annou64 Posté(e) le 26 décembre 2012 Signaler Posté(e) le 26 décembre 2012 Le narrateur, Jean Rézeau dit Brasse-Bouillon, est élevé avec ses deux frères, Frédie et Marcel, à la Belle-Angerie. Sa famille appartient à la haute bourgeoisie de province, ruinée mais tenant à préserver les apparences. Jean et ses frères sont éduqués par un abbé, surnommé << B VII >> car il est le septième à occuper ces fonctions. Les garçons, menés par Jean, sont en conflit ouvert avec leur mère qu'ils surnomment Folcoche ( contraction de Folle et cochonne). Celle-ci leur inflige un règlement très strict, les maltraite physiquement et essaye sans cesse de les diviser. Elle souhaite avoir le contrôle et être le maître incontesté. Or, les enfants ne réagissent pas comme elle le souhaite. Toute la journée, je fis d'excellent travail. Puisque Folcoche me donnait des leçons de machiavélisme, la moindre des choses était de me montrer bon élève. << C'est-i bien vrai que M. Frédie a eu le fouet hier soir ? >> me demanda innocemment la petite Bertine Barbelivien, tandis que je me penchais à ma fenêtre, peu avant midi, à l'heure où le règlement m'ordonne d'aller me laver les mains. Un coup d'oeil jeté sur le massif de rosiers me fit découvrir Folcoche en train de jouer du sécateur. Je réponds très haut : << Oh ! Tu sais, l'abbé Tronquet n'est pas si dur qu'il en a l'air au premier abord. Il a fouetté Frédie par-dessus sa culotte, et l'autre s'est mis à hurler pour faire croire qu'il avait mal. >> Et d'une ! Le temps d'arrêt marqué par le sécateur m'apprit que la mégère avait parfaitement entendu. Dans le courant de l'après midi , B VII, pour satisfaire à la nature qui laisse aux prêtres les mêmes exigences de vessie qu'aux impies, fit un court pèlerinage à la tourelle, laissant la porte entrouverte. A son tour, il fut gratifié d'une révélation. Quand le gémissement de ses souliers l'annonça, je déclarai tranquillement à Marcel, sur le ton des fausses confidences : << Je crois que maman, cette fois, a ce qu'elle désire. Je l'ai entendue dire ce matin qu'elle ne voulait plus ici que des précepteurs du genre domestique et que celui-ci lui paraissait satisfaisant sous ce rapport. >> Et de deux ! Je ne manquerai plus une occasion, désormais, d'user mes adversaires l'un par l'autre. Je déploierai des ruses d'Apache pour me procurer un sac de malheureux bonbons à la menthe, que je laisserai bien en évidence près de la barrette de l'abbé, afin que Folcoche le soupçonne de distributions intempestives. A tout propos, je vanterai B VII, << sévère mais juste >>. J'agacerai l'abbé, mais ma réputation bien établie de frondeur ne permettra pas à Folcoche de sentir que je le manoeuvre. QUESTIONS B. Les manoeuvres de Jean 5. a) Quel est le but des paroles échangées avec Bertine puis avec Marcel ? b) Qu'est-ce que Jean veut faire croire à Folcoche ? à l'abbé ? c) A quoi cette évocation lui sert-elle ? 6. Quels sont les deux autres stratagèmes dirigés contre l'abbé ? 7. << B VII, pour satisfaire à la nature qui laisse aux prêtres les mêmes exigences de vessie qu'aux impies >> a) Que va faire l'abbé ? b) Quelle est la figure de style utilisée ? 8. a) Quels sont les temps utilisés des lignes 19 à 20 ? ( je déclarai tranquillement à Marcel .... jusqu'à fausses confidences) b) Quel est le temps utilisé dans le dernier paragraphe ? (Et de deux ! ..... jusqu'à manoeuvre.) c) Comment expliquez-vous ce changement de temps ? C. La rébellion de Jean 9. Jean est-il autorisé à être à la fenêtre au moment où il parle avec Bertine ? Justifiez votre réponse par une citation. 10. a) Relevez le champ lexical de la religion dans les lignes 10 à 15. ( << Oh ! Tu sais, l'abbé tronquet.... jusqu'à qui laisse aux prêtres) b) Jean utilise-t-il ce vocabulaire de façon approprié ? Quel est l'effet produit ? 11. << Toute la journée, je fis d'excellent travail. >> Justifiez l'affirmation suivante : la phrase ci-dessus est ironique. 12. Jean est-il satisfait du stratagème qu'il a imaginé ? Justifiez votre réponse en citant le texte. 13. A l'aide du contexte, donnez la définition du mot << frondeur >>. Réécriture Réécrivez le dernier paragraphe au plus-que-parfait et à la première personne du pluriel. Vous ferez toutes les modifications nécessaires. ( A partir de " et de deux ! , jusqu'à "manoeuvre").
annou64 Posté(e) le 1 janvier 2013 Auteur Signaler Posté(e) le 1 janvier 2013 merci , mais c payant , non ?
E-Bahut moîravita Posté(e) le 2 janvier 2013 E-Bahut Signaler Posté(e) le 2 janvier 2013 Oui. Et ici, on attend une ébauche de réponses par les élèves : on ne fait pas le devoir à leur place : ce serait antipédagogique .
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