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Liu

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    Liu a réagi à Micheline dans un site d'aide aux dissertations et explications de texte   
    philo sur youtube (,en plus des vidéos de Monsieur Phi) https://education.francetv.fr/matiere/philosophie/terminale/dossier/revisions-du-bac-philosophie
     
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    Liu a reçu une réaction de Micheline dans un site d'aide aux dissertations et explications de texte   
    Vidéo de méthodologie : comment faire une introduction en philosophie ? 
     
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    Liu a reçu une réaction de Micheline dans un site d'aide aux dissertations et explications de texte   
    Dernière vidéo méthodologique : construire un plan : 
     
     
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    Liu a reçu une réaction de Micheline dans un site d'aide aux dissertations et explications de texte   
    Vidéo méthodologique : comment traiter une question de dissertation commençant par pourquoi...
     
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    Liu a réagi à Bourbon dans Rédaction   
    Bonjour,
    Mon professeur de Français m'a demandé de rédiger un Rédaction. Celle-ci s'inscrit dans l'étude de La Ferme des animaux de George Orwell. 
    Voici le sujet : Un des animaux, que le discours de Sage l'Ancien n'a pas convaincu, prend la parole pour exprimer son désaccord : rédigez son discours. Comme Orwell, vous vous efforcerez d'impliquer votre auditoire que vous tenterez d'émouvoir et de persuader. Votre travail devra s'organiser en quatre parties.
    Voici mes travaux :
     
      La joie et l'ivresse galvanisaient chaque animal et les encourageaient à prendre la parole. Tour à tour, ils s'avancèrent sur la vieille caisse contenant le matériel de chasse de Monsieur Jones qui servait d'estrade et prirent la parole. Benjamin, un vieil âne dont la dur vie de labeur à laisser des séquelles sur son corps osseux prit la parole puis commença en ces termes :
      « Mes amis, mes très chers amis, je sais au combien le discours de Sage l'Ancien vous a ému et vous a touché. Je vous le dis ouvertement, camarade, c'est la première fois dans ma longue et pénible vie de labeur que j'entends une telle allocution. Vous me connaissez, les moindres instants de ma vie vous sont connus. Vous savez également au combien me peine l'hypocrisie. C'est pour cela que j'ai décidé de vous exprimer mon profond désaccord.
      Il y a fort longtemps, je me suis essayé à la lecture non sans quelques difficulté, je vous le concède. Je me rappelle particulièrement de mon tout premier livre. C'était un livre philosophique dont le nom est peut-être enfoui quelque part dans ma mémoire. Il traitait un sujet, qui me paru, au premier abord, fort abstrait. Je me souvins d'une phrase en particulier qui me permis de comprendre le sens énigmatique de cet ouvrage. Ces quelques mots parlaient de la raison et de ses bienfaits. La Raison, la très Sainte Raison, camarade, anime chaque être qu'il soit un Homme ou un animal. Elle leur permet de distinguer le Bien du mal et les pousse à faire les bons choix. Je suis convaincu, que quelque part en vous sommeil la Raison. Ne serait-il pas temps, mes amis, de la réveiller ?
     Sage l'Ancien nous promet un monde de richesse et de liberté. Tout naturellement, je me suis demandé comment une telle utopie pourrait devenir réalité. Camarade, j'en appelle à votre raison : ne pensez-vous pas que la Révolution que prône, notre ami cochon, ne serait que source de malheurs et d'ennuis ? Je suis certain, que le vieux Monsieur Jones ne se laissera pas exproprié facilement. J'ai surpris une conversation entre celui-ci et sa femme, il y a peu : il lui manifestait sa satisfaction d'avoir acheté une arme à feux. Combien d'entre nous souffrirons le martyr ? Combien d'entre nous ne se relèveront pas ? Admettons que le soulèvement réussisse. Qui organisera la ferme ? Je suis convaincu de la présence dans cette assemblée d'êtres pour lesquels la Révolution ne serait qu'un moyen d'assouvir leur soif de pouvoir. Et, comment s'organisera le travail ? Je vous le dis ouvertement, seul les hommes disposent des compétences nécessaires pour répartir équitablement les tâches entre tous les animaux.
      Souvenez-vous-en, camarade : le Soulèvement ne vous apportera rien d'autre que des malheurs et des ennuis. Écoutez tous la Raison, qui s'éveille en vous ! J'ai connu bien des fermes avant celle-ci. J'en ai tiré cette conjecture : c'est à nous de se rapprocher des Hommes et de briser la défiance qui nous tient à l'écart de l'Homme. C'est à nous seul que revient le droit de faire le premier pas et de former un monde dans lequel l'Homme et l'animal partagerait les mêmes intérêts et œuvraient pour le bien commun. »
      Ce travail sera évalué avec la notation du Brevet. Pourriez-vous, s'il vous plaît, me dire ce que vous en pensez ? Et, pourriez-vous me dire si ce travail est suffisant pour obtenir une notre proche de 30/40 ?
    Merci.
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    Liu a réagi à chloém dans Vous êtes profs de quoi ?   
    Comment dis-tu déjà: Socialisation primaire ou secondaire?
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    Liu a réagi à Filousophe dans j'ai un problème avec la correction de mon devoir   
    Voyons maintenant la présentation de l'argumentation. C'est la un point positif de votre travail, vous essayez de respecter la démarche: présentation du problème et de l'intérêt philosophique, puis présentation de l'étude ordonnée.
    « L'argumentation est structurée en deux étapes. Dans une première partie, il ( qui? Utilisation imprécise du pronom) montre (verbe flou, un philosophe démontre) que la volonté de l'homme est déterminée par les circonstances. Dans une seconde partie, il cherche ( terme qui rend imprécise ses idées) à établir que les circonstances ont un effet sur l'homme s'il leur accorde de l'importance. »( présentation trop vague qui ne restitue pas l'idée forte de Hegel, la liberté de l'homme face aux déterminations tant externes qu'internes.)
    Cette présentation est imprécise et vague. Elle ignore la démarche essentielle de Hegel et par là le problème.Vous n'avez pas lu avec précision la première phrase du texte. Vous devez être comme un artisan qui vient rendre visite à l'atelier d'un autre artisan. Vous le trouvez en plein travail, mais comme vous exercez le même métier, vous savez ce qu'il fait, ce qu'il a fait précédemment et ce qu'il va faire ensuite.Ainsi vous entrez dans l'atelier de Hegel, un penseur comme vous et vous le voyez faire. Immédiatement vous devez identifier sa pratique et en raisonnant savoir ce qu'il va faire. " On dit volontiers..."ces trois mots suffisent pour identifier la démarche du philosophe: c'est la démarche philosophique d'analyse critique d'une opinion courante reconnaissable à cette structure: première phrase renvoyant à l'opinion:" on dit que...on soutient volontiers...on croit que..., puis à la deuxième ou troisième phrase un terme introduisant la correction :"Mais en réalité, mais en vérité" Vous n'avez pas identifié le double discours du texte: le discours de l'opinion, on croit que..., et le discours du philosophe:" mais en réalité..." et par là le problème opposant deux réponses contradictoires: La volonté de l'homme est-elle soumise passivement à des déterminations tant externes qu'internes comme le croit l'opinion ou bien au contraire, comme le soutient Hegel, sa volonté lui permet d'affirmer sa liberté et la responsabilité de ses actes.Voila le problème posé, poser une question n'est pas poser un problème.
    Face à l'opinion courante, que fait un philosophe?
    d'abord il expose l'opinion, identifiée comme telle: voici ce que dit l'opinion.
    Ensuite il la corrige: voici en quoi elle est erronée, le philosophe peut mettre en évidence le mécanisme de l'erreur, démontrer ses conséquences théoriques ou pratiques négatives, il peut en faire une analyse fonctionnelle: l'opinion est erronée, mais elle a une fonction, un usage.
    Enfin le philosophe doit établir la réalité: voici ce qui doit être dit.
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    Liu a réagi à Filousophe dans j'ai un problème avec la correction de mon devoir   
    Voici pour vous permettre de mieux juger votre copie, un corrigé de l'introduction du problème et de l'argumentation, ainsi qu'une présentation des démarches de l'opinion et de Hegel pour vous permettre de mieux comprendre le texte.
    Tout homme a des idées, ou plus exactement se fait des idées sur le monde, la société et surtout lui - même. Face à l’opinion, la tâche du philosophe est de l’analyser, de lui donner son sens commun, mais aussi de la corriger, voire éventuellement de dénoncer ses effets pervers ou ses conséquences dangereuses et de lui donner un sens philosophique. Ainsi quels sens peut-on donner à l’expression : c’est plus fort que moi » utilisée par l'opinion pour justifier sa passivité face à des aléas, circonstances ou déterminations diverses? Il faut savoir si , comme le croit l'opinion, l’homme a en lui des sources d’aliénation si puissantes qu’elles le dépossèdent de sa liberté ou si au contraire, comme le soutient Hegel, il possède un pouvoir de maîtrise lui permettant de garder sa liberté et l'entière responsabilité de ses actes. L’enjeu est d’importance car il s’agit rien moins que de la liberté de l’homme et de sa responsabilité morale.
    *
     
    L’objectif que poursuit Hegel dans ce texte est de corriger une opinion en remettant en cause la vision qu’elle se fait de l’homme. Elle le définit comme être passif, soumis à des forces externes ou internes. Il y substitue sa propre thèse qui constitue l’idée maîtresse du texte : l’homme en tant que raison a toute liberté d’acquiescer à tel mobile ou de refuser telle circonstance, de les assumer ou non. Cette thèse affirme ainsi le pouvoir et la volonté de l’homme et par là sa liberté et son entière responsabilité de ses actes.. Le texte fonctionne sur une série d’oppositions conceptuelles entre l’idée que le sens commun se fait de l’homme, un être passif, effet de causes externes ou internes, aliéné et non-libre et ce qu’est en réalité l’homme, un être actif, cause de soi, libre.
    Dans sa démarche d’analyse critique d’une opinion courante, Hegel mène par un raisonnement inductif à sa conclusion , qui constitue sa thèse. Hegel commence par énoncer l’opinion qu’il va corriger, en affirmant nettement son statut d’opinion. Il la radicalise en élucidant ses postulats et il amorce sa réfutation en introduisant une objection. Il la pousse dans ses conséquences en la transformant en thèse philosophique, en énonçant ses présupposés. Il réfute ce fondement philosophique de l’opinion en y substituant sa thèse. Il démontre ainsi l’erreur de l’opinion, sa méconnaissance du moi. Elle oublie la capacité réflexive de l’homme. Il démasque sa fonction justificative : elle sert d’alibi pour excuser nos démissions. On peut ramener le raisonnement de Hegel à un raisonnement en trois propositions : On croit que l’homme est passif, soumis à la force des choses ou le jouet de ses pulsions. Or en réalité il est aussi et surtout actif. La nécessité, externe ou interne ne joue pas un rôle déterminant. Donc l’homme est libre, sa conduite ne dépend que de lui.
    Notre conduite, nos actes ne dépendent que de nous-mêmes et non des circonstances qui nous entourent. Le vouloir de l’homme est parfaitement libre. Hegel rejette la force des choses, tout appel à une simple relation de causalité. L’homme est un être capable de réflexion et les circonstances et les mobiles ne font que refléter notre vouloir. Le caractère actif du vouloir. La nécessité des choses ne joue pas un rôle déterminant, la conduite de l’homme ne dépend que de lui.
     
    Dans le texte de Hegel, c’est un discours du moi sur lui-même, l’image de soi que le sens commun se donne à lui-même et donne aux autres L’opinion saisit une part de la réalité. Elle est consciente que des déterminations internes (mobiles, pulsions, entraînements affectifs) ou externes (circonstances, la force des choses) peuvent constituer des obstacles à l’action libre. Mais elle surestime l’importance de ces éléments et méconnaît les pouvoirs dont dispose l’homme. L’opinion survalorise l’affectivité au détriment de la raison, le monde extérieur au détriment de la puissance du moi. Elle méconnaît le rôle du jugement qui permet d’acquiescer ou de refuser, le rôle de la volonté. On se croit déterminé, alors qu’en fait on est libre. On croît être un simple vivant parmi les vivants, soumis à la nature. En réalité l’homme est toujours actif. C’est lui qui donne sens, qui détermine ce que les mobiles, circonstances feront de lui, le pouvoir qu’ils auront sur lui.Il y a dans l'opinion une méconnaissance de soi, une méconnaissance du monde, du rôle des déterminations sur l’être humain.
    MOI                                                          MONDE
    Trop d’importance accordée aux mobiles                Trop d’importance accordée aux
    affectifs, ignorance du rôle de l’activité                  déterminations externes : évènements,
    intellectuelle, du jugement, de la conscience,            circonstances
    de la volonté, de l’essence de l’homme :
    il est réflexion.
     
    Démarches du philosophe
    Hegel va analyser ce discours de l’opinion sur la prétendue dépendance de l’homme et d’abord il va radicaliser l’opinion, la transformer en thèse philosophique en dégageant ce qu’elle implique. Il remet en cause le principe sur lequel elle repose. L’opinion ne prend pas en cause l’activité du jugement et le rôle de la volonté dans la prise en charge des déterminations internes ou externes par le moi. Hegel énonce les présupposés philosophiques de l’opinion et les réfute en précisant l’idée de causalité il va problématiser l’opinion en montrant son ignorance de l’essence de l’homme : l’homme par essence est un être qui possède la réflexion. De ce fait il peut surmonter les obstacles. L’homme de sens commun s’affiche comme être faible. Il prétend qu’il a été entraîné. Ne faut-il pas voir là de la mauvaise foi ? Elle présente le moi comme un être faible, irresponsable, balloté par des forces plus fortes que lui, une victime des emportements ou des circonstances. « Cela n’est pas de ma faute, c’est plus fort que moi, je n’ai pas pu m’en empêcher… » Hegel va dénoncer cette auto-illusion et démontrer qu’en croyant se disculper, qu’en se présentant comme un être faible, dépendant, l’homme en fait se cherche des alibis, il cherche à se justifier et à fuir ses responsabilités. Hegel substitue alors sa thèse philosophique à l’opinion en affirmant le pouvoir de l’homme et par là sa responsabilité pleine et entière. C’est l’homme et lui seul qui accorde aux déterminations le pouvoir qu’elles auront sur lui. Ainsi celui qui se croit faible est en réalité fort. L’opinion ne saisit que ce qui est manifeste, ce qui se passe dans l’instant. Elle ignore la personne dans sa dimension réflexive et volontaire, elle exagère l’importance de la sensibilité à laquelle elle réduit trop souvent le moi. Le philosophe lui, sait. Il est capable d’analyser la réalité, de reconnaître l’essence de l’homme.
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