Aure_lie Posté(e) le 24 septembre 2011 Signaler Posté(e) le 24 septembre 2011 Bonjour, Pour lundi je dois répondre à des questions sur le texte de Emile Zola ci dessous. J'aimerais bien que l'on me corrige s'il vous plait et m'aider à plus détailler. Des hommes de néant et de sottises. ( Préface à mes Haines 1866 ) "Je hais les gens nuls et impuissants ; ils me gênent. Ils ont brûlé mon sang et brisé mes nerfs. Je ne sais rien de plus irritant que ces brutesqui se dandinent sur leurs deux pieds, comme des oies, avec leurs yeux ronds et leur bouche béante. Je n'ai pu faire deux pas dans la vie sans rencontrer trois imbéciles, et c'est pourquoi je suis triste. La grande route en est pleine, la foule est faite de sots qui vous arrêtent au passage pour vous baver leur médiocrité à la face. Ils marchent, ils parlent, et toute leur personne, gestes et voix, me blesse à ce point que je préfère, comme Stendhal, un scélérat à un crétin. Je le demande, que pouvons-nous faire de ces gens-là ? Les voici sur nos bras, en ces temps de luttes et de marches forcées. Au sortir du vieux monde, nous nous hâtons vers un monde nouveau. Ils se pendent à nos bras, ils se jettent dans nos jambes, avec des rires niais, d'absurdes sentences ; ils nous rendent les sentiers glissants et pénibles. Nous avons beau nous secouer, ils nous pressent, nous étouffent, s'attachent à nous. Eh quoi ! nous en sommes à cet âge où les chemins de fer et le télégraphe électrique nous emportent, chair et esprit, à l'infini et à l'absolu, à cet âge grave et inquiet où l'esprit humain est en enfantement d'une vérité nouvelle, et il y a là des hommes de néant et de sottise qui nient le présent, croupissent dans la mare étroite et nauséabonde de leur banalité. Les horizons s'élargissent, la lumière monte et emplit le ciel. Eux, ils s'enfoncent à plaisir dans la fange tiède où leur ventre digère avec une voluptueuse lenteur ; ils bouchent leurs yeux de hibou que la clarté offense, ils crient qu'on les trouble et qu'ils ne peuvent plus faire leurs grasses matinées en ruminant à l'aise le foin qu'ils broient à pleine mâchoire au râtelier de la bêtise commune. " Observation et analyse. 1. Par quel termes Zola désigne-il ses cibles ? Par des termes péjoratifs: nuls, impuissants. Gradation crescendo puis néant (profondément méchant), ces personnes ne sont rien puisqu’elles sont incapables de comprendre le progrès. Attitudes humaines (rires niais, absurdes sentences) mais détruites par les adjectifs. Métaphores symboliques (sentier glissant) . Peut-on les identifier précisément ? Oui grâce aux comparaisons au métaphores filées. Comment plus développer encore ? 2. Etudier les diverses formes qu'emploie l'auteur pour se désigner dans ce combat qu'il livre. Interjection « eh quoi ! » montre un engagement affectif, Images fortes, éléments qui apportent le bonheur (nous emportent chair et esprit) , Enfantement : engagé pour défense modernisme. Idées de mouvement (enfantement, nous emportent) =tournant du monde, rapidité des phrases, accélérations. Image des sangsues renforce impression de gène, de blessure , Métaphore lumière, ouverture du monde. Positivisme :mise en avant du progrès. 3. A quel force les " sots " font-ils obstacles selon Zola ? Pas compris. 4. Informez-vous sur le rôle de Zola dans l'affaire Dreyfus. Contre quelle autre forme de bétise aura-t-il alors l'occasion de mener le combat ? L'injustice, la peine de mort (?) Merci d'avance à vous !
E-Bahut moîravita Posté(e) le 24 septembre 2011 E-Bahut Signaler Posté(e) le 24 septembre 2011 3. Je pense que les sots s'opposent au progrès. 4. Dans l'affaire Dreyfus, Zola s'oppose aux préjugés de race et surtout à l'anti-sémitisme . Si tu me laisses un peu de temps, je réexaminerai tes réponses . A bientôt peut-être .
E-Bahut moîravita Posté(e) le 24 septembre 2011 E-Bahut Signaler Posté(e) le 24 septembre 2011 Mais je constate que l'autre site sollicité t'a déjà répondu .
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