Aller au contenu

[urgent] Devoir De Français


Julien974

Messages recommandés

Posté(e)

Salut à tous.J'ai 1 devoir de français à faire pour demain.

Voici le texte:qui est en ancien français.

Moy qui le plus souvent voyage pour mon plaisir, ne me guide pas si mal. S'il faict laid à droicte, je prens à gauche : si je me trouve mal propre à monter à cheval, je m'arreste. Et faisant ainsi, je ne vois à la verité rien, qui ne soit aussi plaisant et commode que ma maison. Il est vray que je trouve la superfluité tousjours superfluë : et remarque de l'empeschement en la delicatesse mesme et en l'abondance. Ay-je laissé quelque chose à voir derriere moy, j'y retourne : c'est tousjours mon chemin. Je ne trace aucune ligne certaine, ny droicte ny courbe. Ne trouve-je point où je vay, ce qu'on m'avoit dict ? comme il advient souvent que les jugemens d'autruy ne s'accordent pas aux miens, et les ay trouvez le plus souvent faux : je ne plains pas ma peine : J'ay apris que ce qu'on disoit n'y est point. J'ay la complexion du corps libre, et le goust commun, autant qu'homme du monde : La diversité des façons d'une nation à autre, ne me touche que par le plaisir de la varieté. Chaque usage a sa raison. Soyent des assietes d'estain, de bois, de terre : bouilly ou rosty ; beurre, ou huyle, de noix ou d'olive, chaut ou froit, tout m'est un. Et si un, que vieillissant, j'accuse ceste genereuse faculté : et auroy besoin que la delicatesse et le choix, arrestast l'indiscretion de mon appetit, et par fois soulageast mon estomach. Quand j'ay esté ailleurs qu'en France : et que, pour me faire courtoisie, on m'a demandé, si je vouloy estre servi à la Françoise, je m'en suis mocqué, et me suis tousjours jetté aux tables les plus espesses d'estrangers.

J'ay honte de voir nos hommes, enyvrez de cette sotte humeur, de s'effaroucher des formes contraires aux leurs. Il leur semble estre hors de leur element, quand ils sont hors de leur village. Où qu'ils aillent, ils se tiennent à leurs façons, et abominent les estrangeres. Retrouvent ils un compatriote en Hongrie, ils festoient ceste avanture : les voyla à se r'alier, et à se recoudre ensemble ; à condamner tant de moeurs barbares qu'ils voyent. Pourquoy non barbares, puis qu'elles ne sont Françoises ? Encore sont ce les plus habilles, qui les ont recognuës, pour en mesdire : La pluspart ne prennent l'aller que pour le venir. Ils voyagent couverts et resserrez, d'une prudence taciturne et incommunicable, se defendans de la contagion d'un air incogneu.

Ce que je dis de ceux là, me ramentoit en chose semblable, ce que j'ay par fois apperçeu en aucuns de noz jeunes courtisans. Ils ne tiennent qu'aux hommes de leur sorte : nous regardent comme gens de l'autre monde, avec desdain, ou pitié. Ostez leur les entretiens des mysteres de la cour, ils sont hors de leur gibier. Aussi neufs pour nous et malhabiles, comme nous sommes à eux. On dict bien vray, qu'un honneste homme, c'est un homme meslé.

Question:

1.distinguer les pricipaux moments de ce passage et donnez-leur un titre.

J'ai mis 1er/2eme paragraphe:Une histoire sur lui même;3eme paragraphe:Une critique de la société et 4eme paragraphe:Un jugement global.

2.Peut-on parler ici d'un récit autobiographique?

Oui car l'auteur parle de lui,il expose ses idées,que ce soit sur lui ou les autres.et Il raconte une partie de sa vie.

3.Reformulez la thèse soutenue par l'auteur.Distinguez 3 de ses arguments.

4.Montrez la virulence de la satire

Aidez moi svp.Et si possible apportez une correction a ce que j'ai fais.

merci.

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...
spam filtering
spam filtering