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nini75

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  • E-Bahut
Posté(e)

je ne peux ouvrir ton image. Si tu cherchais plutot ton texte sur google (tu fais une recherche avec un bout de phrase entre " ") et copiais la question qui te donne le plus de mal

  • E-Bahut
Posté(e)

http://philonnet.free.fr/CONSCI~2.htm

ce site cite ton texte, est-ce qu'il peut t'aider?

celui ci le cite aussi

http://www.yrub.com/philo/bacconscience.htm

est-ce que ton texte n'est pas dans ce site?

http://jpsartre.free.fr/Husserl.html

si oui, comment as tu cherche? pourquoi ne l'as tu pas trouve?

Posté(e)

bonjour, je suis dsl

en effet jai chercher

mai je n'ai pu trouver le texte, pk, je ne sais pas, jai peu etre pas mis les bon mots clés

dc voici le texte :

si oui, comment as tu cherche? pourquoi ne l'as tu pas trouve?

La conscience et le monde sont donnés d’un même coup extérieur par essence à la conscience, le monde est, par essence, relatif à elle. C’est que Husserl voit dans la conscience un fait irréductible qu’aucune image physique ne peut rendre. Sauf, peut-être, l’image rapide et obscure de l’éclatement. Connaître, c’est «s’éclater vers», s’arracher à la moite intimité gastrique pour filer, là-bas, par-delà soi, vers ce qui n’est pas soi, là-bas, prés de l’arbre et cependant hors de lui, car il m’échappe e t me repousse et je ne peux pas plus me perdre en lui qu’il ne se peut diluer en moi hors de lui, hors de moi. Est-ce que vous ne reconnaissez pas dans cette description vos exigences et vos pressentiments? Vous saviez bien que l’arbre n’était pas vous, que vous ne pouviez pas le faire entrer dans vos estomacs sombres et que la connaissance ne pouvait p as, sans malhonnêteté, se comparer à la possession. Du même coup, la conscience s’est purifiée, elle est claire comme un grand vent, il n’y a plus rien en elle, sauf un mou-vement pour se fuir, un glissement hors de soi; si, par impossible, vous entriez « dans> une conscience, vous seriez saisi par un tourbillon et rejeté au-dehors, près de l’arbre, en pleine poussière, car la conscience n a pas de «dedans>; elle n’est rien que le dehors d’elle-même et c’est cette fuite absolue, ce refus d’être substance qui la constituent comme une conscience. Imaginez à présent une suite liée d’écla-tements qui nous arrachent à nous-mêmes, qui ne laissent même pas à un « nous-mêmes » le loisir de se former derrière eux, mais qui nous jettent au contraire au delà d’eux, dans la poussière sèche du monde, sur la terre rude, parmi les choses; imaginez que nous sommes ainsi rejetés, délaissés par notre nature même dans un monde indifférent, hostile et rétif; vous ai irez saisi le sens profond de la découverte que Husserl exprime dans cette fameuse phrase : « Toute conscience est conscience de quelque chose. »

Que la conscience essaye de se reprendre, de coïncider enfin avec elle-même, tout au chaud, volets clos, elle s’anéantit. Cette néces-sité pour la conscience d’exister comme conscience d’autre chose que soi, Husserl la nomme « inten-tionnalité».

voici mon texte

les questions sont :

pourquoi l'image de l'éclatement est-elle la plus adéquate pour faire comprendre ce qu'est la conscience?

et pourquoi la conscience doit elle sans cesse etre "conscience d'autre chose que soi"?

je sais que pour la question 2 il y a un raport ac l intentionnalité

  • E-Bahut
Posté(e)
Floflo:  Le sujet serait donc l'existence qui s'arracherait au lieu et au  temps? Une sorte de visage pareil et universel?

Hibou:  S'arracherait, peut-être pas même si Sartre compare  l'intentionnalité, l'acte de transcendance de la conscience à un  éclatement. Mais le sujet accède à l'universalité du lieu  géométrique et du temps nombré et dépasse ainsi la  singularité de l'étendue et du moment. Alors, le sujet  transcende les horizons particuliers et devient la source de son  horizon qui est aussi bien l'horizon de tous les  "autres" sujets, l'espace géométrique ou une  pluralité de temps: le sujet apparaît comme celui qui est  capable de reprendre consciemment son existence dans un mouvement  pour aller hors de l'ici et du maintenant, pour évoquer un  ailleurs et un avenir. 

En tant que conscience l'homme est bien un nomade, de nulle part,  de partout, un peu comme un spationaute. c'est l'arbre qui a des  racines, ce n'est pas l'homme.

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