zayko59 Posté(e) le 11 novembre 2007 Signaler Posté(e) le 11 novembre 2007 Est ce que vous pouvez m'aider a trouver un plan svp c'est urgent je ne le trouve pas On paye partout un certain nombre de harangueurs pour célébrer ces journées meurtrières; les uns sont vêtus d'un long justaucorps noir, chargé d'un manteau écourté; les autres ont une chemise par-dessus une robe; quelques uns portent deux pendants d'étoffe bigarrée par-dessus leur chemise. Tous parlent longtemps; ils citent ce qui s'est fait jadis en Palestine, à propos d'un combat en Vétéravie. Le reste de l'année ces gens-là déclament contre les vices. Ils prouvent en trois points et par antithèses que les dames qui étendent légèrement un peu de carmin sur leurs joues fraîches seront l'objet éternel des vengeances éternelles de l'Éternel; que Polyeucte et Athalie sont les ouvrages du démon; qu'un homme qui fait servir sur sa table pour deux cents écus de marée un jour de carême fait immanquablement son salut, et qu'un pauvre homme qui mange pour deux sous et demi de mouton va pour jamais à tous les diables Misérables médecins des âmes, vous criez pendant cinq quarts d'heure sur quelques piqûres d'épingle, et vous ne dites rien sur la maladie qui nous déchire en mille morceaux! Philosophes moralistes, brûlez tous vos livres. Tant que le caprice de quelques hommes fera loyalement égorger des milliers de nos frères, la partie du genre humain consacrée à l'héroïsme sera ce qu'il y a de plus affreux dans la nature entière. Que deviennent et que m'importent l'humanité, la bienfaisance, la modestie, la tempérance, la douceur, la sagesse, la piété, tandis qu'une demi-livre de plomb tirce de six cents pas me fracasse le corps, et que je meurs à vingt ans dans des tourments inexprimables, au milieu de cinq ou six mille mourants, tandis que mes yeux, qui s'ouvrent pour la dernière fois, voient la ville où je suis né détruite par le fer et par la flamme, et que les derniers sons qu'entendent mes oreilles sont les cris des femmes et des enfants expirants sous des ruines, le tout pour les prétendus intérêts d'un homme que nous ne connaissons pas?
zayko59 Posté(e) le 11 novembre 2007 Auteur Signaler Posté(e) le 11 novembre 2007 Est ce que vous pouvez m'aider a trouver un plan svp c'est urgent je ne le trouve pas On paye partout un certain nombre de harangueurs pour célébrer ces journées meurtrières; les uns sont vêtus d'un long justaucorps noir, chargé d'un manteau écourté; les autres ont une chemise par-dessus une robe; quelques uns portent deux pendants d'étoffe bigarrée par-dessus leur chemise. Tous parlent longtemps; ils citent ce qui s'est fait jadis en Palestine, à propos d'un combat en Vétéravie. Le reste de l'année ces gens-là déclament contre les vices. Ils prouvent en trois points et par antithèses que les dames qui étendent légèrement un peu de carmin sur leurs joues fraîches seront l'objet éternel des vengeances éternelles de l'Éternel; que Polyeucte et Athalie sont les ouvrages du démon; qu'un homme qui fait servir sur sa table pour deux cents écus de marée un jour de carême fait immanquablement son salut, et qu'un pauvre homme qui mange pour deux sous et demi de mouton va pour jamais à tous les diables Misérables médecins des âmes, vous criez pendant cinq quarts d'heure sur quelques piqûres d'épingle, et vous ne dites rien sur la maladie qui nous déchire en mille morceaux! Philosophes moralistes, brûlez tous vos livres. Tant que le caprice de quelques hommes fera loyalement égorger des milliers de nos frères, la partie du genre humain consacrée à l'héroïsme sera ce qu'il y a de plus affreux dans la nature entière. Que deviennent et que m'importent l'humanité, la bienfaisance, la modestie, la tempérance, la douceur, la sagesse, la piété, tandis qu'une demi-livre de plomb tirce de six cents pas me fracasse le corps, et que je meurs à vingt ans dans des tourments inexprimables, au milieu de cinq ou six mille mourants, tandis que mes yeux, qui s'ouvrent pour la dernière fois, voient la ville où je suis né détruite par le fer et par la flamme, et que les derniers sons qu'entendent mes oreilles sont les cris des femmes et des enfants expirants sous des ruines, le tout pour les prétendus intérêts d'un homme que nous ne connaissons pas?
cam' Posté(e) le 12 novembre 2007 Signaler Posté(e) le 12 novembre 2007 Bonsoir bonsoir!! =) Alors j'aurais bien 2, 3 p'tits trucs pour t'aider: 1- Effacement des marques du locuteur => effet: ton neutre, objectif, impression d'un tsxte informatif, explicatif [et non pas d'un texte présentant une opinion personnelle, nécessitant d'être argumentée] Voltaire, dans les 2 premiers paragraphes, étale sa culture, démontre sa compétence[ compétence qui a une impression sur le lecteur!! savoir, autorité, objectivité. Il donne des exemples précis: cas particulier et concret. 2- Abstraire, généraliser Au 3ème paragraphe,
zayko59 Posté(e) le 12 novembre 2007 Auteur Signaler Posté(e) le 12 novembre 2007 merci a toi de m'aider
cam' Posté(e) le 12 novembre 2007 Signaler Posté(e) le 12 novembre 2007 [ désolée, mauvaise manip'! ^^ ] Au 3ème paragraphe, Voltaire évoque la guerre à son époque. Et pr celà,il reste dans la généralité, l'abstraction [ pourquoi?! => les gens de l'apoque sont contemporains, pr ne pas citer de noms. ] Il ne critique pas une guerre, ou un roi en particulier, mais la guerre en générale, il décortique le mécanisme de la guerre du 18 ème s. => dégager les principes à l'oeuvre dans tous les déclenchements de guerre. s'affranchir du cas particulier, se donner les moyens d'anticiper surla suite. => les mêmes causes produisent les mêmes effets: les principes qui ont été mis en valeur doivent être changs, sinon les guerres continueront ainsi. Il y a quelque chose de scientifique dans l'approche du sujet. Ironie procédés de style: - ligne 1: litote - ligne 3: antiphrase ( antiphrase et litote: décalage: ironie ) -" il n'en est pas de même aujourd'hui": ironie -gradation: les peuples-> les souverains. - " le merveilleux de cette entreprise infernale": oxymore ( alliance de mots ) ( merveilleux: antiphrase) => ironie grincante, humour noir, macabre=>traduisent indignation et révolte 4- Au delà de l'ironie: recadrer de problème les mots ne sont pas neutres; changer le vocabulaire aide à changer le regard sur les choses: mots attendus: la guerre (l 3)= > " cette invention" l 20-32 les soldats => " hommes qui n'ont rien à faire ni à perdre, meurtriers mercenaires" latin ( d'Eglise) => " langue inconnue à tous ceux..." etc. Conclusion: -conduire le lecteur à prendre du recul à percevoir le mécanisme fatal qui est à l'oeuvre. à remonter aux causes pour les éradiquer: pauvreté, chômage, inactivité, religions "particulières" à condamner la guerre par son absurdité et son horreur monarchies absolues " de droit divin" Voili Voilou M'sieur! ^^ J'espère avoir pu t'aider un peu [ il s'agit essentiellement de mon cours de l'année dernière, donc pas de source internet ^^ ] Bonne chance!
cam' Posté(e) le 12 novembre 2007 Signaler Posté(e) le 12 novembre 2007 J'suis désolée, j'me rend compte que c'est pas le bon extrait... =s J'espère que tu pourras tt de même t'en inspier ! Encore désolée!
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