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<h3 class="maintitle">Jean de la Fontaine</h3>

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Jean de La Fontaine (8 juillet 1621 à Château-Thierry, 13 avril 1695 à Paris) est un poète, moraliste, dramaturge, librettiste et romancier français.

En 1647, poussé par son père, il se marie à Marie Héricart, à la Ferté-Milon : le contrat de mariage est signé dans cette bourgade proche de Château-Thierry le 10 novembre 1647, chez le notaire Thierry François. Marie Héricart est la fille du lieutenant civil Louis Héricart, criminel du bailliage de La Ferté-Milon, et d'Agnès Petit. Jean a 26 ans et Marie en a un peu plus de 14.

Jean de La Fontaine passe ses premières années à Château-Thierry dans l'hôtel particulier que ses parents, Charles de La Fontaine et Françoise Pidoux, ont acheté en 1617 au moment de leur mariage. Le poète gardera cette maison jusqu'en 1676. Classée monument historique en 1886, la demeure du Fabuliste abrite aujourd'hui le Musée Jean de La Fontaine. Années de formation (1641-1658) On dispose de très peu d'informations sur les années de formation de Jean de La Fontaine. On sait qu'il a étudié au collège de Château-Thierry jusqu'en troisième où il apprit surtout le latin, mais n'étudia pas le grec. En 1641, il entre à l'Oratoire. Mais dès 1642, il quitte cette carrière religieuse, préférant lire L'Astrée, d'Honoré d'Urfé, et Rabelais, plutôt que Saint Augustin. Il reprend des études de droit et fréquente un cercle de jeunes poètes : les chevaliers de la table ronde, où il rencontre Pellisson, François Charpentier, Tallemant des Réaux, et Antoine de Rambouillet de La Sablière, qui épousera la future protectrice du poète Marguerite de La Sablière. Il obtient en 1649, un diplôme d'avocat au parlement de Paris. Entre temps, en 1647, son père lui organise un mariage de complaisance avec Marie Héricart, alors âgée de 14 ans et demi, qui lui donne un fils, Charles. Il se lasse très vite de son épouse qu'il délaisse. Ses fréquentations parisiennes, pour ce que l'on en sait, sont celles des sociétés précieuses et libertines de l'époque. En 1652, La Fontaine acquiert la charge de maître particulier triennal des eaux et des forêts du duché de Château-Thierry, à laquelle se cumule celle de son père à la mort de celui-ci. Tâche dont on soupçonne La Fontaine de ne guère s'occuper avec passion ni assiduité et qu'il revendit intégralement en 1672. C'est aussi qu'il amorce une carrière de poète par la publication d'un premier texte, une comédie adaptée de Térence, L'Eunuque, en 1654, qui passe totalement inaperçue. Au service de Fouquet (1658-1663) En 1658, il entre au service de Fouquet, Surintendant des Finances, auquel, outre une série de poèmes de circonstances prévus par contrat - une "pension poétique" - il dédie le poème épique Adonis tiré d'Ovide et élabore un texte composite à la gloire du domaine de son patron, le Songe de Vaux, qui restera inachevé, car Fouquet est arrêté sur ordre de Louis XIV ; La Fontaine écrit en faveur de son patron en 1662, l'Ode au Roi puis l'Élégie aux nymphes de Vaux. Certains biographes ont soutenu que cette défense de Fouquet lui avait valu la haine de Jean-Baptiste Colbert, puis celle de Louis XIV lui-même, sans que l'on ne dispose de témoignages clairs à ce sujet. On ne sait pas exactement si son voyage en Limousin en 1663 est un exil ordonné par l'administration Louis XIV, ou une décision librement consentie d'accompagner son oncle Jannart, lui exilé. Il tire de ce déplacement une Relation d'un Voyage de Paris en Limousin : il s'agit d'un récit de voyage sous forme de lettres en vers et en prose adressées à son épouse, publié de façon posthume. L'apogée de l'activité littéraire (1664-1679) En 1664, il passe au service de la duchesse de Bouillon et de la duchesse d'Orléans. La Fontaine partage alors son temps entre Paris et Château-Thierry en qualité de gentilhomme - ce qui assure son anoblissement. C'est le moment où La Fontaine fait une entrée remarquée sur la scène littéraire publique avec un premier conte, tiré de l'Arioste, Joconde. Cette réécriture suscite en effet une petite querelle littéraire, sous forme d'une compétition avec la traduction qu'en a proposée Bouillon peu de temps avant ; le débat porte sur la liberté dont peut disposer le conteur par rapport à son modèle : là où le texte de Bouillon est extrêmement fidèle, voire parfois littéral, celui de La Fontaine s'écarte à plusieurs reprises du récit du Roland furieux. La Dissertation sur Joconde, qu'on attribue traditionnellement à Boileau, tranche le débat magistralement à l'avantage du conte de La Fontaine. Deux recueils de contes et nouvelles en vers se succèdent alors, en 1665 et 1666, dont les canevas licencieux sont tirés notamment de Boccace et des Cent nouvelles nouvelles. Continuation de cette expérience narrative mais sous une autre forme brève, cette fois de tradition morale, les Fables choisies et mises en vers, dédiées au Grand Dauphin, paraissent en 1668. En 1669, La Fontaine ajoute un nouveau genre à son activité en publiant le roman Les amours de Psyché et de Cupidon, qui suscite une relative incompréhension au vu de sa forme inédite : mélange de prose et de vers, de récit mythologique - cette fois tiré d'Apulée - et de conversations littéraires, le texte contrevient à des principes élémentaires de l'esthétique classique. C'est à partir de la fiction des "quatre amis" que met en scène ce roman qu'on a spéculé sur l'amitié qui unirait La Fontaine, Molière, Boileau et Racine, sans grande preuve : si La Fontaine est lié de façon éloignée à la famille de Racine, leurs relations sont épisodiques ; les rapports avec Molière ne sont pas connus si tant est qu'ils existent ; quant à Boileau, il n'y a guère de trace d'une telle amitié. Après sa participation à un Recueil de poésies chrétiennes et diverses édité en 1670 par Port-Royal, La Fontaine publie successivement, en 1671, un troisième recueil de Contes et nouvelles en vers, et un recueil bigarré, contenant des contes, des fables, des poèmes de l'époque de Fouquet, des élégies, sous le titre de Fables nouvelles et autres poésies. En 1672 meurt la Duchesse d'Orléans : La Fontaine connaît alors de nouvelles difficultés financières ; Marguerite de La Sablière l'accueille et l'héberge quelques mois après, probablement en 1673. En 1674, La Fontaine se lance dans un nouveau genre : l'opéra, avec un projet de collaboration avec Jean-Baptiste Lully, qui avorte. C'est l'occasion d'une violente satire de La Fontaine contre Lully, registre rare dans son œuvre, mais où il excelle en ce poème intitulé Le Florentin. La même année, un recueil de Nouveaux Contes est publié - mais cette fois-ci, sans qu'on sache très bien pourquoi, l'édition est saisie et sa vente interdite : si La Fontaine avait chargé le trait anticlérical et la licence, reste que ces contes demeuraient dans la tradition du genre et dans une topique qui rendait relativement inoffensive leur charge. Après deux recueils de Contes, c'est à nouveau un recueil de Fables choisies et mises en vers que publie La Fontaine en 1678 et 1679, cette fois-ci dédié à Madame de Montespan, maîtresse du Roi : ce sont nos actuels livres VII à XI des Fables, mais alors numérotés de I à V. Les années 1680 : autour de l'Académie Période moins faste, où les productions sont quantitativement moins importantes, mais non moins diverses : ainsi, en 1682, La Fontaine publie un "Poème du Quinquina", poème philosophique dans la manière revendiquée de Lucrèce à l'éloge du nouveau médicament, et accompagné de deux nouveaux contes. L'activité littéraire des années 1665-1679 se solde en 1683 par une élection, néanmoins tumultueuse, à l'Académie française, sans qu'on puisse préciser les exactes raisons de cette difficulté : on a pu faire l'hypothèse que l'administration louis-quatorzienne gardait rancune au poète qui avait publié deux poèmes en faveur de Fouquet lors du procès de celui-ci ; le discours des opposants à cette entrée de La Fontaine à l'Académie s'appuie quant à lui sur l'accusation d'immoralité lancée contre les recueils de Contes et nouvelles en vers. Toujours est-il que La Fontaine, après une vague promesse de ne plus rimer de contes, est reçu le 2 mai 1684 à l'Académie, où, en sus du remerciement traditionnel, il prononce un Discours à Madame de La Sablière où il se définit, en une formule fameuse, comme "papillon du Parnasse". L'année suivante, l'Académie est encore le cadre d'une nouvelle affaire dans laquelle est impliqué La Fontaine : Furetière, qui en composant son propre dictionnaire a passé outre le privilège de la compagnie en cette matière, est exclu, et lance une série de pamphlets notamment contre La Fontaine, son ancien ami, qu'il accuse de trahison et contre lequel il reprend l'accusation de libertinage. C'est une autre vieille amitié, elle sans rupture, qui donne jour, la même année, aux Ouvrages de prose et de poésie des sieurs de Maucroix et de La Fontaine ; le recueil contient des traductions de Platon, Démosthène et Cicéron par Maucroix et de nouvelles fables et de nouveaux contes de La Fontaine, qui aura peu attendu pour trousser quelque nouvelle licencieuse. Nouveau scandale, de plus grande ampleur, à l'Académie : la lecture du poème Le siècle de Louis Le Grand de Perrault déclenche la Querelle des Anciens et des Modernes, dans laquelle La Fontaine se range, non sans ambiguïtés, du côté des Anciens, par une Epître à Monsieur de Soissons, prétexte à une déclaration de principes littéraires, dont la plus fameuse reste "Mon imitation n'est point un esclavage". Les dernières années et les dernières fables (1689-1695) Une série de fables est publiée en revue entre 1689 et 1692, qui est rassemblée en 1693 avec des inédites et celles de 1685, dans un ultime recueil, notre actuel livre XII, dédié au duc de Bourgogne, fils aîné du Grand Dauphin et à ce titre héritier présomptif de la Couronne. Entretemps, La Fontaine tombe gravement malade ; on dispose d'un récit de 1718 du Père Pouget, confesseur de La Fontaine, qui assure d'une conversion de La Fontaine lors de cette maladie et d'un reniement public de ses contes devant une délégation de l'Académie. Néanmoins, cet événement ne figure aucunement sur les registres de l'Académie.

La Fontaine est enterré au cimetière du Père-Lachaise, depuis le transfert de sa dépouille en 1817, en même temps que celle de Molière.

Ses Oeuvres

  • L'Eunuque (1654)
  • Adonis (1658, publié en 1669)
  • Les Rieurs du Beau-Richard (1659)
  • Élégie aux nymphes de Vaux (1660)
  • Ode au roi (1663)
  • Contes (1665, 1666, 1671, 1674)
  • Fables (1668, 1678, 1693)
  • Les Amours de Psyché et de Cupidon (1669)
  • Recueil de poésies chrétiennes et diverses (1671)
  • Poème de la captivité de saint Malc (1673)
  • Daphné (1674)
  • Poème du Quinquina (1682)
  • Ouvrages de prose et de poésie (1685)
  • Astrée (1691)
Liste des fameuses Fables
  • A Madame de Montespan
  • A Monseigneur le Dauphin
  • L' Aigle et l'Escarbot
  • L' Aigle et la Pie
  • L' Aigle et le Hibou
  • L' Aigle, la Laie et la Chatte
  • L' Amour et la Folie
  • L' Âne chargé d'éponges et l'âne chargé de sel
  • L' Âne et le Chien L' Âne et le petit Chien
  • L' Âne et ses Maîtres
  • L' Âne Juge L' Âne portant des reliques
  • L' Âne vêtu de la peau du Lion
  • Un animal dans la lune
  • Les Animaux malades de la Peste
  • L' Araignée et l'Hirondelle
  • L' Astrologue qui se laisse tomber dans un puits
  • L' Avantage de la Science Le Bassa et le Marchand
  • La Belette entrée dans un Grenier
  • Belphégor
  • Le Berger et la Mer
  • Le Berger et le Roi
  • Le Berger et son troupeau
  • La Besace
  • Le Bûcheron et Mercure
  • Le Cerf et la Vigne
  • Le Cerf malade
  • Le Cerf se voyant dans l'eau
  • Le Chameau et les Bâtons flottants
  • Le Charlatan
  • Le Chartier embourbé
  • Le Chat et le Rat
  • Le Chat et le Renard
  • Le Chat et les deux Moineaux
  • Le Chat et un vieux Rat
  • Le Chat, la Belette et le petit lapin
  • La Chatte métamorphosée en Femme
  • La Chauve-souris et les deux Belettes
  • La Chauve-souris, le Buisson et le Canard
  • Le Chêne et le Roseau
  • Le Cheval et l'âne
  • Le Cheval et le Loup
  • Le Cheval s'étant voulu venger du Cerf
  • Le Chien à qui on a coupé les oreilles
  • Le Chien qui lâche sa proie pour l'ombre
  • Le Chien qui porte à son cou le dîné de son Maître
  • Le Cierge
  • La Cigale et la Fourmi
  • Le Coche et la Mouche
  • Le Cochet, le Chat et le Souriceau
  • Le Cochon la Chèvre et le Mouton
  • La Colombe et la Fourmi
  • Le Combat des Rats et des Belettes
  • Les Compagnons d'Ulysse
  • Conseil tenu par les Rats Contre ceux qui ont le goût difficile
  • Le Coq et la perle
  • Le Coq et le Renard
  • Le Corbeau et le Renard
  • Le Corbeau voulant imiter l'Aigle
  • Le Corbeau, la Gazelle, la Tortue et le Rat
  • La Cour du Lion Le Curé et le Mort
  • Le Cygne et le Cuisinier Daphnis et Alcimadure
  • Dédicace à Monseigneur le Duc de Bourgogne
  • Démocrite et les Abdéritains
  • Le Dépositaire infidèle
  • Les deux Amis
  • Les deux Aventuriers et le Talisman
  • Les deux Chèvres
  • Les deux Chiens et l'âne mort
  • Les deux Coqs
  • Les deux Mulets
  • Les deux Perroquets le Roi et son Fils
  • Les deux Pigeons
  • Les deux Taureaux et une Grenouille
  • Les Devineresses
  • Les Dieux voulant instruire un fils de Jupiter
  • La Discorde Discours à Madame de la Sablière
  • Les Discours à Monsieur le Duc de La Rochefoucauld
  • Le Dragon à plusieurs têtes et le dragon à plusieurs queues
  • L' Écolier, le Pédant et le Maître d'un jardin
  • L' Écrevisse et sa Fille
  • L' Éducation
  • L' Eléphant et le Singe de Jupiter
  • L' Enfant et le maître d'école
  • L' Enfouisseur et son Compère
  • Epilogue
  • Le Faucon et le Chapon
  • La Femme noyée
  • Les Femmes et le secret
  • Le Fermier, le Chien et le Renard
  • La Fille
  • Les Filles de Minée
  • La Forêt et le Bûcheron
  • La Fortune et le jeune Enfant
  • Un Fou et un Sage
  • Le Fou qui vend la sagesse
  • Les Frelons et les Mouches à miel
  • Le Geai paré des plumes du Paon
  • La Génisse, la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion
  • Le Gland et la Citrouille
  • La Goutte et l'Araignée
  • La Grenouille et le Rat
  • La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf
  • Les Grenouilles qui demandent un Roi
  • Le Héron
  • L' Hirondelle et les petits oiseaux
  • L' homme entre deux âges et ses deux maîtresses
  • L' Homme et l'Idole de bois
  • L' Homme et la Couleuvre
  • L' Homme et la Puce
  • L' homme et son image
  • L' Homme qui court après la Fortune et l'Homme qui l'attend dans son lit
  • L' Horoscope
  • L' Huître et les Plaideurs
  • L' Ingratitude et l'Injustice des Hommes envers la Fortune
  • L' Ivrogne et sa Femme
  • Le Jardinier et son Seigneur
  • La jeune Veuve
  • Le Juge arbitre, l'Hospitalier et le Solitaire
  • Jupiter et le Métayer
  • Jupiter et le Passager
  • Jupiter et les Tonnerres
  • L'Alouette et ses Petits avec le Maître d'un champ
  • L'Avare qui a perdu son Trésor
  • L'Oeil du Maître
  • L'Oracle et l'Impie
  • Le Laboureur et ses Enfants
  • La Laitière et le pot au lait
  • La Lice et sa Compagne
  • Le Lièvre et la Perdrix
  • Le Lièvre et la Tortue
  • Le Lièvre et les Grenouilles
  • La Ligue des Rats
  • Le Lion
  • Le Lion abattu par l'Homme
  • Le Lion amoureux
  • Le Lion devenu vieux
  • Le Lion et l'âne chassant
  • Le Lion et le Chasseur
  • Le Lion et le Moucheron
  • Le Lion et le Rat
  • Le Lion, le Singe et les deux Ânes
  • Le Lion malade et le Renard
  • Le Lion s'en allant en guerre
  • Le Lion, le Loup et le Renard
  • La Lionne et l'Ourse
  • Le Loup devenu Berger
  • Le Loup et l'Agneau
  • Le Loup et la Cigogne
  • Le Loup et le Chasseur
  • Le Loup et le Chien
  • Le Loup et le Chien maigre
  • Le Loup et le Renard
  • Le Loup et le Renard
  • Le Loup et les Bergers
  • Le Loup, la Chèvre et le Chevreau
  • Le Loup, la Mère et l'Enfant
  • Le Loup plaidant contre le Renard par-devant le Singe
  • Les Loups et les Brebis
  • Le mal marié
  • Le Marchand, le Gentilhomme, le Pâtre et le Fils du roi
  • Le Mari, la Femme et le Voleur
  • La Matrone d'Ephèse
  • Les Médecins
  • Les Membres et l'Estomac
  • Le Meunier son fils et l'âne
  • Le Milan et le Rossignol
  • Le Milan le roi et le Chasseur
  • La Montagne qui accouche
  • La Mort et le bûcheron
  • La Mort et le malheureux
  • La Mort et le Mourant
  • La Mouche et la Fourmi
  • Le Mulet se vantant de sa généalogie
  • Les obsèques de la Lionne
  • L' Oiseau blessé d'une flèche
  • L' Oiseleur, l'Autour et l'Alouette
  • Les oreilles du Lièvre
  • L' Ours et l'Amateur des jardins
  • L' Ours et les deux Compagnons
  • Le Paon se plaignant à Junon
  • Parole de Socrate
  • Le Pâtre et le Lion
  • Le Paysan du Danube
  • La Perdrix et les Coqs
  • Le petit Poisson et le Pêcheur
  • Phébus et Borée
  • Philémon et Baucis
  • Philomèle et Progné
  • Le Philosophe Scythe
  • Les Poissons et le Berger qui joue de la Flûte
  • Les Poissons et le Cormoran
  • Le Pot de terre et le Pot de fer
  • La Poule aux oeufs d'or
  • Le Pouvoir des Fables
  • La Querelle des Chiens et des Chats et celle des chats et des souris
  • Le Rat de ville et le Rat des champs
  • Le Rat et l'Eléphant
  • Le Rat et l'Huître
  • Le Rat qui s'est retiré du monde
  • Le Renard anglais
  • Le Renard ayant la queue coupée
  • Le Renard et l'Ecureuil
  • Le Renard et la Cigogne
  • Le Renard et le Bouc
  • Le Renard et le Buste
  • Le Renard et les Poulets d'Inde
  • Le Renard et les Raisins
  • Le Renard le Singe et les Animaux
  • Le Renard les Mouches et le Hérisson
  • Le Renard, le Loup et le Cheval
  • Rien de trop
  • Le Rieur et les Poissons
  • Le Satyre et le Passant
  • Le Savetier et le Financier
  • Le Serpent et la Lime Simonide préservé par les Dieux
  • Le Singe Le Singe et le Chat
  • Le Singe et le Dauphin
  • Le Singe et le Léopard
  • Le Soleil et les Grenouilles
  • Le Soleil et les Grenouilles
  • Le songe d'un habitant du Mogol
  • Les Souhaits Les Souris et le Chat-huant
  • La Souris métamorphosée en fille
  • Le Statuaire et la statue de Jupiter
  • Testament expliqué par Esope
  • La tête et la queue du Serpent
  • Du Thésauriseur et du Singe Tircis et Amarante
  • Le Torrent et la Rivière
  • La Tortue et les deux Canards
  • Le Trésor et les deux Hommes
  • Tribut envoyé par les Animaux à Alexandre
  • Les Vautours et les Pigeons Le Vieillard et l'âne
  • Le Vieillard et les trois jeunes Hommes
  • Le Vieillard et ses Enfants
  • La Vieille et les deux Servantes
  • Le vieux Chat et la jeune Souris
  • Le Villageois et le Serpent
  • Les voleurs et l'âne

Citations (issues de vers de Jean de la Fontaine)

  • Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. (Le Corbeau et le Renard, l, 2)
  • La raison du plus fort est toujours la meilleure. (Le Loup et l'Agneau, l, 10)
  • Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. (Le Loup et l'Agneau, l, 10)
  • Plutôt souffrir que mourir, c'est la devise des hommes. (La Mort et le Bûcheron, l, 16)
  • Je plie et ne romps pas. (Le Chêne et le Roseau, l, 22)
  • Il faut autant qu'on peut obliger tout le monde: On a souvent besoin d'un plus petit que soi. (Le Lion et le Rat, II, 11)
  • Est bien fou du cerveau qui prétend contenter tout le monde et son père. (Le Meunier, son Fils et l'Âne, III, 1)
  • Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. (Le Renard et les Raisins, III, 11)
  • La méfiance est mère de la sûreté. (Le Chat et un vieux Rat, III, 18)
  • Petit poisson deviendra grand. (Le Petit Poisson et le Pêcheur, V, 3)
  • Un tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l'auras. (Le Petit Poisson et le Pêcheur, V, 3)
  • Le travail est un trésor. (Le Laboureur et ses Enfants, V, 9)
  • Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. (Le Lièvre et la Tortue, VI, 10)
  • Aide-toi, le Ciel t'aidera. (Le Chartier embourbé, VI, 18)
  • Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. (Les Animaux malades de la peste, VII, 1)
  • Tel est pris qui croyait prendre. (Le Rat et l'Huître, VIII, 9)
  • Amour, Amour, quand tu nous tiens / On peut bien dire: Adieu prudence. (Le Lion amoureux, IV, 1)
  • Mais les ouvrages les plus courts sont toujours les meilleurs... (Discours à M. le duc de La Rochefoucauld, X, 14)
  • Que de tout inconnu le sage se méfie. (Le Renard, le Loup et le Cheval)
  • Il ne faut jamais vendre la peau de l'ours / Qu'on ne l'ait mis par terre (L'Ours et les deux Compagnons, V, 20)
  • Qu'on me rende impotent, cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme je vive, c'est assez, je suis plus que content. "Ne viens jamais, ô Mort; on t'en dit tout autant." (La Mort et Le Malheureux, I, 15)
  • Les délicats sont malheureux : rien ne sauroit les satisfaire. (Contre Ceux Qui On Le Goût Difficile, II, 1)
  • Si Dieu m'avait fait naître propre à tirer marrons du feu, certes marrons verraient beau jeu. (Le Singe et le Chat, IX, 17)

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