économique majeur pour que dans bien plus une dizaine d’année enfin vivre en harmonie. Peu clair, mal ditParlons des risques les plus simpleS consommer RADICALEMENT bio est en soit dire adieu d’un coup à des produits comme le chocolat et la banane. que nous adorons qui ne pourronTjamais être produits chez nous sans de grandes installations polluantes Ne plus manger de fruit et légume d’été en hiver (sinon on polluerait encore plus)etc… les personnes seraient complément perdues et désorientéeS le risque ici est ce souci de dépendance qui arrêté d’un coup crée comme l’arrêt de cigarette ou le début d’un régime, une certaine dépression. Il faudra du temps, beaucoup de temps pour que leurs papilles puissent réapprécier les bons goûts de leurs propre produits et réapprendre à les mettre en valeur. Produire local n’est pas forcement produire bio. De plus, nos sols sont déjà tellement contaminés qu’il faudrait beaucoup de temps pour remanger quelque chose de vraiment sain. Des agriculteurs locaux peuvent cultiver des produits avec des OGM. Des produits d’autres pays peuvent donc être plus écologiques que les nôtres comme par exemple les fraises d’Espagne. La grande consommation a détruit des métiers antan. En favorisant la consommation locale nous détruirons des métiers aussi comme l’ordinateur qui détruit les métiers du créateur.?????? Justement, le risque majeur de cette radicalisation est comme je l’ai dit avant, un retour aux sources, une recentralisation au régionalisme et pris à l’extrême peuT créer un repli sur soi. Cela serait comme avoir de nouveaux murs de Berlin et bloquer dans le passé et cela n’est point le but (On ne veut pas créer des sectes). « Le secret du changement c’est de concentrer toute son énergie non pas à lutter contre le passé, mais à construire l’avenir. » Socrate Il ne faut donc pas se fermer aux autres cultures et s’ouvrir aux innovations, tout en gardant une identité et un enracinement… Ne pas se laisser succomber aux nombreuses tentations de la globalisation,. l’entrepreneur à l’envie de s’étendre comme Eve et l’envie de croquer le fruit défendu. Pour conclure, une consommation locale passant par les circuits court est envisageable et pourrait jouer une part importante dans notre écosystème. Mais doit être relativisé, en sachant bien que l’être humain ne peut pas abandonner du jour au lendemain quelque chose dont il est attaché, il faut donc le faire au fur et à mesure, son esprit lui doit être déjà dans cette esprit de changement car comme le dit Georges Brassens, « La seule révolution possible, c’est d’essayer de s’améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors. » Et Socrate « Le secret du changement c’est de concentrer toute son énergie non pas à lutter contre le passé, mais à construire l’avenir. » Donc la communication peut être radicale mais les actions elles, se feront au fur et à mesure. De plus, pour trouver de nouvelles solutions les circuits courts ne pourront pas toucher tous les produits de notre quotidien mais une grande majorité (dans l’alimentation par exemple) . Cette exigence envers sa consommation oblige à renoncer à certaineS choseS pour en retrouver d’autreS. Phrase à modifierMerci beaucoup d'avance!!! ( même si je m'attendS pas à grand chose) Mon "pas grand chose" vaut mieux que rien? consultable sur le net :https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00607840/document Consommer des produits alimentaires locaux : comment et pourquoi ? Aurelie Merle, Piotrowski Mathilde voir la notion de locavore. http://www.ecosocioconso.com/2015/04/21/quest-ce-que-le-consommer-local/ Ton rapport doit- il ne concerner que les produits alimentaires? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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