trisha Posté(e) le 11 novembre 2012 Signaler Posté(e) le 11 novembre 2012 bonjour, j'ai un dm à faire. Je dois trouver le plan pour un commentairte littéraire (le titres et sous parties) de ce texte que je vous joins. Je dois trouver une problématique et rediger entierement la premiere partie. Voila ce que j'en pense : I) Une héroine au diapason (j'ai trouvé que ca voulait dire :(figuré) s'accorder avec les autres.) 1/ la colère +emotions, sentiments des éléments (analyse du champ lexical + point de vue) 2/ Un destin tragique (ironie tragique) II) Un atmosphère particulier 1/Exorcisme et purification 2/une mort et une renaissance. Pour la problématique, je ne sais vraiment pas Auriez-vous une idée ? De quelle maniere l'auteur se prend t-il pour que l'on rentre dans le personnage de Salimata ? Je vous copie le texte au cas ou vous n'arriverais pas à ouvrir le fichier : Le couteau a tête recourbée trainait ; elle s’en arma le poursuivit et l’accula entre le lit et les valises. Dans les yeux de Salimata éclatèrent le viol, le sang et Tiecoura et sa poitrine se gonfla de la colère de la vengeance. Et la lame recourbée frappa dans l’épaule gauche. L’homme à son tour hurla la fauve, gronda le tonnerre. Elle prit peur et par la porte s’échappa, pataugea 3 ou 4 pas dans la pluie, se précipita sur les cuvettes, ramassa le poulet sacrifié et sortit. Derrière, le marabout continuait à chauffer la case de ses hurlements. Elle se replongea dans la pluie, traversa la concession en courant, rejoignit la rue. Le vent soufflait frais ; la pluie tombait faible en goutte espacées grosses comme des amandes de karité. Les gouttes mitraillaient la cuvette et les épaules. Partout la boue, la boue stagnait autour des maisons, courait dans les fossés et se répandit sur la chaussée. Personne dans la rue ! C’était heureux ainsi. Aucun témoin à son inquiétude au cœur, à sa honte au front. A gauche passait une ruelle perdue. Elle y pénétra pour pleurer son malheur et cacher son visage de femme qui n’aura jamais d’enfant parce que ne sachant coucher qu’un homme stérile. Elle avait le coq sacrifié dans ses bagages. Plus loin elle arriva à un petit monticule, avec au sommet un croisement, un petit pont et des ravins grondant d’eaux écumantes. Elle monta sur le parapet, sortit le poulet sacrifié, le lança dans le torrent qui le fit tournoyer et l’emporta. Elle le suivit et souffla. En ce lieu, la pluie avait passée sauf un petit crachin. De brefs miroitements parcouraient le ciel. Elle suivit le poulet sacrifié longtemps et loin. Elle pensa que son giron venait de couler de tous les enfants rêves, recherchés, et que le coq en sang les emportaient définitivement. Elle avait le destin de mourir stérile. ahmadou kourouma, les soleils des indépendances
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